tag:blogger.com,1999:blog-334850192024-03-27T07:38:20.029+01:00le vrai faux blog de Marc Rossetle vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.comBlogger489125tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-9217129809361646312023-06-15T01:21:00.011+02:002023-06-15T09:14:19.275+02:00 Bien profond où tu sais<h2 style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggZsDkl2kBJTT-uXkoBXu06eoxfoWkSPRcng-vV6m9-evf46UU3Mq420PxUyi9QdQjdZNDmi6Gc8LoTG5UlJHsBiOcWIaMYWk54ZDjbgg30pXKURalfm2XigAe_YOj4VKUo2-zJF43ij2-6-F1f8IBd3u0p_PpGlTu9OqgSiMMcnBHbIxYjg/s1600/Djoko23.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggZsDkl2kBJTT-uXkoBXu06eoxfoWkSPRcng-vV6m9-evf46UU3Mq420PxUyi9QdQjdZNDmi6Gc8LoTG5UlJHsBiOcWIaMYWk54ZDjbgg30pXKURalfm2XigAe_YOj4VKUo2-zJF43ij2-6-F1f8IBd3u0p_PpGlTu9OqgSiMMcnBHbIxYjg/s320/Djoko23.jpg" width="320" /></a><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br /></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;">Le « où tu sais », pas besoin de dessin je pense. C’est l’orifice qui te permet de passer cinq à sept minutes tranquille sur le trône chaque matin au réveil, après avoir sifflé le café et/ou la clope au saut du lit. Ce moment où on te fout la paix, à commencer par ta femme et/ou tes gosses si tu en as. J’ai la chance de n’avoir ni l’un ni l’autre. Mais j’apprécie malgré tout ce moment que je partage invariablement avec mon iPhone. Quel beau paragraphe, j’en suis très fier.</span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br />Bref, trêve de plaisanteries, même si ça fait du bien de tenter de rire un peu. Car rire, voire même esquisser un sourire en ce moment, si tu aimes le tennis et que tu es un fan de notre Rodgeur national, ben ce n’est vraiment pas évident, alors autant parler de la pause caca quotidienne. </span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br />Novak Djokovic vient donc de remporter son vingt-troisième titre du Grand Chelem. 23. Putain de merde. 23-22-20. Celui qui a toujours été dans l’ombre de Rodgeur et de Rafa, celui qui a toujours été considéré comme le « vient-ensuite », celui qui a toujours été dans la peau du chasseur, du mal-aimé, du mal-compris, du p’tit con qui vient te faire chier à la recrée, du blaireau en soirée qui vient te postillonner dans la gueule, de la bête noire aussi et surtout, nous la met bien profond. Mais alors très très profond.</span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br />T’as mal aux fesses depuis dimanche ? Je te rassure, moi aussi ! Telle une actrice de Pornhub après un gang-bang avec des mecs à la peau plus foncée que moi, si tu vois ce que je veux dire. Mais voilà, on s’y attendait et il faut être un ignorant, ne rien connaître au tennis ou revenir d’un séjour de dix ans sur Mars pour avoir cru que l’inéluctable n’allait pas avoir lieu. L’inéluctable, c’est évidemment que Djokovic devienne le plus grand tennisman de tous les temps. En termes de chiffres en tout cas. Pas le plus grand en termes d’aura, de charisme et de popularité, mais le plus grand en termes de palmarès. Et ça, personne ne pourra lui enlever. </span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br />Il lui aura donc fallu deux Grands Chelem, l’un en Australie et l’un à Paris, pour défoncer LE record qui compte le plus dans le monde de la petite balle jaune. Celui du nombre de Majeurs. Il a eu la chance de tomber sur deux éditions moisies, marquées par un manque flagrant de concurrence, pour parachever son œuvre et régner sur la planète tennis pour immensément longtemps, voire pour l’éternité.</span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br />Celui qui pourra espérer battre ce record n’est certainement pas né et peut-être même pas dans les couilles de son père. Certains me parlent de Carlos Alcaraz, il est doué bien sûr mais je demande quand même à voir sur la longueur. Car pour espérer atteindre un tel chiffre, totalement ahurissant, il convient de traverser au moins trois générations de joueurs et de régner sur ce sport pendant plus de quinze ans, le tout en étant préservé par les blessures. Tout un programme…</span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d; font-family: arial; font-size: small; font-weight: normal;"><br />Voilà, Novak Djokoboss l’a fait. A la retirette souvent. Sans panache ni fair-play quasiment toujours. Sans génie ni paillettes. Contre un public hostile. Mais il l’a fait. Avec un mental de fer, un jeu solide et une rage de vaincre incroyable. Bref, il nous encule tous. Profondément. Éternellement. Bravo et respect à lui. </span></h2>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com104tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-71819473857381489132023-02-12T16:55:00.008+01:002023-02-16T23:16:21.263+01:00 Open d’Australie 0 – Coupe Davis 100 <div style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRlcCWmnunqp4TRN3V1uXt8M3a2XYiQ7CPNbHxDtyo5HTmj4nLWdeigIbiO8RZXvMIn2tBnVaSK7qRdh9vU2v_Er4Ra0unFZGR7sP0DAoJL5yBpMcXodjm7OlCthty-lj6P8O2WbmEjZKaVm86xYLRrSYCVJfQBvUWnVWlDWnE1Yih9XkvQw/s1280/Stan_victoire.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRlcCWmnunqp4TRN3V1uXt8M3a2XYiQ7CPNbHxDtyo5HTmj4nLWdeigIbiO8RZXvMIn2tBnVaSK7qRdh9vU2v_Er4Ra0unFZGR7sP0DAoJL5yBpMcXodjm7OlCthty-lj6P8O2WbmEjZKaVm86xYLRrSYCVJfQBvUWnVWlDWnE1Yih9XkvQw/s320/Stan_victoire.jpg" width="320" /></a></div></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Ça ne sera une surprise pour personne, mais autant dire que j’ai eu cent fois plus de plaisir et d’émotions à suivre ce crouille week-end (enfin, ces crouilles deux jours) de Coupe Davis à Trèves que cette infâme cuvée de l’Open d’Australie. Oui, même amputée de la journée de dimanche, même amputée des matches en cinq sets, même floquée d’une formule ubuesque, cette rencontre entre l’Allemagne et la Suisse m’a tenu en haleine et m’a fait totalement vibrer. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai même fini les bras en l’air, en mode hystérique, suite à ce merveilleux revers de Stan qui lui offrait une balle de match ; une balle de qualification qu’il conclura brillamment. Putain c’était bon, comme une pipe au réveil, comme un léger remake de l’époque de l’âge d’or du tennis helvétique. Toute proportion gardée évidemment.<br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Que ce fut beau de retrouver de la tension, de l’excitation, des supporters bruyants, parfois peu fair-play, dans cette petite mais sympathique salle de Trèves. Laquelle s’est même muée en chaudron lors des moments chauds de cette magnifique confrontation. Et des moments chauds, il y en a eu : ces deux matches remportés par l’héroïque Marc-Andrea Hüsler, dont LE chef d’œuvre du week-end face à Zverev, ce double tendu comme le slip d’un hardeur avant un gang-bang, et bien sûr ce cinquième match décisif où Stan est redevenu Stan The Man, en sauvant notamment deux balles de break au début d’un troisième set mal embarqué. J’en ai hurlé ma joie dans ma cabine de commentateur, ne manquant pas de narguer ces journalistes allemands, bêtes à manger du foin, qui commençaient à me chauffer. Alors certes, c’est une victoire contre le numéro 91 mondial dans une salle de gymnastique, pas un triomphe contre Tsonga devant 27'000 spectateurs à Lille, mais ça va lui faire un bien fou à notre Stan national, j’en suis persuadé.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">A côté de ça, que dire de la cuvée 2023 de l’Open d’Australie, une édition triste comme un Grand Prix de Formule 1 commenté par </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Jacques Deschenaux</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> ? Un tournoi absolument abject et sans le moindre intérêt. La faute à un Djokovic trop fort et à une adversité beaucoup trop faible, symbolisée par l’effondrement de Stefanos Tsitsipas en finale, sans oublier ce huitième de finale contre de Minaur (6-2 6-1 6-2), ce quart face à Rublev (6-1 6-2 6-4) et cette demi contre Paul (7-5 6-1 6-2) où le coton-tige a gagné sur une jambe, en sifflotant <i>La Ballade des gens heureux</i>. Bon ok, ces trois joueurs font autant peur qu</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’un braquage avec des pistolets à eau orchestré par deux puceaux de 8 ans et demi... </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Des matches à sens unique qui ont donc rendu ce tournoi complètement inintéressant. Pour dire, le joueur qui a fait le plus le spectacle à Melbourne n’est autre que… Andy Murray. Quand tu dois compter sur un Ecossais au look de croque-mort pour faire le show et sauver ton tournoi de l’indifférence totale, ça situe le niveau du truc. </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Ainsi donc, l’homme de tous les records semble plus affûté que jamais et empile un 22ème sacre en Majeur, revenant ainsi à la hauteur de Rafael Nadal. Le dépassera-t-il cette année ? Vu son niveau à Melbourne et sa motivation, j’en suis certain et je te promets que ça me fait mal de l</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’écrire</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">. </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">D’ailleurs, loin de moi l</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’envie de m</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’auto-congratuler, mais force est de constater que j</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’avais annoncé la couleur </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">sur ce blog, il y a quinze ans en arrière (!), dans un post intitulé <a href="https://marcrosset.blogspot.com/2008/01/" target="_blank"><i>«Le début d'une longue série...</i></a></span></span></span><!--[if gte mso 9]><xml>
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Mais qu</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’on le veuille ou non, le tennisman le plus titré sera Djokoboss.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> Enfin, on s’en fout complètement, c’est le ski alpin et Marco Odermatt qui nous font rêver désormais ! </span></span></span><br /></div>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com178tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-3318278296299894492022-09-27T11:01:00.007+02:002022-09-27T17:49:42.423+02:00 Une triste fin et un grand avènement <p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-SZ6ZaIsth6bQ-zsoasx6EYZXKivapPlOSiLuZPi_FMLzRHPXDAgJbfAf20ZXlkL2eHnmUH7KQjzgaOi36DfUlBJmjEvn7chOpc0n9kkJjGxO5zMu82eSfBmOtDcKXIAP-homkGxutMEiuhPTiSDuwx1KE5KTiHcVrds-IQbsw-RdmVy7bQ/s1024/Federer_the%20last%20game.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1024" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-SZ6ZaIsth6bQ-zsoasx6EYZXKivapPlOSiLuZPi_FMLzRHPXDAgJbfAf20ZXlkL2eHnmUH7KQjzgaOi36DfUlBJmjEvn7chOpc0n9kkJjGxO5zMu82eSfBmOtDcKXIAP-homkGxutMEiuhPTiSDuwx1KE5KTiHcVrds-IQbsw-RdmVy7bQ/s320/Federer_the%20last%20game.jpg" width="320" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> Ainsi donc, Rodgeur a pris son monde à contre-pied et a décidé de mettre un terme à sa légendaire carrière. Ça s’est passé un crouille jeudi, le 15 septembre pour être précis, à cheval entre le triomphe de Carlos Alcaraz à l’US Open et les funérailles de la vieille, pardon, de la Reine. Dans ce post, je ne vais pas parler de la carrière du Maître, que j’ai commenté à maintes et maintes reprises, mais je tiens à donner mon avis sur cette fin de carrière qui est, selon moi, peu glorieuse. </span></span></span><br /><br /><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Apparemment, Rodgeur n’en peut plus. Son genou lui fait des misères et il n’est plus en mesure de défendre ses chances convenablement. Dont acte. Il connaît évidemment son corps mieux que quiconque, à commencer par le blaireau qui est en train d’écrire ces lignes sur un PC de l’avant-guerre. Reste qu’en tant que fans absolus du Dieu Federer, nous restons sur notre faim. Une petite tournée d’adieux, même sur une jambe, même en ne faisant que des service-volées, n’aurait-elle pas pu être possible ? Apparemment pas, et c’est vraiment dommage.</span></span></span><br /><br /><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Je sais, je suis un romantique à deux balles, un de ces mecs qui regrette la feu Coupe Davis et ces matches en cinq sets sans super tie-break, mais j’aurais adoré le voir disputer un dernier match dans sa Halle St-Jacques, le voir faire ses adieux aux publics de la Rod Laver Arena, du Philippe Chatrier et, surtout, du Centre Court du All England Club. J’aurais évidemment vendu père et mère (et enfants si j’en avais) pour le voir fouler une dernière fois la terre battue de Gstaad et de Genève, voire de Monte-Carlo, Rome ou Madrid. Bref, j’aurais adoré le voir jouer encore quelques matches, quelques sets, quitte à prendre des branlées face à des nobodies.</span></span></span><br /><br /><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">J’aurais aimé voir des foules en délire, des fans hystériques ; des larmes, des cris et des émotions pour tous ceux qui l’ont suivi et idolâtré durant ces plus de vingt ans de carrière. Il n’en sera rien. Le Bâlois a décidé de clôturer cette merveilleuse aventure par un match exhibition dans l’infâme compétition qu’il a lui-même créée : la Laver Cup. L’association avec son meilleur ennemi Rafael Nadal fut un joli clin d’œil, les émotions furent poignantes et sincères, mais perso, ça m’en a touché une sans faire bouger l’autre. Bref, finir ainsi pour une légende comme Rodg, c’est un peu comme si Rocco Siffredi avait arrêté sa carrière en roulant des pelles à un second rôle dans <i>Hélène et les Garçons.</i></span></span></span><br /><br /><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Je sais bien qu’il n’y a pas de «bonne» fin de carrière. Ces fins de carrière sont souvent pathétiques, poussives, inutiles, à l’image de la mienne. Mais le Maître n’est pas monsieur-tout-le-monde et, pour son histoire, pour tout ce qu’il a apporté au tennis, le dernier jeu de sa carrière aurait mérité un autre scénario. A vrai dire, sa carrière aurait dû se terminer par un vingt-et-unième Majeur le 14 juillet 2019. Putain Rodgeur, tu vas nous manquer. Tu nous manques déjà !</span></span></span><br /><br /><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Allez, un dernier mot pour conclure ce post qui donne autant de rêve que les familles Pogba et Rabiot réunies. Bravo Carlitos ! L’Espagnol est donc devenu le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire du tennis, le tout en remportant la première finale de Grand Chelem d’une carrière qui s’annonce gigantesque. Comme je l’ai déjà dit à la télé, ce mec est un doux mélange de Federer, de Djokovic et de Nadal. De Federer pour son jeu, de Djokovic pour son mental et de Nadal pour son docteur. Ok, je sors.</span></span></span><br /><br /><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Roger Federer a pris sa retraite, Stan Wawrinka est toujours à la recherche d’un premier titre depuis 2017 et la Suisse a bataillé en Equateur pour sauver sa place dans le groupe mondial. De leur côté, les crevettes à l’ail s’offrent l’avènement du champion de demain alors que le champion de maintenant est toujours en activité et en course pour de nouveaux records. Suisse 0 – Espagne 2. Réveillez-moi quand ce cauchemar sera terminé. A bientôt peut-être. </span></span></span></div><p></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-26100138786153869072022-07-20T12:50:00.013+02:002022-07-20T14:41:54.466+02:00 22 – 21 – 20 <div style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwzwLDS0F_V_M_1FKKJbh22-f_J0sWxXJCx96-PueiaD_YHhmz4QTdnPLKx3T7iUChP8XWofvKHOrDkYSApbn2_j5YI5Xl_1_DMXrg7rMhd86utshoKDnmrYF04tWKW5U7gAabkKqsWgUi3dYVdRgK2k-bo4TiZTFLqBtCw9aNOzPseEL5Eg/s752/Djokovic_WIMB2022.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="423" data-original-width="752" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwzwLDS0F_V_M_1FKKJbh22-f_J0sWxXJCx96-PueiaD_YHhmz4QTdnPLKx3T7iUChP8XWofvKHOrDkYSApbn2_j5YI5Xl_1_DMXrg7rMhd86utshoKDnmrYF04tWKW5U7gAabkKqsWgUi3dYVdRgK2k-bo4TiZTFLqBtCw9aNOzPseEL5Eg/s320/Djokovic_WIMB2022.jpg" width="320" /></a></div></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">En tennis, dans le sport et dans la vie en général, tout va très vite… Trop vite parfois. <br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br />14 juillet 2019, notre Rodgeur national se procure deux balles de match, deux balles pour remporter un neuvième Wimbledon et un vingt-et-unième tournoi du Grand Chelem. Il les foire lamentablement. L’infâme Novak Djokovic, cauchemar absolu de Federer à Church Road (trois finales, trois défaites), retourne la situation et s’adjuge une seizième couronne en Majeur. Une page de la grande histoire du tennis s’est jouée ce jour-là. Au lieu d’un 21 – 18 – 15, on passe à 20 – 18 – 16. Le train était passé pour Rodgeur et ne s’arrêtera plus jamais.<br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br />Nous sommes le 20 juillet 2022, trois ans plus tard. On est en train de cuire comme des merguez, il fait 40 degrés à Londres, la semaine des crétins du Paléo a démarré et la hiérarchie du tennis a été complètement bouleversée. Roger Federer, du haut de ses 40 ans, a totalement disparu des radars, à tel point qu’il ne figure même plus dans les tabelles de l’ATP. Les premiers Suisses du classement se nomment désormais Huesler (99e), Laaksonen (108e) et Stricker (180e), à qui l’on souhaite évidemment autant de réussite qu’à leurs prestigieux aînés.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br />Le train est donc passé et a même écrasé notre si belle gare en passant. Une gare flamboyante à l</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’époque, mais qui ressemble aujourd</span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’hui au mieux à un abribus de la banlieue genevoise, au pire à la gare de triage de Denges.</span></span></span></span></span></span> Depuis ce funeste 14 juillet 2019, le pire jour de ma vie juste avant celui où je me suis pété le poignet contre un panneau publicitaire à la Hopman Cup, onze tournois du Grand Chelem se sont disputés. Cinq sont revenus à Djokobite, quatre à Rafael Nadal tandis que Daniil «Calimero» Medvedev et Dominic «Poulidor» Thiem se sont partagés les miettes. Trois ans pour faire passer notre Rodgeur national de recordman de Majeurs à médaillé de bronze. Trois ans durant lesquels on a vu davantage Stan sur les réseaux sociaux que sur les terrains. Trois ans où le Covid a rendu les cons encore plus cons, à commencer par Novax Djokovid, ce qui n</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’est pas un mince exploit</span></span></span>. <br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br />Rien de dramatique non plus. La terre continue de tourner, la température de monter, le Lausanne-Sport de perdre, les Chinois de polluer, les Russes de faire chier, les Américains de provoquer et les Français de se la raconter. L’avenir ? Une tournée d’adieux de Federer qu’on espère réussie et pleine d’émotions, deux ogres qui vont continuer à enquiller les titres et une concurrence qui peine toujours à poindre le bout de son nez. </span></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Entre un Medvedev qui a réussi à offrir deux finales de Grand Chelem à Nadal, un Zverev gravement blessé, un Thiem convalescent, un Tsistipas toujours aussi nul en Majeur et un Ruud au charisme d’un cycliste biélorusse sur le Tour de Romandie, ça fait autant rêver qu’un film de boules avec Ruth Dreifuss et Johann Schneider-Ammann en acteurs principaux, sous-titrage en suisse allemand inclus. L’avenir et les grands titres </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">– à moyen voire long terme </span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">– </span></span></span></span></span></span>semblent désormais promis à des mecs comme Alcaraz, Sinner et autre Auger-Aliassime, à la condition sine qua non que ces derniers musclent leur jeu pour les combats au meilleur des cinq sets. <br /></span></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Allez, je vais retourner sous mon parasol, les pieds en éventail, regarder d’un œil le tournoi de Gstaad, écluser deux-trois bières, éviter de me faire piquer par une guêpe et espérer un peu de fraîcheur. Bel été à toutes et tous ! </span></span></span><br /></div>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com60tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-16949567688402824302022-01-31T18:49:00.011+01:002022-02-01T18:00:56.133+01:00De la grande joie à la grande claque…<p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhJAxklFX0-nEdZGk7QohBA6n2LaHbBQUNvPZ-B6UMRWU61Ly6XlZzUZAdQVhCkwj5ViaCbtxTtIKbD7FXCk6nlPU9Cf08BN_jzHl0qU2FAxT7rRbMRtlC9tj8R-crH2vOrTwS2uNSlZtJBkrG5RYV8kcwqn4_fZDkvoK4k0kMwkADah0M8A=s768" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="768" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhJAxklFX0-nEdZGk7QohBA6n2LaHbBQUNvPZ-B6UMRWU61Ly6XlZzUZAdQVhCkwj5ViaCbtxTtIKbD7FXCk6nlPU9Cf08BN_jzHl0qU2FAxT7rRbMRtlC9tj8R-crH2vOrTwS2uNSlZtJBkrG5RYV8kcwqn4_fZDkvoK4k0kMwkADah0M8A=s320" width="320" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Cet Open d’Australie avait démarré de la meilleure des manières avec l’expulsion du pays du vilain petit canard, j’ai nommé l’innommable Novax Djokovid. Le numéro 1 mondial nous a d’ores et déjà offert le pire soap-opéra de l’année. Une série de troisième zone avec un scénario pourri, des décors de merde et des acteurs médiocres, à commencer par l’infect clan Djokovic qui, depuis sa Serbie natale, a étalé toute sa mauvaise foi. On relèvera quand même un gros point positif : son happy end ! Avec ce retour en avion forcé du coton-tige, sous les applaudissements de toute la planète tennis et les quelques rares sifflets de la communauté serbe et de cet âne de Kyrgios. Quand ton principal défenseur s’appelle Nick Kyrgios, tu sais déjà que tu fais tout faux. Un peu comme si ton avocat s’appelle Marc Dutroux. Bref, on était sereins, rassurés du fait que Djokonaze allait rester à 20...</span></span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Et voilà-t-il pas que celui que personne, mais alors <i>personne </i>n’attendait est sorti du bois pour mettre une immense claque à tous les fans de Roger Federer, moi en premier. Notre Rodgeur national n’est officiellement plus le plus grand joueur de tous les temps et, rien que de l</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’écrire, ça me donne envie de chialer</span></span></span>. Ça ne va évidemment pas changer grand-chose à nos vies. Nos soucis seront toujours les mêmes, nos gueules de bois toujours aussi pénibles, nos réseaux sociaux toujours aussi répétitifs et notre iPhone toujours autant rempli de groupes what’s app à la con. Reste que voilà, celui qui domine le tennis depuis son quinzième sacre à Church Road en juillet 2009 n’est plus au sommet de l’Olympe. Ça fait mal. Très mal même. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, faut-il s’incliner devant l’exploit retentissant du taureau de Manacor ou plutôt regretter le fait que notre Rodgeur national n’est plus le détenteur du record de Grand Chelem ? Un peu des deux. Une chose est sûre, avoir gagné ce 21ème Majeur dans ces conditions-là, suite à un match, que dis-je, un chef d’œuvre de 5h24 (!), une ode au mental et à la gagne, fait de Rafael Nadal le plus grand tennisman de tous les temps. Il devient le GOAT en remportant l’un des plus beaux matchs de sa carrière, si ce n’est le plus beau, dans un stade où il avait subi tant de désillusions avec pas moins de quatre finales perdues, dont deux plus que jouissives face à Stan et Rodgeur (j’en durcis encore).</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Encore plus fort, Rambo réalise cet exploit après avoir pris une pause de cinq mois, puisqu’il n’avait plus disputé de match depuis le début du mois d’août, le tout après un parcours à Melbourne qui n’avait rien d’un long fleuve tranquille, avec notamment Khachanov au troisième tour, Shapovalov en quart, Berrettini en demi et, surtout, le roc Medvedev en finale. Pour ajouter une dose de panache et de mythique à cette histoire incroyable, digne des plus grandes légendes du sport moderne, Popeye a réussi l’Exploit (oui, avec un E majuscule) de remonter un déficit de deux sets à zéro. Franchement, c’est hors du commun et l’avalanche de louanges qu</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>il récolte depuis dimanche </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">est largement méritée. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Note de l</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>auteur : je le concède volontiers, ces deux dernières phrases puent la résignation. Je suis résigné. </span></span></span></i><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Je ne sais d’ailleurs pas comment il a fait pour se remettre de la perte d’une deuxième manche qui lui tendait les bras, galvaudant une balle de set au passage. Je ne sais pas comment Medvedev a réussi à se fourvoyer ainsi, lui qui a raté trois balles de break consécutivement au début du troisième set. Putain de merde, le taureau était à terre, mourant, en sang, prêt à être abattu par celui qui allait devenir double vainqueur en Majeur et futur numéro 1 mondial. Mais voilà, telle une bête blessée, Hulk a réussi à trouver les ressources mentales et physiques pour retourner ce match, bien aidé il est vrai par un public complètement acquis à sa cause, frôlant parfois la correctionnelle. A tel point que le pauvre Russe a fini traumatisé, craquant totalement en conférence de presse et parlant même de faire un break... Allez Daniil, ne déprime pas, lance un coup de fil à Djokobite et demande lui quelques conseils. Être détesté par tout un stade, il sait ce que c’est.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Voilà les gars, une grande page de l’histoire du tennis s’est déroulé devant nos yeux hier après-midi. Il y aura un avant et un après 30 janvier 2022 et, même s</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>il s'est fendu d</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>un superbe hommage sur les réseaux sociaux, Federer doit quand même l</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’avoir mauvaise</span></span></span>. </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Ce 21ème Grand Chelem aurait dû être le nôtre. Ce putain de 21ème Grand Chelem aurait dû avoir lieu le 14 juillet 2019 à Londres. Oui, j’y pense encore. J’y penserai toujours. J’y ai pensé mille fois hier. Le plus grand s’appelle désormais Rafa et il va falloir vivre avec ça. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">PS : c</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>est un post à la con, indigne de ce blog, je sais. Désolé les amis, je</span></span></span></i><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><i><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"> n’</span></span></span>ai juste pas envie. </span></i><br /></span></span></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com109tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-17965060513090426212021-11-22T11:24:00.005+01:002021-11-22T11:27:18.463+01:00 Peng Shuai éclipse un triste Masters<h2 style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1PlQnwaAEIP4caWjvwCvRTcx2kOzEqM1hkCqXfziZVVMG7VXD5H94JrYnqvDpHppPm9qTJDr-nuo9vcPsAVbKfeKZOz7MW-6lDutOaHSD8xGOBoDOpQzvXYJyvZKL6PfM1zyo/s1115/Zverev_Masters2021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="560" data-original-width="1115" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1PlQnwaAEIP4caWjvwCvRTcx2kOzEqM1hkCqXfziZVVMG7VXD5H94JrYnqvDpHppPm9qTJDr-nuo9vcPsAVbKfeKZOz7MW-6lDutOaHSD8xGOBoDOpQzvXYJyvZKL6PfM1zyo/s320/Zverev_Masters2021.jpg" width="320" /></a></div></span></span></span></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span><span style="font-weight: normal;"><span>Cette semaine, le monde de la petite balle jaune a beaucoup parlé de la disparition de la joueuse chinoise Peng Shuai et très peu du premier Masters de l’histoire disputé à Turin, une ville dont la culture tennistique est aussi grande que la culture de la gagne des clubs romands (hockey et football confondus). C’est dire si cette cuvée 2021 du tournoi des «maîtres» – guillemets de rigueur – n’a pas fait rêver les foules. Le public ne s’y est pas trompé et, malgré une superbe salle et une organisation qui a tenu la route, aucun match ne s’est disputé à guichets fermés. L’ambiance n’a d’ailleurs jamais atteint des sommets, pour ne pas dire qu’elle fut complètement merdique.</span></span></span></span></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span><span style="font-weight: normal;"><span><br />Le match qui aurait pu sauver cette semaine ? Le «choc» entre Daniil Medvedev et le régional de l’étape, le très prometteur Jannik Sinner, aurait pu passionner le public italien et les téléspectateurs. Or, pour de sombres raisons financières, cette partie a été programmée le soir au lieu de l’après-midi et n’avait du coup plus aucun intérêt sportif, Sinner ayant remplacé Berrettini après le premier match et ne pouvant plus être qualifié suite à la victoire de Zverev dans la journée. Un détail, me diras-tu, mais vu la pauvreté des rencontres et du casting, les organisateurs auraient au moins pu avoir la décence de réfléchir avec leur cerveau plutôt qu’avec leur porte-monnaie. Bref, une belle bande de bras cassés.</span></span></span></span></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span><span style="font-weight: normal;"><span><br />Un non-tournoi des maîtres qui n’a réuni que deux vainqueurs de Grand Chelem (!) et dont le tableau faisait plus penser à un ATP 500 qu’au bouquet final d’une saison. Un bouquet final qui est d’ailleurs à l’image de la daube servie entre janvier et novembre cette année. Je sais, je suis aigri et frustré de cette saison sans Suisses, et ça ne risque pas de s’arranger avec les années. Comme je l’ai souvent dit, le tennis a vécu son âge d’or et les saisons qui nous attendent ne pourront rien nous offrir de bien excitant, si ce n’est de voir échouer Djokovic dans sa quête aux records. Et à ce sujet, on peut remercier Zverev d’avoir permis à Rodgeur de garder son record de six Masters pour une année au moins. </span></span></span></span></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span><span style="font-weight: normal;"><span><br />Ceci étant, au milieu de tous ces noboby au charisme d’une huître fermée que sont Ruud, Norrie, Hurkacz et autre Rublev, la hiérarchie a quand même été respectée avec une finale entre deux des trois ogres du tennis actuel. Une finale à sens unique, sans la moindre passion ni émotion, qu’Alexander Zverev a très facilement remporté. L’Allemand de 24 ans, qui n’arrive toujours pas à gagner en Majeur, confirme qu’il est bel et bien l’homme fort des tournois au meilleur des trois sets. En tout cas, le protégé de David Ferrer vient de réaliser sa plus belle saison, ponctuée par six titres, dont deux Masters 1000, l’or olympique et son deuxième tournoi des maîtres. </span></span></span></span></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span><span style="font-weight: normal;"><span><br />Voilà, je ne pourrai pas terminer ce post sans dire un gros <i>«FUCK 2021 !»</i>, cette année où Djokobite est passé de 17 à 20, où Wawrinka n’a joué que trois matches (pour trois défaites) et où le fantôme de Federer a pris une affreuse roue de vélo à Wimbledon. Dans ce cauchemar absolu, saluons la magnifique saison de Belinda Bencic, l’arbre qui cache la forêt, brillante médaillée d’or à Tokyo et finaliste de la Billie Jean King Cup. </span></span></span></span></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span><span style="font-weight: normal;"><span><br />Allez, on se retrouve en janvier pour un Open d’Australie qui n’augure rien, mais alors vraiment rien de bon. Des becs et de joyeuses fêtes à toutes et tous !</span></span></span></span></span><br /></h2>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com103tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-64085731494500694392021-09-14T00:51:00.009+02:002021-09-14T13:30:44.329+02:00Djokovic est un humain<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpF-UFhyphenhyphensmnjGCu38-gb0haiflRwE9K-rc5jG4YqQ-IFfnFJPG4B9-Ef15qoiYrya6JSZ9TyxPwrc0Lf19dMfvFNGS0tHHRjNCleoK6ooj6I9JD2JmyEn5CPtK_CR0bt6BdYab/s1189/Djokopleurs.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="669" data-original-width="1189" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpF-UFhyphenhyphensmnjGCu38-gb0haiflRwE9K-rc5jG4YqQ-IFfnFJPG4B9-Ef15qoiYrya6JSZ9TyxPwrc0Lf19dMfvFNGS0tHHRjNCleoK6ooj6I9JD2JmyEn5CPtK_CR0bt6BdYab/s320/Djokopleurs.jpg" width="320" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Et non, Novak Djokovic n’est pas un extraterrestre. Comme toi et moi, il a des émotions, il peut avoir peur, se chier dessus, se liquéfier et perdre ses moyens. Ce rendez-vous avec la grande Histoire du tennis qu’il a magistralement raté le rend finalement plus sympathique, plus proche de nous. Loin de moi l’envie de crier ma flamme au coton-tige, mais je dois avouer que je l’ai trouvé assez touchant dimanche soir. Assez noble dans la défaite, alors qu’il aurait pu réaliser le plus grand exploit de son sport, voire du sport tout court.</span></span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Si je ne devais garder qu’une image de cette finale à sens unique, c’est celle de cette pause à 6-4 6-4 5-4, lorsque les 24'000 spectateurs du Arthur Ashe Stadium se sont mis à acclamer celui que tout le monde adorait détester. Lorsque tout un stade – complètement acquis à sa cause depuis les premiers coups de raquette – a tenté de le pousser vers un exploit impossible. Mais qui, pour ce Djokoboss dont la marque de fabrique est de renverser des montagnes, de retourner des situations complètement improbables, semblait encore à sa portée. Rarement, voire jamais habitué à ce genre de soutien dans un tournoi du Grand Chelem, le numéro 1 mondial a fondu en larmes. On a beau haïr ce mec, le conchier pour toutes les défaites qu’il a infligées au Maître, avec en point d’orgue ce funeste 14 juillet 2019, ces images resteront belles.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Ainsi donc, il n’y aura pas de Grand Chelem calendaire pour l’ennemi juré de Roger Federer et Rafael Nadal. L’exploit de Rod Laver, réalisé en 1969, reste intouchable, inatteignable. Et le restera certainement pour les prochaines décennies. Pourtant, le sosie de Joe Dalton en était si proche. On peut même se demander si cette finale aurait pu tourner en sa faveur avec un deuxième set dans la poche. Ce deuxième set qu’il entamera en ratant cinq balles de break lors des deux premiers jeux… avant de fracasser sa raquette de rage contre le sol, ce qui reste évidemment moins grave qu’une balle balancée en pleine tronche d’une juge de ligne.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">On pourra aussi se demander si son détour par Tokyo, pour y perdre sa crédibilité, son énergie et sa confiance, n’a pas précipité son échec final à New York. Je te rassure, ça reste un souci aussi vital que la programmation du Paléo 2022 ou le nom du prochain coach du FC Sion. Au final, on s’en branle complètement et on est bien content, pardon, on est super HEUREUX, re-pardon, on BANDE COMME DES TAUREAUX à l'idée que Djokobite ne fasse pas la une des journaux mondiaux cette semaine. Les dieux du tennis que sont Rodgeur et Rafa ne méritaient pas ça. Leurs fans que nous sommes non plus. Le Serbe finira bien par nous la mettre (et nous l</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>a d'ailleurs bien mise par le passé), mais il n</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span></span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">aura au moins pas le plaisir de le faire suite à un Grand Chelem calendaire. On se console comme on peut. Avec ou sans lubrifiant.<br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Merci Daniil Medvedev donc. Oui, il convient de terminer ces quelques lignes en félicitant celui qui a permis aux 99% des fans de tennis de se réveiller avec le sourire ce matin. Putain les gars, on n</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>a jamais autant aimé un mec qui ressemble à un croque-mort. Ce grand échalas au jeu désarticulé et </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">au charisme d’une motte de beurre </span></span></span>offre un premier titre majeur à cette génération de losers qu’on a surnommé la NextGen, ces petites bites sans caractère habituées à perdre leurs moyens dès que la pression monte. Le lauréat du dernier Masters a réussi là où tous les autres, Zverev et Tsitsipas en tête, se sont plantés : gagner un titre du Grand Chelem face à l’un des trois monstres sacrés. Ce Russe aux airs de Fantomas ne fait rêver personne, y compris sa loge garnie de trois pelés, mais son jeu est solide et son mental semble tenir la route. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, bravo à toi, le grand pin de Moscou, le Pierre Richard de la petite balle jaune. Et encore merci d’avoir permis au tennis de rester à 20 – 20 – 20. Jusqu’en janvier en tout cas. Et plus si affinités.</span></span></span><br /></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com50tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-8434712640583431872021-08-08T16:39:00.007+02:002021-08-09T20:12:12.515+02:00 40 !<div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: left;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD2-_YTBNWXcMNtBVOzVfsISP80cEkXt5IXc-Jt1MD64ORng-CGVvC1Cp5UNi3OzzMEkXK-WVREyZ6qLgKYQeOaJspXJYbaW8gyD-C2zSOnmVSKXca8L6EZzrghE-okSE8ayw_/s1200/roger-federer-2003-wimbledonjpg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="926" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD2-_YTBNWXcMNtBVOzVfsISP80cEkXt5IXc-Jt1MD64ORng-CGVvC1Cp5UNi3OzzMEkXK-WVREyZ6qLgKYQeOaJspXJYbaW8gyD-C2zSOnmVSKXca8L6EZzrghE-okSE8ayw_/s320/roger-federer-2003-wimbledonjpg.jpg" width="247" /></a></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Cher Roger, cher Ami, cher Dieu, </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Aujourd’hui, tu fêtes tes 40 ans et franchis cette barre symbolique de la quarantaine. Un si bel âge et une étape si importante dans la vie d’un homme et d’un sportif. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Afin de marquer le coup sur ce blog que je tiens depuis août 2006, j’ai eu l’idée de lister les dix plus belles victoires de ta somptueuse carrière. Un choix évidemment subjectif, influencé par mes émotions sur le moment, que je sois présent dans le stade ou devant ma télé. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">De très grands moments de bonheur que je t’invite à revisiter avec moi, ami lecteur. On démarre par le dixième et on finit par l'Apothéose avec un grand A :</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">10. Federer – Philippoussis 7-6 6-2 7-6<br />6 juillet 2003, Wimbledon – finale</span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Comme ta première fois au pieu, là tu es venu en moins de 30 secondes, ce premier Majeur tient forcément une place à part dans la carrière du plus grand joueur de tous les temps. Je classe ce match «seulement» dixième car les neuf victoires qui suivent me semblent encore plus marquantes que ce premier des vingt Grands Chelem du Maître. A 21 ans, le Bâlois confirme les énomres attentes placées en lui depuis son adolescence. Les images du Suisse à genoux sur le Centre Court sont éternelles. Le début d'une grande aventure et d'une folle histoire d'amour entre Rodgeur et tous ses fans, tout son pays. <br /></span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">9. Federer – Del Potro 3-6 7-6 19-17<br />3 août 2012, Jeux Olympiques – demi-finale</span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Une demi-finale de tous les superlatifs dans l’enceinte magique de Church Road. Les deux joueurs vont livrer un combat épique de 4h26, le plus long match de l’histoire du tennis en deux sets gagnants. 4h26 de coups de martiens, de renversements de situation, de tension et d’excitation. Un thriller qui aurait fait retourner Alfred Hitchcock dans sa tombe, et une médaille d'argent à la clé. Un truc de fou que seul Roger Federer peut nous concocter.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">8. Federer – Agassi 6-3 2-6 7-6 6-1<br />11 septembre 2005, US Open – finale </span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Deux monstres. Deux rock stars. Deux idoles. Le passé, le présent et le futur du tennis. Le plus grand stade du monde. Une date ô combien symbolique. A l’image du Federer – Sampras de 2001, ce duel entre gentlemen marque une passation de pouvoir dans la grande histoire de la petite balle jaune. Deux mythes qui auront profondément marqué et inspiré leur génération. J'avais dégusté ce match comme un vieux Bordeaux qu'on savoure devant un feu de cheminée un soir de neige dans un chalet de luxe. <br /></span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">7. Federer – Soderling 6-1 7-6 6-4<br />7 juin 2009, Roland Garros – finale </span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">L’hymne suisse à la Porte d’Auteuil. Les larmes du Rodgeur. Mes larmes dans ma cabine de commentateur. Le bonheur d’un public complètement épris du Maître. En ce dimanche de grâce, Roger Federer vainc enfin la malédiction et s’offre le dernier Majeur qui manque à sa collection. Si cette finale s’apparente à un chemin tranquille, son parcours jusqu’en finale est aussi fou que chaotique. Il réalise un petit miracle en huitième contre Tommy Haas </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">–</span></span></span> où il est mené deux sets à zéro et 4-3, balle de break </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">–</span></span></span>, élimine Gaël Monfils en quart dans un Philippe Chatrier à 99% pour lui (!) avant de retourner une demi-finale mal embarquée contre Juan Martin Del Porto. Le reste n’est que magie et étoiles dans les yeux.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">6. Federer – Gasquet 6-4 6-2 6-2<br />23 novembre 2014, Coupe Davis – finale </span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Le scénario de ce match n’est évidemment pas le plus fou puisqu’il s’agit d’un véritable monologue du Maître face à un Gasquet à l'image de l'équipe de France et de l'idiot en chef Tsonga : pathétique. Mais il s’agit du plus beau titre en sport collectif de la Suisse, une véritable consécration pour tous les amoureux du tennis helvétique et de cette compétition centenaire. Federer, bien aidé par un Wawrinka en feu durant tout le week-end, offre le Saladier d’Argent à son pays devant un </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">«</span></span></span>kop</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">»</span></span></span> helvétique impressionnant et des spectateurs français en admiration. Et la <i>Ballade des gens heureux</i> devient notre hymne officiel.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">5. Federer – Roddick 5-7 7-6 7-6 3-6 16-14<br />5 juillet 2009, Wimbledon – finale</span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Le score est plus parlant qu’un long discours. Ce jour-là, Roger Federer devient le plus grand joueur de tous les temps en s’offrant une quinzième couronne en Grand Chelem, dépassant ainsi son idole Pete Sampras. Cette finale est un thriller où Andy Roddick est souvent supérieur, et où l’Américain rate notamment une volée «facile» sur une balle de set dans le tie-break de la deuxième manche, qu’il menait 6-2... Le Suisse revient un peu de nulle part et s’offre son sixième Wimbeldon sur son seul break du match, à 15-14 ! Légendaire.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">4. Federer – Djokovic 7-6 6-3 3-6 7-6<br />3 juin 2011, Roland Garros – demi-finale </span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Un monument que la rédaction d’<i>Eurosport</i>, dont les journalistes sont brillants, a classé comme le quatrième plus grand match de l’histoire du tournoi. Ça a le mérite d’être clair. <i>«Un chef d’œuvre de tennis ping-pong sur terre battue, pratiqué par deux maîtres du dur.» </i>Le plus grand match de sa carrière sur terre battue. Ce vendredi-là, sous le ciel menaçant de Paris, le Maître inflige au coton-tige sa première défaite de la saison et l’empêche de battre le record de John McEnroe (42 victoires consécutives). Deux jours plus tard, le Suisse réalise sa plus belle finale à Paris contre Rafael Nadal et doit encore regretter cette balle de set à 5-2 dans la première manche. Popeye la sauvera et gagnera le set 7-5, la messe était dite…</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">3. Federer – Sampras 7-6 5-7 6-4 6-7 7-5<br />2 juillet 2001, Wimbledon – huitième de finale</span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">J’ai des frissons rien qu’en écrivant ces deux noms et en lisant la date de ce match. Le seul et unique duel entre le jeune Rodgeur, 19 ans sur la balance, et le «vieux» Sampras, 29 ans et tenant du titre, sur le plus beau court du monde. Cet affrontement de légende, entre Légendes, est un régal pour les yeux, une ode à l'attaque et au service-volée. C’est Clara Morgane et Megan Fox à poil sur une plage des Maldives. C'est Mozart et Beethoven dans la Chapelle Sixtine. C'est l'Argentine de Maradona contre la France de Zidane à Wembley. C'est un Château Latour 1971 et un Pétrus 1981 à l'Hôtel de Ville de Crissier. A faire bander un mort.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">2. Federer – Nadal 7-6 4-6 7-6 2-6 6-2<br />8 juillet 2007, Wimbledon – finale </span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Le premier Fedal de cette liste, dix ans avant le monument de Melbourne. Un match d’anthologie entre deux joueurs au faîte de leur rivalité, dans un Centre Court de Wimbledon sans toit. Roger Federer, 26 ans, vole sur le court, et signe un cinquième triomphe de suite au All England Club, égalisant le record de Björn Borg. Bousculé, malmené et au bord de la rupture en début de cinquième set, il serre le jeu au maximum avant de dompter l'ogre de Manacor dans la dernière ligne droite. Rafael Nadal est donc très proche de l’exploit. Un exploit qu’il signera en 2008, dans ce qui est et restera probablement à jamais comme le plus grand match de tous les temps.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><b><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">1. Federer – Nadal 6-4 3-6 6-1 3-6 6-3<br />29 janvier 2017, Open d’Australie – finale </span></span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">La plus belle victoire, la plus mythique, la plus magique, la plus légendaire, la plus mémorable, la plus exceptionnelle, la plus bandante, la plus folle, la plus renversante, la plus inattendue, bref, la plus <i>TOUT </i>!!!!! LE chef d'oeuvre de sa carrière, après une pause de six mois sans avoir touché une raquette. Frédéric Beigbeder en parle dans son dernier livre, page 120, comme l’une des principales raisons de vivre. Le cinquième set est d'ailleurs le plus dingue de toute sa vie. Mené 3-1 par un Rambo en transe, le Maître trouve les ressources pour revenir de l'enfer et inscrire... 5 jeux de suite (dont LE point du siècle) et conclure cette finale sur un dernier coup droit sur la ligne. J’avais énormément pleuré ce jour-là. Comme des millions de fans de Roger Federer, scotchés devant leur écran après un tel spectacle. J'en durcis encore.<br /></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjMTAjBEA_KQzTqoVo1txHMmfBN5jUrCrX6Xcg4Xd5xiZnK6oSYiBIJ0LCkTBRvfCutQ2kiM-36OJnls1f03cZ7v-ohzyFspTbJMYoGnQ5WMXgMuT1DyOYnBJo0B8fNFRPbRD2/s525/Federer_2017.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="525" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjMTAjBEA_KQzTqoVo1txHMmfBN5jUrCrX6Xcg4Xd5xiZnK6oSYiBIJ0LCkTBRvfCutQ2kiM-36OJnls1f03cZ7v-ohzyFspTbJMYoGnQ5WMXgMuT1DyOYnBJo0B8fNFRPbRD2/s320/Federer_2017.jpg" width="320" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Voici donc ce que je considère comme les dix merveilles du Maître. Il y aurait évidemment pu en avoir d'autres, comme le Federer – Murray de Wimbledon 2012, le Federer – Nadal de Wimbledon 2019, l'autre Federer – Nadal du Masters 2010, l'énième Federer – Nadal à Bâle en 2015. N'hésite pas à commenter, à débattre s'il le faut et à me donner ta liste. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Joyeux anniversaire à toi, notre Rodgeur international ! Et merci pour toutes ces émotions, tu resteras toujours le plus grand à nos yeux. On t'aime si fort.<br /></span></span></span></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com72tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-58527009484362942112021-08-02T19:34:00.006+02:002021-08-02T20:32:35.377+02:00BELINDOR<div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifP-Uh_4cUBSzkoiyiBiyahYCJxnG735rTmqQvnCJEB8hNNm1xSHLt5DX_oQVhkP_htxnnJD945ip_iA2hycSCfLQbArLVN9Jg1_8iPPgw3rmyVAH8PrpfQXuH-TGb0YO3pMdi/s1600/BELINDOR.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1066" data-original-width="1600" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifP-Uh_4cUBSzkoiyiBiyahYCJxnG735rTmqQvnCJEB8hNNm1xSHLt5DX_oQVhkP_htxnnJD945ip_iA2hycSCfLQbArLVN9Jg1_8iPPgw3rmyVAH8PrpfQXuH-TGb0YO3pMdi/s320/BELINDOR.jpg" width="320" /></a></div></span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;">Incroyable Belinda Bencic, ou Belindor ! En cette année si triste pour le tennis helvétique et le tennis tout court, la St-Galloise nous a offert la plus belle – et l'unique – satisfaction de cette saison, et plutôt deux fois qu'une une. Alors que personne, mais alors <i>personne </i>ne l'attendait, la chouchou de Martina Hingis et Roger Federer a réalisé la semaine de sa vie dans la cuvette suffocante de Tokyo. Une aventure aussi folle qu'improbable, où la Suissesse de 24 ans a puisé tout au fond de ses réserves pour cueillir le plus grand titre de sa carrière. Et devenir ainsi championne olympique de tennis en simple, 29 ans après le soussigné. <i>« C'est iiiiiiiiimmense ! »</i> comme l'a hurlé l'excellent Mathieu Germanier au micro de la <i>RTS</i>.<br /><br />Non contente d'avoir raflé l'or en simple, Belindor est allée chercher la médaille d'argent en double, aux côtés de la pétillante Viktorija Golubic. L'ancienne quatrième mondiale s'est ainsi envoyée des journées de dingue, avec un match en simple suivi d'un autre en double, souvent sur des courts reculés qui me faisaient penser à des rencontres de Coupe Davis au Zimbabwe ou en Indonésie (si si, on a affronté ces deux pays durant la campagne de 1994...). Bref, une semaine de rêve pour Belindor et Viktorija, qui ont puissamment fait honneur au blason du tennis suisse, lequel est beaucoup moins flamboyant depuis quelques mois. Bravo les filles !</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;"><br />Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, le simple messieurs nous a également réservé une belle surprise, avec l'élimination aussi surprenante que peu glorieuse de Novak Djokochocolat. Le numéro 1 mondial, qui débarquait au Japon avec une confiance et un melon inversement proportionnels à sa cote de popularité, est tombé de haut. De très très haut. Alors qu'il s'était promené durant les premiers tours et qu'il menait 6-1 3-2 service à suivre, le coton-tige s'est complètement effondré en demi-finale face au valeureux Zverev. Coup de barre physique ou excès de confiance ? Probablement un peu des deux, mais surtout physique je pense. <br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;"><br />La suite ne fut qu'étoiles dans les yeux et réjouissances pour les nombreux haters du Serbe : ce dernier n'a même pas réussi à offrir une médaille de bronze à son pays, perdant son self-control et surtout son tennis face à sa quasi bête noire Carreno Busta (l'homme qui l'avait fait disjoncter à l'US Open) avant de pathétiquement déclarer forfait pour son match de double mixte – synonyme de bronze aussi – quelques heures plus tard. Sympa pour sa pauvre partenaire, laquelle a reçu un magnifique lapin au chocolat de la part du sosie de Joe Dalton... Les Jeux Olympiques et Djokovic, c'est décidément comme le tennis français et les victoires en Grand Chelem, les clubs romands de hockey et les titres de champion, Guy Parmelin et la langue de Shakespeare, Tiger Woods et la fidélité, ou l'Angleterre et les séances de tirs au but. <br /><br />Pas de Golden Slam pour Djokobite, deux médailles pour une délégation suisse au taquet durant ces joutes : cette semaine fut vraiment délicieuse. Pour conclure, mention à Alexander Zverev, si décrié sur ce post, si inconstant depuis trois ans et, il faut le reconnaître, si talentueux quand son corps et sa tête répondent présents. L'Allemand de 24 ans remporte lui aussi le plus beau titre de sa carrière – même si sa victoire au Masters n'est pas loin derrière – et fait taire ses nombreux détracteurs. Place désormais à la tournée américaine et cet US Open qui promet quelques émotions et où le seul intérêt sera de savoir si Novak Djokovic peut réaliser ce fameux Grand Chelem calendaire. S'il le fait, autant dire que son couac olympique sera vite oublié. </span></span></span><br /></div>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-58232406305169177342021-07-12T21:36:00.006+02:002021-07-13T11:01:33.813+02:0020 – 20 – 20 <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl93u11P9JMXTOCBL7y4eXzABVEc034Hp_e_qJTLn1ZhLAfwWCdw2eecHeQHUPsPOou5FMFdjBX3dcd6cusgg8epT987urXTnMehEw0Tpj7pyKc5n4y3c-AkhvzVX1P_qFdsSs/s1296/Djokoboss.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl93u11P9JMXTOCBL7y4eXzABVEc034Hp_e_qJTLn1ZhLAfwWCdw2eecHeQHUPsPOou5FMFdjBX3dcd6cusgg8epT987urXTnMehEw0Tpj7pyKc5n4y3c-AkhvzVX1P_qFdsSs/s320/Djokoboss.jpg" width="320" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Ce qui devait arriver est arrivé, et même un peu plus vite que prévu. Novak Djokovic – ou Djokoboss – a donc égalé ses deux meilleurs ennemis Roger Federer et Rafael Nadal dans leur course effrénée aux titres du Grand Chelem. Il y a désormais trois géants sur le toit du tennis mondial, trois monstres sacrés qui, chacun à leur manière et avec leur classe respective, marqueront l’histoire de la petite balle jaune à tout jamais. Toutefois, soyons honnêtes, de ces trois-là, on retrouve aujourd’hui un cannibale serbe prêt à tout dévorer sur son passage, un végétarien espagnol qui se contente de brouter de la terre battue (et encore) ainsi qu’un ancien boulimique helvétique devenu depuis trois ans complètement anorexique.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">En vingt Majeurs comme en mille, inutile de dire que l’actuel numéro 1 mondial et patron incontesté du circuit ne va pas s’arrêter là, tandis que ses deux rivaux semblent soit dépassé, soit cramé (soit les deux…). Après son coup d</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’éclat</span></span></span> à Paris, où il a quand même été grandement chahuté en huitième, demi et finale, le coton-tige s’est promené sur le gazon du All England Club. Le sosie de Joe Dalton a égaré deux petits sets, l’un au premier tour et l’autre en finale </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">–</span></span></span> surtout par manque de concentration </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">–</span></span></span> mais n’a jamais, mais alors <i>jamais </i>tremblé. Sa finale contre Matteo Berrettini ? Un modèle de gestion et de science du jeu, où le protégé de Goran Ivanisevic n’a eu qu’à élever son niveau lors des moments clés pour facilement prendre le dessus contre ce finaliste «par défaut». Loin de moi l’envie de railler l’Italien, mais force est de constater qu</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>il donne autant de rêve que les trois derniers tireurs de pénalty de l’Angleterre.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Qu’ajouter d’autre sur ce sacre aussi peu surprenant qu’une défaite des Three Lions en finale ? Rien. Comme annoncé dans mon dernier post, le Serbe file tout droit vers un Grand Chelem calendaire et un exploit absolument hors du commun. Quand je vois l’état misérable de la concurrence et le énième burnout de cette pathétique NextGen, symbolisée par un Thiem blessé, un Medvedev fatigué, un Zverev affligeant et un Tsitsipas traumatisé, je me dis que Djokovic possède une énorme marge de manœuvre. Une marge de manœuvre XXL. Genre Rocco Siffredi à un concours de bites organisé par trois Coréens et deux Vietnamiens. Ou Bill Gates à un Trivial Pursuit contre Paul Pogba, Nabilla et Barthélémy Constantin.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">J’espère évidemment me tromper, je rêve qu’un jeune aux dents longues me fasse mentir et sorte le match de l’année à Flushing Meadows. Je rêve qu’un Shapovalov, un Sinner ou un Auger-Aliassime pose ses couilles sur le Arthur Ashe Stadium et nous offre l’une des rares émotions de cette triste saison. Mais sincèrement, j’y crois autant qu’à un triomphe de l’Angleterre lors d’un grand tournoi. Oui, j’en remets une couche sur ces Britons que je conchie au plus haut point. Franchement, ces charlots ont joué six de leurs sept matches à domicile, menaient 1-0 après 2 minutes en finale et avaient tout un stade, tout un pays derrière eux, avant de se liquéfier totalement et de présenter la séance de tirs au but la plus désastreuse de l’histoire, juste derrière celle de la Nati en 2006 à Cologne. Les Anglais ont inventé le football, ils ont aussi et surtout inventé la lose. Et ils cultivent remarquablement cette attitude depuis 1966, de génération en génération.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Allez, j’en ai assez dit, j'en ai le ras-le-bol, la coupe est pleine. La semaine s’annonce de nouveau pluvieuse et affreuse, Roger Federer a pris une roue de vélo à Wimbledon (désolé, je n’ai pas la force de revenir sur son parcours) et notre «été» sera désormais égayé par un Tour de France où les Suisses brillent autant que sur les courts de tennis et par des Jeux Olympiques à huis clos. Je me réjouis déjà d’éteindre ma télé. </span></span></span><br /></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com31tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-8600165930008379312021-06-14T15:39:00.007+02:002021-06-15T09:39:19.850+02:00 Federer en panne, Nadal en deuxième, Djokovic en cinquième<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2ehyphenhyphenA6OqhXFS3FkmpeM8AqASP4XHMdjSjsl0VmK1j7DxllhORvavfcrpuOXAkbU86LJI2gKfAhExkGKbRFY6tDcpIU0Nbu6hAagG3hL5sBdg6Ebf1NrDOQVfk-8_6ARPur_wj/s720/Djoko_no1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="651" data-original-width="720" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2ehyphenhyphenA6OqhXFS3FkmpeM8AqASP4XHMdjSjsl0VmK1j7DxllhORvavfcrpuOXAkbU86LJI2gKfAhExkGKbRFY6tDcpIU0Nbu6hAagG3hL5sBdg6Ebf1NrDOQVfk-8_6ARPur_wj/s320/Djoko_no1.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Si l’on devait comparer les monstres sacrés du tennis à trois voitures sur une autoroute, ça donnerait plus ou moins ça : Roger Federer, du haut de ses presque 40 ans, me fait penser à une somptueuse Rolls-Royce… en panne sèche. Depuis son vingtième sacre en Grand Chelem à l’Open d’Australie 2018, le Maître n’avance plus. Le Bâlois aurait pu, aurait dû s’offrir un 21ème Majeur le 14 juillet 2019 à Church Road, mais sa nervosité et Djokobite en ont décidé autrement. <br /><br />A Paris durant cette quinzaine, le plus grand joueur de tous les temps (profitons de pouvoir encore l’écrire…) a fait plutôt bonne impression, passant trois tours assez piégeux avant de déclarer forfait en huitième de finale. Une décision qui n’a évidemment pas plu à tout le monde, notamment aux organisateurs, mais Rodgeur connaît son corps mieux que quiconque et il serait injuste, voire complètement con, de lui adresser le moindre reproche. Le seul objectif de sa saison reste Wimbledon. Cette montagne me semble aujourd’hui trop haute pour lui, mais bon, ne sait-on jamais, sur un malentendu, si toutes les étoiles sont parfaitement alignées… <br /><br />Rafael Nadal, lui, roule en deuxième et me fait penser à une Range Rover transpirante et bruyante. La voiture tout terrain qui peut rouler partout, en particulier sur les chemins boueux et les routes en terre. Le taureau des Baléares a subi la troisième défaite de sa carrière à Roland Garros. Et sur ces trois revers, deux tiers sont l’œuvre de son meilleur ennemi Novak Djokovic. Cette incroyable demi-finale, disputée en night session, reste LE monument de ce tournoi. Et certainement un des duels les plus marquants de ces dix dernières années à la Porte d’Auteuil. <br /><br />Une ambiance fantastique, un troisième set d’anthologie, des coups venus d’ailleurs, une tension à son paroxysme et, cerise sur le gâteau, la dérogation de l’Elysée afin de laisser les spectateurs rester dans l’enceinte, alors que le couvre-feu est à 23 heures en Île de France. Bref, un truc de fou qui fera date et, au final, une méchante baffe pour l’Espagnol, qui reste ainsi bloqué à 20 Majeurs (tant mieux pour nous).<br /><br />Novak Djokoboss, c’est le mec qui se la pète, le beauf que tout le monde déteste, mi-connard mi-blaireau, mais qui est plus fort et plus rapide que les autres. </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">C’est </span></span></span>la Ferrari blanche qui déboule à 280 km/h sur une autoroute allemande. C’est Beat Feuz à Kitzbühel, Usain Bolt à Berlin, Michael Phelps à Pékin, Lewis Hamilton à Silverstone ou un éjaculateur précoce dans le lit de Jessica Alba. Bref, ça va vite, ça déchire tout sur son passage et, tel un tsunami, la deuxième vague pourrait faire encore plus mal. La deuxième vague ? C’est Wimbledon et l’US Open qui se profilent, deux tournois qui pourraient lui permettre de réaliser un double exploit absolument hors du commun : dépasser le record de Fedal et, surtout, signer le Grand Chelem calendaire. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">On n’y est évidemment pas encore mais nul doute que la perspective de réaliser un tel truc doit lui trotter dans la tête. Un exploit que seuls Donald Budge (1938) et Rod Laver (1962 et 1969) ont réussi à accomplir. Bon, à une époque où l’on jouait avec des raquettes en bois, des pantalons blancs et où trois des quatre Majeurs se disputaient sur gazon… Bref, comparer un Grand Chelem dans les années 60 par rapport aux années 2020, c</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’est aussi pertinent que comparer le football masculin et féminin. </span></span></span><br /><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br />Que dire sur ce 19ème sacre en Majeur du numéro un mondial le plus décrié et haï de l’histoire ? Qu’il nous fait chier, bien sûr, mais qu’il faut aussi parfois reconnaître la force mentale et le talent de ce bonhomme. Fait rare, le coton-tige a réussi à gagner deux matches après avoir perdu les deux premières manches : en huitième contre Musetti et, surtout, en finale contre un Tsitsipas alors en feu. Le tout couplé à son récital contre le maître des lieux, pas besoin d’un long discours pour situer la performance du sosie de Joe Dalton, qui devient par ailleurs le seul à avoir gagné au moins deux fois chaque tournoi du Grand Chelem. Le bolide serbe a frappé un grand coup et revient plus que jamais dans le rétroviseur du 4x4 espagnol et de la luxueuse mais vieillissante berline helvétique. <br /><br />Voilà les amis, rien de neuf sous le soleil en somme. Federer est toujours convalescent, Wawrinka est toujours blessé, Djokovic continue d’enquiller les records, la Nati est toujours aussi médiocre et les boîtes de nuit sont toujours fermées. Place désormais à la (courte) saison sur gazon et à ce Wimbledon dont on préfère ne rien y espérer, quitte à être déçu en bien, comme on dit. </span></span></span><br /></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com225tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-60157087209398210552021-05-19T14:04:00.008+02:002021-05-21T16:33:44.400+02:00A l'image du temps, le Maître prend l'eau...<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS3Yxuf6JxJFSLtsgju9o1S2gMVvkSN0vx2_BiOE6xv6bwFvdMSTCfm2jUwswwtyiA9GNpo3UiG9TeBlqBbtDTYPwHF6MXNN3ST1tefdBUTrimVwhC9G7pUPbo7dAXfO7sprQY/s900/Federer_GENEVA.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="490" data-original-width="900" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS3Yxuf6JxJFSLtsgju9o1S2gMVvkSN0vx2_BiOE6xv6bwFvdMSTCfm2jUwswwtyiA9GNpo3UiG9TeBlqBbtDTYPwHF6MXNN3ST1tefdBUTrimVwhC9G7pUPbo7dAXfO7sprQY/s320/Federer_GENEVA.jpg" width="320" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-family: arial;">Et patatras. On s'en réjouissait comme
des gamins lors de leur première boum, comme un puceau qui va enfin
connaître le grand frisson, comme une nymphomane avant un gang-bang, comme un toxico qui va prendre sa première dose après six mois de sevrage, comme un partisan d'extrême droite lorsqu'il
a appris l'élection de Donald Trump ou comme un écervelé qui attend l'émission de Cyril Hanouna. Toutes ces réjouissances ont pris
fin en moins de deux heures, le temps qu'il a fallu au modeste Pablo
Andujar pour sortir notre Rodgeur national en trois sets, le tout devant
une misérable assistance de 100 pelés qui auraient pu largement crier
<i>«remboursez !».</i></span> <br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;">En tant que coorganisateur du tournoi, je rêvais évidemment d'un beau parcours du Maître et d'une victoire finale, histoire d'inscrire son nom au palmarès de notre tournoi. Il n'en sera rien. Roger Federer éliminé sans gloire au premier tour, c'est comme si tu es organisateur d'un festival de musique, que tu arrives à choper les Rolling Stones pour trois soirs et, qu'après 30 minutes de concert, Mick Jagger glisse et se pète une jambe. Et que tout est annulé...</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;">Bref, non content de vivre le mois de mai le plus dégueulasse de tous les temps et de n'avoir même pas la chance de pouvoir boire une bière au soleil, on perd la plus grande attraction de ce Geneva Open comme des nazes. Ça me rappelle l'Euro 2008 de l'équipe suisse de football. On s'en réjouissait aussi comme des gamins, l'aventure n'avait duré que... cinq jours, le temps de perdre comme des illustres connards et des gigantesques losers face aux Tchèques et aux Turcs. Y en a point comme nous. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;">Que dire de plus ? Que je suis aigri ? Que j'ai envie de gifler la première personne que je croise dans la rue ? Ce ne sera une surprise pour personne. Tout ce que je peux ajouter, c'est que je sens que notre Rodgeur est loin, très loin, de sa meilleure forme. Je n'ai pas envie de jouer aux oiseaux de mauvais augure, mais je ne le vois pas gagner un grand tournoi cette année. Peut-être un ATP 250, et encore. J'espère bien sûr me tromper mais franchement, ça pue. Le mec n'a pas joué pendant treize mois, n'a pas passé deux tours en 2021 et fait des pubs à la con pour Suisse Tourisme. Pendant ce temps-là, la concurrence est plus féroce que jamais. Bref, j'ai juste envie de chialer là. Et je n'ose pas imaginer ma gueule lorsque Rafael Nadal soulèvera son 21ème tournoi du Grand Chelem le 13 juin à la Porte d'Auteuil...</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Allez, on essaie de rester positif, même si ce n'est pas évident. Bravo au prometteur Dominic Stricker pour sa magnifique victoire contre Marin Cilic et, surtout, merci à tous pour votre avalanche de commentaires sous mes derniers posts. Vous êtes au taquet les amis et vous faites inversement plaisir qu'Alain Berset et la bande de clowns qui nous dirigent. Djokovic et Nadal continuent de briller, Federer et Wawrinka n'arrivent plus à planter un clou et Genève-Servette a de nouveau perdu une finale de play-off. Une année de merde, dis-tu ? Une immense chierie, répondrais-je.</span></span><br /></span></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com227tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-53400090680731503032021-03-31T23:46:00.007+02:002021-04-17T13:55:08.052+02:00HONTEUX<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLQjwOcCMNzneNEbIbD9dbiTBk5LGuGo8NvERDFWWVunBKQ1Vsr-8jcSdOzurDQI_uJ4zuidQGynNU-DDgObk6Dsgh2YAXLlOQ3-HfbotwJFlXCRKjpyTCP3YB0DR9rDt6mZw_/s1041/Djoko_Rodg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1041" data-original-width="828" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLQjwOcCMNzneNEbIbD9dbiTBk5LGuGo8NvERDFWWVunBKQ1Vsr-8jcSdOzurDQI_uJ4zuidQGynNU-DDgObk6Dsgh2YAXLlOQ3-HfbotwJFlXCRKjpyTCP3YB0DR9rDt6mZw_/s320/Djoko_Rodg.jpg" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Comme dirait mon ami le miston, c’est honteux. Honteux, comme mon silence sur ce blog depuis la finale du Masters. Oui, j’ai honte de vous avoir lâché comme une merde, tel un vilain politicien qui quitte son parti avant une élection importante. Enfin, comparer cet Open d’Australie 2021 à une élection importante, c’est aussi pertinent que comparer le talent de Cristiano Ronaldo à celui de Vincent Rüfli. Non, ce tournoi de petite facture fut le Grand Chelem que j’ai le moins suivi depuis longtemps, très longtemps même, d’où mon absence de commentaires. J’ai bien essayé d’allumer ma télé pour tenter de crocher, rien n’y faisait : l’appel de la sieste, de l’apéro, de Netflix ou même d’une course chez Denner pour aller acheter un déodorant et un tube de Cenovis me détournaient de ce Majeur sans intérêt, sauf celui de savoir qui allait se faire défoncer par Djokobite en finale.</span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> Ce fut Daniil Medvedev (7-5 6-2 6-2 en 1h53, on peut se faire rembourser ?).<br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Honteux donc, ce premier tournoi du Grand Chelem de la saison. Avec une partie du public au départ, avant un huis-clos pendant plusieurs jours, puis de nouveau du public pour les trois derniers jours. Je n’ai pas tout compris, comme je ne comprends pas grand-chose depuis le début de cette crise. On ferme les bistrots depuis cinq mois, mais on laisse les gens s’entasser dans les magasins, les trains ou les parcs. On est en train de détruire toute une économie, d’envoyer des milliers de personnes en dépression et de provoquer des centaines de faillites, le tout pour une maladie dont on a 0,026% de chance de mourir. Bref, j’emmerde profondément la période de merde que l’on est en train de vivre. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Honteux, bien sûr, comme le nom du vainqueur qui est aussi surprenant qu’une élection à la Municipalité de Lausanne. Chez nos amis les pêcheurs, c’est toujours la gauche qui gagne. A l’Open d’Australie, c’est toujours Novak Djokovic qui soulève la coupe. Peut-être pas toujours, mais sur les quatorze dernières éditions du Happy Slam, qui devrait gentiment se trouver un autre nom, le coton-tige en a raflé… neuf. Seuls trois joueurs ont réussi à briser cette hégémonie : Nadal et Wawrinka une fois, </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Federer trois fois</span></span></span>. A noter aussi que le sosie de Joe Dalton, à l’instar de Rafael Nadal à Roland Garros, n’a jamais perdu une finale à Melbourne. Quand on sait que Rodgeur en a perdu quatre à Wimbledon, dont trois sur trois contre Djokobite, ça fait mal au sac.</span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Honteux, comme le début d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’année</span></span></span> de notre Stan national. Le Vaudois n’est clairement pas dans le rythme et enchaîne désillusion sur désillusion. Eliminé au deuxième tour en Australie après avoir misérablement galvaudé trois balles de match, le bison a pris la porte au premier tour aussi bien à Rotterdam qu’à Doha. Un début de saison à l’image de son émission <i>La voix est libre</i> avec Yann Lambiel : nullissime et à oublier au plus vite. Et dire qu’on paie 335 francs par année pour ça… (bon, je ne vais pas cracher dans la soupe non plus, hein) </span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Honteux, comme le vrai-faux retour de notre Rodgeur international. Ce come-back était attendu par tout un peuple, diffusé </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">en direct </span></span></span>sur toutes les chaînes nationales, il aura viré court, comme ta première fois au lit. Une victoire poussive contre Evans, suivie d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’</span></span></span>une élimination sans gloire contre Basilashvili et un forfait à Dubaï. Le Bâlois n’est apparemment pas prêt à enchaîner les matches, ce qui est tout sauf étonnant après une longue absence comme la sienne, sans oublier son âge «avancé»… Bref, on prendra ce qu’il y a à prendre cette saison et on se contentera de miettes, s’il le faut. Les alcooliques diraient : tant qu’il y a l’ivresse. Les fans de tennis répondraient : tant qu’il y a Federer… </span></span><br /><br /><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Honteux, comme le nouveau record de Novak Djokovic, qui a désormais passé 314 semaines sur le trône du classement ATP, soit quatre de plus que le Maître. Un record qui est passé complètement inaperçu et qui prouve – même si on le savait déjà – le profond mépris que ressentent les fans de tennis pour le numéro 1 mondial le plus détesté de l</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’histoire</span></span></span>. Le Serbe va finir par battre tous les records, y compris celui du nombre de Majeurs (facilement même), mais il restera toujours le petit con qu’on adorait enfermer dans les casiers à la récrée.</span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">A bientôt les amis ! Promis, je reviens plus vite la prochaine fois (une phrase qu’il ne faut jamais dire à sa copine). </span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">#honteux </span></span></span><br /></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com133tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-141384649275281132020-11-23T19:15:00.015+01:002020-11-23T22:53:10.275+01:00A chacun sa part du gâteau<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbUGafor-KRgP4NSQq39x88BfKvTK_cKtsouP4M8U72yAl8Fm9cujhiigpHKbGHqm-w6QojY0u3gJK6m68zgIaopW3c_sFTA8T56sWHMCE7p4wLKmLRefeofBCyCUg4MrdJdpQ/s820/Medvedev.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="820" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbUGafor-KRgP4NSQq39x88BfKvTK_cKtsouP4M8U72yAl8Fm9cujhiigpHKbGHqm-w6QojY0u3gJK6m68zgIaopW3c_sFTA8T56sWHMCE7p4wLKmLRefeofBCyCUg4MrdJdpQ/s320/Medvedev.jpg" width="320" /></a></div></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></div><div><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">L’Open d’Australie pour Novak Djokovic, l’US Open pour Dominic Thiem, Roland Garros pour Rafael Nadal et le Masters pour Daniil Medvedev. Les quatre premiers joueurs du classement ATP, non contents d’avoir raflé les trois Masters 1000 de la saison (Cincinnati et Rome pour le coton-tige, Bercy pour Fantomas), se sont donc partagé les quatre tournois majeurs de l’année. C’est assez logique au vu des forces en présence et de la faiblesse de l’adversité. On l’a encore remarqué dans ce tournoi des maîtres, les quatre locomotives du tennis mondial étaient largement au-dessus de la mêlée, mis à part peut-être Tsitsipas qui a réussi à piquer un set à Thiem et Nadal.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Quatre locomotives qui nous ont d’ailleurs offert un superbe bouquet final ce week-end. J’écrivais dans mon dernier post que <i>«ce Masters ne faisait pas bander»</i>, les demi-finales et la finale m’ont réconcilié avec ce tournoi, avec à chaque fois de beaux duels et même un petit monument en ce qui concerne le Thiem – Djokovic de samedi : quel match, quel dénouement, quelle paire de couilles de l’Autrichien ! Comme je l’ai souvent répété à l</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’antenne de </span></span></span>la <i>RTS</i>, la douzième et dernière édition du Masters à Londres aurait mérité une autre ambiance et une autre apothéose que cette finale à huis-clos et cette remise des trophées entre gens masqués... Place désormais à Turin, une ville qui jouit d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’une</span></span></span> aussi grande culture tennistique que Lisbonne et Houston à l’époque, pour cinq ans au moins. J’espère que les Italiens se prendront au jeu, ce qui est loin d’être assuré.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Du
haut de ses 24 ans, Medvedev remporte donc le premier blockbuster de sa
carrière, le tout en ayant battu les numéros 1, 2 et 3 mondiaux sur sa route. Chapeau
le grand pin de Moscou. Sa finale contre Thiem est presque un
copier-coller de sa demi-finale contre Rambo : un premier set mal
négocié, </span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">quelques frayeurs</span></span></span></span></span></span> </span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">et une victoire au tie-break </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span>dans la deuxième manche</span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">, avant </span></span></span></span></span></span>un troisième set de baron, de rouleau-compresseur, où le Russe a étalé sa
science du jeu et son immense palette de coups, se montrant très agressif au filet et finissant par dégoûter des adversaires aussi fébriles qu</span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’un puceau à son premier rendez-vous Tinder</span></span></span>. </span></span></span> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">T’as vu l’impuissance de Popeye samedi soir ? L’Espagnol, dominé dans tous les compartiments du jeu au troisième set, a fini par faire des services-volées (!) pour stopper l’hémorragie. Pareil pour l’Autrichien dimanche, à court d’idée et à court de tout, qui semblait complètement perdu et cramé sur ce court. Le vainqueur de l’US Open perd ainsi une cinquième finale majeure en six participations (#murray, #lendl) et pourra regretter longtemps ce septième jeu du deuxième set. Il aurait pu, il aurait dû faire le break et mener 4-3, service à suivre, mais le protégé de Nicolás Massú a affiché dans ce jeu autant de self-control et de jugeote que Darius Rochebin face à un étudiant de 19 ans.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Medvedev pouvait donc célébrer le plus grand titre de sa carrière par une... grimace. Tcheu la non-émotion du gaillard. L’employé de la Poste qui bat son collègue au flipper, un bon vieux lundi matin à la cafétéria, est plus expressif que Fantomas. Une fois le match terminé, il a dû fêter ça avec son coach et zéro pote autour d’une canette de Red Bull et une assiette de pâtes au beurre. Niveau charisme, on ne comptera pas sur ce grand échalas désarticulé pour faire le spectacle. Niveau tennis, il sera attendu au tournant et devra confirmer ce coup d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’éclat </span></span></span>en 2021. Attention désormais au fameux syndrome Masters qui a méchamment frappé les trois derniers lauréats – Dimitrov, Zverev et Tsitsipas – lesquels ont été incapables de confirmer l’année d’après. Tsitsipas en 2020 ? Un ATP 250 à Marseille et une demi-finale à Roland Garros. Très très maigre pour un mec à qui certains promettaient la lune…</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Voilà les gars, cette saison tronquée, covidée et masquée est désormais terminée et autant dire qu’elle ne manquera à personne, cette connasse. On n’en gardera quasiment aucun grand souvenir. Mon highlight de 2020 ? La disqualification de Djokobite à l’US Open. Un gros point d’interrogation plane désormais au-dessus de la saison 2021, avec un Open d’Australie qui pourrait être reporté à mars ou avril et un calendrier qui sera dès lors complètement chamboulé. Bref, pas besoin de s’appeler Madame Soleil pour prédire un bordel sans nom l’année prochaine. L’année de la troisième vague. On ne s’en réjouit pas.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Allez les amis, je vais quand même terminer ce dernier article de l’année par une note positive : joyeux sixième anniversaire au plus beau succès du sport helvétique ! Eh oui, le triomphe de la Suisse en Coupe Davis et la naissance de la <i>Ballade des Gens heureux</i>, c’était il y a six ans jour pour jour. Putain, j’en durcis encore. </span></span></span><br /></div></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDIWIXf9p7hR46wbU3ia06NPkU3cQyriAsO1EHNVJAyYJg6Qhnt30RF9-3CYa_cmpm81qzMp9E-uHbQslvUXZL8oPx-X2GKW5uhRL1Nu8dfO8J8uFSns-mGPqx9BlYOqyRthWK/s935/Suisse_Coupe+Davis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="935" data-original-width="623" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDIWIXf9p7hR46wbU3ia06NPkU3cQyriAsO1EHNVJAyYJg6Qhnt30RF9-3CYa_cmpm81qzMp9E-uHbQslvUXZL8oPx-X2GKW5uhRL1Nu8dfO8J8uFSns-mGPqx9BlYOqyRthWK/s320/Suisse_Coupe+Davis.jpg" /></a></span> <br /></span></span></span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Merci à tous pour votre passion et vos commentaires, on se revoit en 2021 avec Rodgeur et Stan au taquet !</span></span></span></span></span></span> <br /></span></span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"></span></span></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span><p></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com52tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-41751253553893357562020-11-20T13:51:00.024+01:002020-11-23T18:53:12.268+01:00Touche pas à mes cinq sets !<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF5Zt5t9vAJOzNmEUlIiRbG0-H7BeAOh_jW6SlytZ8yPsWpEpgv-qKvKNy346xdgYVyit0vP995f_uUKeSRsnuYEa2MSCgiuvPOKQPBYO_kbbN1emWUk7KQu0NELMOsJOLHiZC/s1920/Masters+2020.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF5Zt5t9vAJOzNmEUlIiRbG0-H7BeAOh_jW6SlytZ8yPsWpEpgv-qKvKNy346xdgYVyit0vP995f_uUKeSRsnuYEa2MSCgiuvPOKQPBYO_kbbN1emWUk7KQu0NELMOsJOLHiZC/s320/Masters+2020.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Djokobite est un con, un gros con même. Désolé les mecs, j’en remets une couche sur Novak Djokovic, l’homme qui a massacré notre été 2019, le numéro 1 mondial le plus soporifique de l’histoire (à égalité avec Ivan Lendl), le champion du monde de la défense, le superspreader de l’Adria Tour, le roi de la pause médicale, l’agresseur de juge de ligne, l’imposteur qui aimerait dénaturer son sport, notre sport.</span></span><span style="font-size: small;"><br /><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">Ainsi donc, le Serbe s’est déclaré favorable à des matches au meilleur des trois sets en Grand Chelem. Tu me connais, j’ai littéralement bondi de ma chaise quand j’ai lu ces inepties dans la presse. Et je suis sincèrement déçu qu’un type comme Djokovic, qui est censé défendre les intérêts du tennis, ose s’attaquer à l’une des règles les plus ancestrales de la petite balle jaune. Comme l’a très bien résumé mon ami Yves Martin : <i>«Comprenez, j’ai 33 ans. Ça devient compliqué de tenir cinq sets contre Zverev qui en a dix de moins. Je propose de jouer en trois sets pendant quatre ans, puis quatre ans en deux sets, puis en un seul set d’ici à ce que j’arrête. Sinon, comment veux-tu que je batte les records, bordel !»</i> Oui, Novak Djokovic est la personnification de l’égoïste : il ne pense qu’à ses records et à son propre cul, quitte à tuer son propre sport.</span></span><br /><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">Soyons honnête, mon sport préféré a déjà tellement perdu de sa superbe ces trois dernières années que lui amputer deux sets en Grand Chelem serait le coup de grâce, le coup fatal et le corbillard assuré jusqu’à une mort dans d’atroces souffrances. La légendaire Coupe Davis a disparu dans une indifférence quasi générale, l’Open d’Australie a instauré un super tie-break à 6-6 au cinquième set, Wimbledon a ralenti son gazon et imposé lui aussi un infect tie-break à 12-12 au dernier set (ô rage, ô désespoir) alors que l’US Open, où la télévision dicte sa loi depuis bien longtemps, a déjà mis en place un tie-break à 6-6 en… 1970. Dans cette liste aussi joyeuse que le communiqué de presse quotidien de l’OFSP, on notera que seul Roland Garros – c’est à saluer – n’a pas encore succombé aux désidératas des annonceurs et des diffuseurs. Ça ne saurait tarder, même si je sais que Guy Forget – à l’instar de nombreux joueurs français (c’est à saluer aussi) – est un fervent défenseur des traditions tennistiques. </span></span><br /><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">Bref, j’ai mal à mon tennis. Je souffre avec lui. Je chiale en le voyant si mal vieillir, telle une Brigitte Bardot qui, non contente de véhiculer des idées d</span></span><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">’extrême droite, est aujourd</span></span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">’hui aussi séduisante que le nouveau maillot extérieur du FC Sion</span></span></span></span>. Le plus beau sport du monde a vécu son âge d’or, il n’a d’ailleurs fait que monter en puissance depuis les années 70 jusqu’à son explosion planétaire dans les années 2000, période qui a marqué l’avènement de la plus belle rivalité du sport moderne entre Federer et Nadal. Sans vouloir passer pour l’oiseau de mauvais augure, pour le Docteur Raoult du pauvre, l’avenir s’annonce morose, pour ne pas dire sombre. Roger Federer, quarantenaire en 2021, va bien finir par prendre sa retraite. Nadal aussi, même si ses genoux semblent tenir. </span></span><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"> </span></span><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">Du coup, il ressemblera à quoi, le tennis de demain ? Un Djokovic en chef de meute qui fera tout pour tuer les dernières traditions, la disparition des juges de ligne, le point décisif à 40-40, des sets qui se terminent à 4-4, des Grands Chelems au meilleur des trois sets, des joueurs au même profil et un Top Ten cruellement en manque de gueule et de charisme. Ce tennis-là se fera sans moi. Et probablement sans des millions de fans, lesquels se détourneront rapidement d’un sport qui a vendu son âme au diable.</span></span><br /><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">On n’y est pas encore et, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, il reste quatre rencontres à disputer en cette saison 2020 à ranger au rayon des horreurs, non loin du dernier match du Lausanne-Sport à la Pontaise. Alors que Rafael Nadal a validé son ticket pour les demi-finales avec autorité et brio, le coton-tige a bien géré son «quart de finale» face au décevant Alexander Zverev. Un Masters qui promet quelques belles émotions jusqu’à dimanche puisque l’ogre de Manacor rêve de soulever le seul tournoi d’envergure qui manque encore à son palmarès. Ce Masters sans Suisse (une première depuis 2001), sans spectateurs et sans juges de ligne ne fait pas bander, mais il a le mérite d’égayer nos tristes soirées de Suisse romand, privé de sorties et de restos.</span></span><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"> </span></span><br /><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">Allez les amis, bons baisers d</span></span><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">’un</span></span>e ville de Londres bouclée à triple tour ! </span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNFP0l5H2xLMdfwsTrOi9g6izs64U4fkaB4BVKGhl0tYOJIMQAfCh15bg0cK9pdzzw43PfG588fGCFmfCn7wOk1u9f22-zdEWUdkSev3qUg51DGgNX3lFggml47fpo4NLuOb5E/s960/FC+Sion.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="796" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNFP0l5H2xLMdfwsTrOi9g6izs64U4fkaB4BVKGhl0tYOJIMQAfCh15bg0cK9pdzzw43PfG588fGCFmfCn7wOk1u9f22-zdEWUdkSev3qUg51DGgNX3lFggml47fpo4NLuOb5E/s320/FC+Sion.jpg" /></a></div></span></span></div><div><div><p></p></div></div>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-46993079552747741792020-10-13T00:34:00.019+02:002020-10-14T20:26:18.260+02:0020-20<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhepYkF03ORFinOBO5dyUEKusRPdgCC6KF0j58TELrdfc5djYyW2qXriAHCnfk1_inbU_bW8MYVtPz7C_MzGRycrhAbtb7nOONAPm9C-hIB9GiJpUR8uq79xtuMT9tiVk9wvfxm/s1280/Nadal_20.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhepYkF03ORFinOBO5dyUEKusRPdgCC6KF0j58TELrdfc5djYyW2qXriAHCnfk1_inbU_bW8MYVtPz7C_MzGRycrhAbtb7nOONAPm9C-hIB9GiJpUR8uq79xtuMT9tiVk9wvfxm/s320/Nadal_20.jpg" width="320" /></a></div></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Tcheu comme je n’ai pas envie d’écrire ce post. Le truc chiant et ô combien désagréable que tu aurais souhaité ne jamais te coltiner. Comme ta première panne au lit, ta mère qui te surprend en train de te branler sous la douche à 14 ans, ton rendez-vous chez le dentiste pour te faire arracher les quatre dents de sagesse, le soir où tu as fini aux urgences après t</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’être fracassé le nez contre un mur en vomissant</span></span></span>, ou encore les rencontres durant lesquelles Roger Federer a raté des balles de match contre Djokovic en Grand Chelem (je sais, il y en a trop). </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Bref, ce post qui annonce que Nadal est désormais à la hauteur de Federer fait mal aux yeux, mal au bide, mal au cœur. Surtout quand on pense que le Bâlois menait encore 16-6 après son triomphe en Australie en janvier 2010… Oui oui, tu sais aussi bien compter que moi : depuis cette date, son meilleur ennemi lui a infligé un abject 4-14 dans les dents. Si Federer est clairement le Maître des années 2000, il s’est ensuite fait bouffer par ses deux principaux rivaux dans les années 2010, sachant que Djokovid en a remporté 16 pendant ce laps de temps, dont quatre finales au goût très amer contre le Suisse.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"></span><span style="color: #20124d;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">L’histoire du tennis retiendra qu’il y a eu 20-19 en 2019 – après le sacre de Popeye à l’US Open – et qu’il y a désormais 20-20 en 2020. Si la logique est respectée, il y aura 20-21 en 2021, lorsque l’ogre de Manacor aura remporté pour la quatorzième fois son tournoi de la Porte d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’</span></span></span>Auteuil, le tout en se présentant à la conférence de presse d’avant-tournoi dans la peau d’un outsider et en arguant que <i>«non, ça sera très dur de gagner cette année, avec ces balles lourdes et ces conditions de jeu difficiles».</i> Mais oui Rafa, mais oui. Robocop me fait penser à Guy Roux lorsqu’il brillait à la tête de l’AJ Auxerre, faisait trembler certains clubs européens et finissait chaque fois dans le top 3 du championnat de France, tout en déclarant à chaque début de saison que <i>«l’objectif reste le maintien». </i>Bref, Rafael Nadal aime quand même bien nous prendre pour des cons.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Comme redouté, Dark Vador a donc soulevé sa treizième (!) Coupe des Mousquetaires dans le ciel de Paris. A l’image du parcours de Rambo, la finale a ressemblé à une corrida où un matador bourré de testostérones et de tocs a mis à mort une pauvre brebis égarée. Un triste et pâle Djokobite, dépassé par les événements et par le jeu stratosphérique déployé par son bourreau. On en vient presque à regretter que Terminator ait un peu lâché du lest au troisième set et qu’il n’ait pas pu se venger complètement du 6-3 6-2 6-3 ramassé le 26 janvier 2019 en finale de l’Open d’Australie. Quitte à se faire humilier, j’aurais apprécié que ce numéro un mondial décrié et détesté par beaucoup, voire tous, lequel a encore joué au malade imaginaire en quart de finale contre Carreño, prenne une vraie rouste, une vraie correction, une vraie Bayern – Barça, genre un 6-0 6-2 6-1 qui l’aurait hanté pendant très longtemps.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Que dire d’autre sur Rafael Nadal et sur cette finale ? Rien. Les journaux du monde entier se sont chargés d’encenser le Hulk des Baléares, même Rodgeur s’est fendu d’une publication élogieuse, je ne vais pas rajouter une couche à cette branlette collective. Je relèverai juste qu’on vit bel et bien une année 2020 affreusement cauchemardesque, horriblement dégueulasse, marquée par ces annulations d’événements en série, cette parano internationale, ces confinements, ces quarantaines, ces masques, ces checks de coude, ces faillites, ces boîtes de nuit fermées, ces stades vides, ces cotons-tiges dans le nez, ces pertes d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’odorat</span></span></span> et ces cons qui t’engueulent dans la rue parce que tu n’as pas éternué dans ton bras. Ce 20-20 entre Federer et Nadal est donc l’infâme cerise sur ce gâteau à la merde et au Covid.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Voilà les amis, je ne conclurai pas ce post en revenant sur ce Roland Garros irréel, comme l’a écrit un lecteur dans les commentaires. Oui, un Roland Garros irréel avec un tournoi féminin qui a vu une gamine de 19 ans remporter le tout premier titre de sa carrière (!) dans un Grand Chelem (si si, le tennis féminin est un sketch), des matches disputés dans des conditions ubuesques, un vent digne du Creux du Van et un froid qu’on ressentait jusque dans notre salon, avec en point d’orgue ce «fameux» Nadal – Sinner en very night session. On avait aussi l’impression de jouer de nuit alors qu’il faisait jour, avec cet immense toit qui, lorsqu’il est fermé, offre des perspectives et une ambiance totalement différentes. Je me réjouis de voir un match dans un Philippe Chatrier fermé et plein à craquer. Ça sera peut-être en 2022. Ou pas. Ou jamais.</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Enfin, on retiendra aussi les quelques tops et flops de la quinzaine : un Gaston sorti de nulle part, un Sinner prometteur, un Schwartzman déroutant, un Tsitsipás encourageant, un Thiem usé et un Wawrinka pas encore au top physiquement (rien d’étonnant quand tu vois l’été qu’il a passé sur les plages de Cannes…). Hugo Gaston mis à part, on n’oubliera pas de railler une fois de plus le naufrage du tennis français tandis qu’on terminera cet article sur une note positive : la finale 100% helvétique chez les juniors entre Dominic Stricker et Leandro Riedi qui s</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’est soldée par la victoire du premier nommé. Bref,</span></span></span> bravo à lui et merci à tous pour vos commentaires ! On se revoit je-ne-sais-pas-quand et d</span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">’ici là, on essaie de garder le moral.<br /></span></span></span></div></div>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com27tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-64168375826030036512020-09-14T15:16:00.013+02:002020-09-14T15:57:17.609+02:00 La finale des bisounours <p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiws9QsxHBEW4HihUG3mhztDFMKCIzpuv8gg82N-BmoRal2Y4Mjd1M2WPTe9HDWJmpxyAkLYFjyDN_Z0vQiYcFmpdf6Wll5d6OE4mY2j-HRb9aWHneGHdVEiZoGVdFsq99qDQEb/s500/Bisounours.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiws9QsxHBEW4HihUG3mhztDFMKCIzpuv8gg82N-BmoRal2Y4Mjd1M2WPTe9HDWJmpxyAkLYFjyDN_Z0vQiYcFmpdf6Wll5d6OE4mY2j-HRb9aWHneGHdVEiZoGVdFsq99qDQEb/s320/Bisounours.jpg" /></a><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Quand j’écrivais dans mon dernier post <i>«que le moins mauvais gagne»</i>, je ne croyais pas si bien dire. J’aurais pu ajouter : <i>«que le moins nerveux gagne»</i>. Dominic Thiem, perclus de crampes et tétanisé par l’enjeu, a donc remporté son premier titre du Grand Chelem au bout du suspense. Au bout du n’importe quoi même, tant cette fin de match a ressemblé à un immense sketch entre deux mecs incapables d’aligner deux coups gagnants de suite, enchaînant les fautes directes et complètement perdus dans leur tête, le tout dans un stade à huis clos qui sonnait aussi creux que la Pontaise un soir de novembre.</span></span></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;"> «Moi, à mon bisounours, je lui fais des bisous,<br />Des gentils, des tout doux, des géants, des tout fous,<br />Un bisou sur la joue, un bisou dans le cou,<br />Car mon p’tit bisounours, il adore les bisous.»</span></span></i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Alors qu’il semblait totalement cramé, transpirant autant que Rafael Nadal dans un sauna et boitant entre les échanges, l’Autrichien a tout de même réussi à passer l’épaule, bien aidé par un Zverev qui tapait des revers dans le carré de service, qui envoyait des premières balles à 140 km/h et qui, dans ce jeu décisif aussi loufoque qu’irrespirable, a réussi à offrir deux affreuses doubles fautes à son adversaire. En termes de qualité de jeu, ce cinquième set n’était pas loin d’une rencontre d</span></span><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">’interclubs de LNB entre Büsingen et Rapperswil</span></span>. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Alexander Zverev fera des cauchemars de cette finale pendant un moment, lui qui a mené 6-2 6-4 2-1, break en poche, face à un numéro 3 mondial fantomatique. L’Allemand au mental de majorette a encore servi pour le match à 5-3 au dernier set et a alors proposé aux cinquante personnes présentes dans le Arthur Ashe Stadium le jeu de service le plus dégueulasse de cette quinzaine : un coup droit dans les étoiles, un autre coup droit et un revers au milieu du filet, avant une pseudo attaque conclue par une volée absolument abjecte. Circulez, y’a plus rien à voir.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Voilà, on ne va pas faire dix mille théories sur cette parodie de match, mais juste constater que, même dans un stade à huis clos, ces finales de Grand Chelem restent toujours aussi crispantes et difficiles à aborder. Thiem est entré sur le court avec le trouillomètre à zéro, hanté par ses trois dernières finales de Majeur perdues, incapable de gérer son statut de favori. La merde qu’il a présentée durant les deux premières manches aurait sa place au Musée de l’Anatomie Morbide de New York. De son côté, l’outsider Zverev était plutôt tranquille au départ, a joué son jeu sans briller – mais avec sérieux – avant de se liquéfier totalement lorsqu’il s’est rendu compte qu’il pouvait le gagner, cet US Open 2020. On appelle ça la peur de gagner, le petit bras, Joël Gaspoz à Crans-Montana 87, la Nati à Cologne en 2006 ou Roger Federer le 14 juillet 2019. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">«</span></span></span>Moi, à mon bisounours, je lui fais des bisous,<br />Et pour me dire merci, il m’en fait lui aussi,<br />Des gentils, des mimis, des grands et des petits,<br />Car mon p’tit bisounours, il adore les bisous</span></span></i><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><i><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">.»</span></span></span></i> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, on ne retiendra que le nom du vainqueur et c’est donc Dominic Thiem. Bravo à lui quand même, qui mérite ce titre et qui a survolé le tournoi avant son craquage en finale. Celui qui aurait pu devenir le Andy Murray des années 2020 vainc enfin le signe indien et on compte sur lui, désormais, pour continuer sur sa lancée et confirmer qu’il fait bien partie de la race des grands champions en allant terrasser Nadal et Djokovic sur leurs terres. Soyons honnêtes : l’Autrichien est aujourd</span></span><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #20124d;">’</span></span>hui le meilleur allié de Roger Federer. Si le Maître espère conserver quelques-uns de ses records, il devra compter sur un énorme Thiem ces prochaines années. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Allez les amis, merci pour vos commentaires et rendez-vous à Paris pour de nouvelles aventures masquées et covidées !</span></span><br /></p>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com40tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-14820337137692622952020-09-09T20:13:00.008+02:002020-09-10T01:00:01.385+02:00Une grande joie dans un océan de médiocrité <p style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"></span><span style="color: #20124d;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv4XWTqAnM3sb43jXNta9FclN_8rUDlOXl3ZGEpGjCUlpKCaHN8MWBsYb9WM1AHMcdbDnHdm2qinrz5ecoa_4RdnpDLbjwzKZ4hvxa0T-aTomTAsP9GJbWCjLzm-7PNu9egFAx/s800/Djokovic_USO.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="449" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv4XWTqAnM3sb43jXNta9FclN_8rUDlOXl3ZGEpGjCUlpKCaHN8MWBsYb9WM1AHMcdbDnHdm2qinrz5ecoa_4RdnpDLbjwzKZ4hvxa0T-aTomTAsP9GJbWCjLzm-7PNu9egFAx/s320/Djokovic_USO.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #20124d;"> </span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Je ne te le cache pas, alors que je mangeais un Rodizio avec trois amis – dont le pyromane et le colosse – autour d’un magnum de rouge et que j’ai reçu la nouvelle sur mon portable : <i>«Novak Djokovic a été disqualifié de l’US Open»</i>, je suis presque tombé de ma chaise. J’ai tout de suite demandé à allumer la télé du resto et j’ai failli avaler ma picanha de travers quand j’ai vu ces images à peine croyables : cet âne de Djokovid, frustré et énervé après avoir raté trois balles de break, a réussi à allumer une juge de ligne en pleine tronche. Le comble dans tout ça, c’est bien sûr qu’on jouait dans un stade vide ! Et le stade, ce n’est pas le central du TC Cossonay, mais bien le Arthur Ashe Stadium et ses 22'500 sièges…</span></span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, ce dadet aux allures de Joe Dalton avait quatre tribunes complètement vides pour balancer sa balle, il a préféré l’envoyer sur une juge de ligne qui – Dieu merci – s’en sort indemne et qui restera pour longtemps dans le cœur des supporters de Roger Federer et Rafael Nadal. Et dans le cœur de tous ceux qui détestent Djokonaze. Je sais, ça fait du monde, ça fait même 98,5% des habitants de la planète. Pas besoin de rajouter une couche sur cette immense faute professionnelle, sur cette connerie que même Nicolas Anelka et Nick Kyrgios réunis n’auraient pas réussi à concocter. Djokovic qui s’auto-élimine ainsi d’un </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Grand Chelem </span></span></span>qui lui tendait les bras, c’est Dominique Strauss-Kahn qui tente de violer une femme de ménage à quelques mois de la présidentielle. C’est à la fois irréel et tellement jouissif. Dieux du tennis 1 </span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">– bêtise de Djokobite 0.</span></span></span> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Du coup, dans ce tournoi qui ne donne aucun, mais alors absolument AUCUN rêve, il y aura un nouveau lauréat en Majeur, ce qui reste un petit événement dans le monde de la petite balle jaune. Un vainqueur qui sera, quel que soit son nom, à l’image de cet US Open 2020 : sans grand charisme, sans panache et à oublier au plus vite. Reste qu’il serait con pour les Zverev, Medvedev, Thiem et autre Rublev (tcheu ce casting, on dirait le All-Star Game de l</span></span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’</span></span></span>Adria Tour) de ne pas tenter le coup et de s’offrir un bon Grand Chelem au rabais. Au rayon liquidation de chez Maxi Bazar même, n’ayons pas peur des mots. Ce tournoi, c’est comme lorsque tu vas à la Coop à 17h45 un samedi et que tu finis par acheter un produit avec 75% de réduction. T’as un peu honte mais tu le bouffes quand même devant ta télé le soir même. </span></span></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Dominic Thiem, l’homme aux trois finales de Grand Chelem perdues, mériterait de conjurer le sort et de soulever enfin un grand titre, lui qui a aussi craqué en finale du Masters l’an dernier. Et on se dit qu’un Thiem délesté de cette pression et bourré de confiance pourrait peut-être, dans un très grand jour, faire tomber l’ogre de Manacor en finale de Roland… On verra tout ça. Enfin, on verra, c’est un grand mot car à l’heure actuelle, le seul échange du tournoi que j’ai suivi, c’est celui – unilatéral – entre le numéro 1 mondial et cette pauvre juge de ligne. Et autant dire que je ne suis pas sûr d’allumer ma télévision pour regarder un crouille Zverev – Thiem en finale, le tout dans un stade à huis clos…<br /><br />Bref, que le moins mauvais gagne et qu’on en finisse vite avec cette mascarade, avec ce doigt d’honneur au tennis et au spectacle. Cet US Open 2020 est une imposture, un véritable non-sens, que les organisateurs auraient mieux fait d’annuler. Comme ils feraient bien d’annuler Roland Garros. Putain, comme le «monde d’avant» me manque les amis. </span></span></span><br /></div>le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-17377543100493712002020-07-13T14:34:00.001+02:002020-07-15T14:35:13.672+02:00Novak Djokovid, bête à manger du foin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNh2i42C0aJohWnahjE127d4gkJR2rmwDS4tCZpazXExMaXvekWKa9vpJ401Jt0aaPxnRxBaHLn7v7yrmViUg6d5ulyszHtmMCQOLb8YesO2s-qSxEL4k92Eh4cFMRVtMh3gny/s1600/Djokovid.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="449" data-original-width="800" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNh2i42C0aJohWnahjE127d4gkJR2rmwDS4tCZpazXExMaXvekWKa9vpJ401Jt0aaPxnRxBaHLn7v7yrmViUg6d5ulyszHtmMCQOLb8YesO2s-qSxEL4k92Eh4cFMRVtMh3gny/s320/Djokovid.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Eh bien, ça fait une paie les gars ! Désolé pour mon silence ces derniers temps, mais bon, le tennis est complètement à l’arrêt depuis le mois de mars et, à part quelques nouvelles peu excitantes ici ou là, je ne voyais pas l’intérêt de retrouver mon bon vieux clavier poussiéreux. Bêtise oblige, je suis quand même obligé de sortir de ma torpeur pour commenter LA nouvelle tennistique de ces dernières semaines : le pathétique Adria Tour organisé par Novak Djokovid. Ou comment montrer le pire exemple à la planète entière.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br />T’as vu les images de cette exhibition entre têtes à claques ? Des tribunes pleines à ras bord, aucun masque de protection parmi les spectateurs, des joueuses et joueurs qui se font des accolades sur le court et, le plus grotesque dans tout ça, c’est la fête qui a suivi cette mascarade. Ces abrutis dansaient ensemble à torse nu, se sautaient dessus, se faisaient des becs. Comme si de rien n’était, comme si le virus n’existait plus, comme si leur cerveau s’était mis sur off pendant deux semaines. Bref, comme dirait un ami surnommé «le miston», c’est honteux. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br />Résultat des courses, Grigor Dimitrov, Borna Coric, Viktor Troicki et l’instigateur du tournoi, le numéro 1 mondial Novak Djokovid ont tous attrapé le virus, sans parler de leurs staff et famille, dont le goût et l’odorat en ce moment doivent être aussi prononcés que la passion de Franck Ribéry pour les mots croisés. C’est un exemple désastreux pour toutes les personnes qui ont suivi cette propagation XXL en direct, dans une région – les Balkans – qui est en passe de devenir le plus gros foyer européen, peu avant le vestiaire du FC Zurich et le club Flamingo. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Quand on pense que Djokonaze se félicitait que des spectateurs puissent assister aux matches de cette exhibition, tout en se disant sceptique sur la tenue de l’US Open, on se dit qu’il y a des paires de claques qui se perdent. Et surtout que son discours est aussi crédible que la gestion de la crise par la Suède, le pays qui nous a battu dans toutes les compétitions possibles, y compris dans celui des décès liés au coronavirus. Mais le pire dans tout ça, c’est encore le père de Novak, cet âne de Srdjan Djokovid qui est aussi répugnant qu’un pangolin sur le marché de Wuhan, lequel n’a pas hésité à remettre de l’huile sur le feu en accusant Dimitrov d’être le coupable de cette contamination. Dans la famille Djokovid, on est con de père en fils. Je les déteste. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, tout en souhaitant à cette bande de Prix Nobel les railleries de tout le circuit, j’espère bientôt vous retrouver pour du tennis, du vrai. La reprise est agendée au 14 août à Washington, avant le Masters 1000 de Cincinnati et l’US Open le 31 août. Ça sera évidemment sans spectateurs et sans Roger Federer (au repos jusqu’en 2021), ça ne sera pas forcément bandant mais ça restera tout de même plus intéressant que le néant actuel. A très vite les potes et un mauvais premier anniversaire – demain 14 juillet – à la pire défaite de tous les temps. Oui, j’y pense encore. J’y penserai toujours.</span></span></span></div>
le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-72963532997042231282020-04-06T17:38:00.004+02:002020-04-07T12:28:29.222+02:00La fin du monde<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD1MLLMkfwbyMeJg8ICBF9WuPgbtyl76nxiweUGZJFZy9oaZDmSJ-UQLIaqys6x6acXTmDb4YN2phWIJ-Ug_9YMX4VbuZY-UljDdd6fA60DPyzeziHEnb52GKB8nk2P_OXzyR0/s1600/WIMB_2020.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="578" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD1MLLMkfwbyMeJg8ICBF9WuPgbtyl76nxiweUGZJFZy9oaZDmSJ-UQLIaqys6x6acXTmDb4YN2phWIJ-Ug_9YMX4VbuZY-UljDdd6fA60DPyzeziHEnb52GKB8nk2P_OXzyR0/s320/WIMB_2020.jpg" width="320" /></a><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"> </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;">Putain les mecs, jamais je n’aurais pensé vivre un truc pareil dans ma drôle de vie. La moitié de la planète en quarantaine ou, tout du moins, en confinement. Ma cité de Genève digne d’une ville fantôme. Mon Country Club et mon Java fermés. Mon iPhone bombardé de vidéos à la con. Des supermarchés et des transports publics transformés en ode de la paranoïa. Des médias en mode anxiogène. Et, last but not least, un monde du sport complètement à l’arrêt, des reports de tous les côtés et, en guise d’infecte cerise sur un gâteau dégueulasse, l’annulation pure et simple du tournoi de Wimbledon. Oui, c’est la fin du monde.</span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"><br />Je m’y attendais, bien sûr, mais je dois quand même t’avouer que j’ai pris une méchante claque quand la nouvelle est tombée. Le plus beau tournoi du monde n’aura pas lieu cette année, une première pour le mythique rendez-vous londonien depuis… 1945. Fallait-il tenter de trouver une autre date ? Compliqué, selon les spécialistes. Pourtant, réchauffement climatique oblige, ne venez pas me dire qu’on ne peut pas jouer en août ou septembre à Londres… </span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"><br />Mais voilà, au milieu de cet immense bordel, le mois de septembre est déjà surbooké puisque les organisateurs de Roland Garros, sans consulter personne à part leur égo surdimensionné, ont décidé de déplacer leur tournoi du 20 septembre au 4 octobre. Comme la connasse qui organise l’anniversaire de son fils de 3 ans le dimanche de la finale de Wimbledon et qui vient te chier une pendule parce que tu déclines l’invitation. Roland Garros est cette connasse. Une décision complètement unilatérale, donc, qui n’a pas manqué de faire grincer des dents et </span></span></span></span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;">d’en </span></span></span></span></span></span>agacer plus d’un, sachant que l’US Open se terminera le dimanche 13 septembre. Les organisateurs parisiens, Guy Forget en tête, ont donc brillé par leur égoïsme et leur bêtise. Le contraire m’aurait étonné.<br /> </span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;">Bref, les organisateurs de Roland Garros sont des ânes, c’est une évidence aussi grande que 2 + 2 = 4 ou Benoît Paire + Gaël Monfils x Richard Gasquet = losers ou PornHub + Netflix + apéro tous les soirs = Confinement. Toujours est-il que je m’énerve certainement pour rien. En effet, personne ne sait si la saison 2020 pourra reprendre et, dans des villes de Paris et New York où le coronavirus est aussi présent que la folie dans le cerveau d’Alexandre Kominek, il paraît aujourd’hui totalement improbable de pouvoir organiser, d’ici quatre à cinq mois, un évènement avec des milliers de spectateurs et des centaines de joueurs, provenant des quatre coins du monde. J’y crois autant qu’à un fou rire en regardant une conférence de presse organisée par Guy Parmelin et Daniel Koch.</span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"><br />Voilà les gars, je ne sais pas quand on pourra revoir du tennis à la télé. Peut-être en 2021, peut-être avant, rien n’est sûr. Ce qui est sûr par contre, c’est que l’ATP devra rapidement prendre une décision sur ce qui pourrait être l’un des plus beaux hold-up du sport moderne : le record du nombre de semaines sur le trône. Avec 283 semaines au sommet, le coton-tige n’accuse que 3 semaines de retard sur Pete Sampras (286) et 27 sur Roger Federer (310) et pourrait donc les dépasser durant ce lockdown, et ceci sans taper la moindre balle. Ce serait honteux, ni plus ni moins. Si le circuit est gelé, le classement doit l’être aussi. A l’ATP de sortir ses couilles et de trancher. </span></span></span></span></span></span></div>
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<span style="color: #20124d;"><span style="color: #20124d;"><span style="color: #073763;"><span style="color: #20124d; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #073763;"><br />Quoi qu’il en soit, il y a des soucis bien plus graves en ce moment que le record de semaines à la place de numéro 1 mondial. Prenez soin de vous chers lecteurs, regardez les plus belles victoires de Rodgeur et Stan si vous vous ennuyez, retapez-vous la cultissime finale de Coupe Davis de 2014 à Lille ou regardez des clips d’Eugénie Bouchard sur la plage mais, surtout, restez chez vous, même si la météo a décidé de nous narguer cette semaine. Bons courage et apéro à tous, il en faudra beaucoup pour traverser cette merde !</span></span></span></span></span></span></div>
le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-3051067121193325672020-03-11T09:15:00.004+01:002020-03-15T23:37:38.015+01:00Une crise mondiale à cause de quelques bites molles…<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"></span></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb8a9tHyA0pmqOY7zTWj53JPrPDHd-DnHKSWXVVMQJUjzTz5sjGfE8zKcogNLakCiLbw7PofxI9V5UIthIZCzdvnG03Sa40_00oCj3M9KnkmY2okT9etzc5MNslpSSmEOOaBdl/s1600/Indian+Wells_cancelled.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="582" data-original-width="932" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb8a9tHyA0pmqOY7zTWj53JPrPDHd-DnHKSWXVVMQJUjzTz5sjGfE8zKcogNLakCiLbw7PofxI9V5UIthIZCzdvnG03Sa40_00oCj3M9KnkmY2okT9etzc5MNslpSSmEOOaBdl/s320/Indian+Wells_cancelled.jpg" width="320" /></a></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Quel cirque, quelle horreur, quel chaos, quelle parano. Bref, quel bordel. Ce que nous sommes tous en train de vivre, de subir s’apparente d’ores et déjà comme une crise sans précédent. Une crise d’une ampleur historique, qui pourrait bien marquer durablement notre génération. Le monde du sport est terriblement affecté par ce coronamachin et il n’y a désormais plus un jour, plus une heure sans que l’on ne parle de matches à huis clos, d’événements annulés ou autre catastrophe dans ce genre. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Le tennis semblait encore peu touché, il vient de prendre un coup de fouet en pleine gueule avec l’annulation du Masters 1000 d’Indian Wells, à la veille du lancement des qualifications. Le tournoi de Key Biscayne est également sur la sellette. Au revoir donc la tournée américaine. Quid de la tournée sur brique pilée ? On imagine mal que les Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome pourront avoir lieu, eux qui se trouvent proche du Nord de l’Italie, qui est au coronabidule ce que les Valaisans sont à la beuverie : leur foyer.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br />A ce rythme, c’est donc la deuxième levée du Grand Chelem qui est menacée. Eh oui, qu’on le veuille ou non, pas sûr que Roland Garros puisse avoir lieu cette année, dans une ville de Paris qui voit le nombre de contaminations augmenter comme les dépressions dans le monde de l’hôtellerie genevoise… Pas de Roland Garros en 2020 ? Même si ce serait un tremblement de terre dans le monde de la petite balle jaune, personne ne viendrait à le regretter, ici en Suisse. On pense évidemment au record de Rodgeur qui aurait encore quelques semaines, voire quelques mois, de répit. Il n’y a pas de petit profit, comme on dit.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, je signe des deux mains et des deux couilles pour l’annulation pure et simple de la tournée sur terre battue ! Et tant pis s’ils annulent aussi Wimbledon et l’US Open, tout compte fait… Une chose est sûre, le Maître n</span></span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’aurait pas pu trouver une meilleure période pour faire un break et se faire opérer. A croire que Federer, en cette année de tous les dangers pour lui, a offert des vacances à quelques Chinois en février en Italie, là où les mesures sanitaires contre le coronatruc semblent aussi efficaces qu</span></span></span></span></span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’un discours de Greta Thunberg à Davos contre le réchauffement climatique...</span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br />Voilà, que dire d’autre sur ce coronaconnard qui n’a pas été dit et redit ? Dans les bistrots, au supermarché, sur les groupes what’s app, sur Facebook, dans les journaux, partout, on ne parle plus que de <i>ça </i>et ça commence sérieusement à me gonfler. Une dernière chose quand même, sais-tu comment est apparu ce virus ? Selon ce que l’on commence à savoir, c’est sans doute via le pangolin que cette maladie a fini par infecter les premiers humains, sur un marché du côté de Wuhan, en Chine (des Chinois qui, non contents de manger des pangolins, se gavent de chats, chiens, rats et autres chauve-souris. Je dis ça, je dis rien). </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br />Ainsi donc, les Chinois, pardon, certains Chinois (ne généralisons pas) au goût culinaire plus que douteux raffolent de cette bestiole car elle aurait des vertus… aphrodisiaques, notamment au niveau de leur virilité. On y arrache les écailles de cet animal tout bizarre pour les vendre sur le marché ; on apprécie aussi beaucoup son cousin, le pangolin géant, réputé pour sa viande que l’on dit savoureuse, voire magique. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, si notre pays est </span></span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">aujourd’hui complètement à l</span></span></span></span></span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">’arrêt,</span></span></span> </span></span></span>si notre économie est en danger, si les bourses du monde entier dégringolent, si des pays comme la Chine, la Corée du Sud ou l’Italie sont au bord de la faillite, si on va bientôt jouer à huis clos dans toute l’Europe, si on n’ose plus serrer la main à son voisin et si on sursaute lorsqu’on entend quelqu’un éternuer dans le train, c’est parce que quelques Chinois un peu frustrés, voire impuissants, bouffaient des pangolins afin de bander dur. Ah, la triste ironie du sort… Une crise planétaire à cause de quelques bites molles, avouez que c’est quand même très con. </span></span></span></div>
le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-79486412598387943182020-02-03T19:53:00.005+01:002020-02-04T13:31:36.455+01:00Djokovic, évidemment (et malheureusement)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKA9NzlopgcixWfaQUx25mmMrlA-bVn2QfilqdVdiNV5kl8PubkgXBq98dl0Pk9nkrmW1eDv1mAZpnnmqU8g4rc99CrcbrS1q3YFxY-AOUtm1hWxtqXfVZgWuRK909X_DX2ni7/s1600/Djokonaze.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="464" data-original-width="696" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKA9NzlopgcixWfaQUx25mmMrlA-bVn2QfilqdVdiNV5kl8PubkgXBq98dl0Pk9nkrmW1eDv1mAZpnnmqU8g4rc99CrcbrS1q3YFxY-AOUtm1hWxtqXfVZgWuRK909X_DX2ni7/s320/Djokonaze.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Dominic Thiem ne l'a pas fait. A l'instar de Murray quatre fois (!), Nadal deux fois et Tsonga une fois (oui, il fut une époque très lointaine où les tennisman français disputaient des finales de Grand Chelem), l'Autrichien s'est torché au dernier stade de l'Open d'Australie face à la solidité, à l'expérience et à la roublardise, pour ne pas dire la malhonnêteté, du coton-tige. Ce dernier soulève donc son huitième trophée à Melbourne et personne, à part les Serbes et quelques frappadingues tels que Boris Becker ou Radek Stepanek, ne va s'en réjouir. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Qu'a-t-il manqué au tombeur de Rafael Nadal pour remporter ce duel bizarroïde et globalement décevant ? Un peu, voire beaucoup, de fraîcheur et cet instinct de tueur si précieux dans les grands événements. Oui, le natif de Wiener Neustadt, une ville qui doit donner autant de rêve que Moudon et Le Locle réunis, a semblé légèrement cramé à partir du milieu du quatrième set. Pour preuve ce break bêtement concédé à 4-3, durant lequel l'Autrichien a merdé une volée facile, envoyé un coup droit au milieu du filet et commis une vilaine double faute. Ou comment baisser son froc pour se faire... ok, on s'est compris. En gros, Thiem n'aurait jamais dû perdre la dernière finale du Masters et il aurait pu gagner celle de l'Open d'Australie. Attention Dominic, si tu prends encore une branlée en juin prochain contre Rambo à la Porte d'Auteuil, tu pourras bientôt faire partie des grands losers de ce sport. <br /><br />Le pire dans tout ça, c'est que ce Djokobite-là semblait prenable. Comme à son habitude, il n'a rien fait de fou et s'est souvent contenté de renvoyer la balle en attendant une erreur adverse. Mais voilà, face à un Thiem qui commençait à avoir les jambes lourdes après ses énormes matches face à Nadal et Zverev, sans oublier le jour de récupération en moins, le sosie de Joe Dalton a fini par passer. A l'usure, à la retirette, sans panache ni brio. Un succès à l'image de sa tenue : vieillotte, verte et moche. Ça doit quand même être frustrant d’avoir 17 trophées du Grand Chelem sur la cheminée et d’être habillé par la marque la plus has-been du circuit.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, Djokonaze fut fidèle à lui-même. Fidèle à son triste jeu et fidèle à sa triste réputation. Tu l'attendais, je vais évidemment réagir sur les deux incidents qui ont émaillé cette finale. Le premier, lorsque l'homme qui a bousillé notre été 2015 s'est permis de toucher l'arbitre alors qu'il venait d'être sanctionné par deux fois pour dépassement de temps. Le second, lorsque l'homme qui a bousillé notre été 2019 (mais alors puissance mille) a demandé un temps mort médical dans le troisième set, juste comme ça, juste pour dérégler son adversaire, juste pour faire chier. </span></span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><br /></span></span></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">C'est affligeant, pathétique, grotesque. C’est tout sauf fair-play. Et surtout, a-t-il vraiment besoin de ça pour gagner ? Après, cet esbroufe de champion s’étonne d'être mal-aimé et d'avoir toujours, j'ai bien dit <i>toujours</i>, le public contre lui. C’est pourtant pas compliqué de comprendre ce désamour mondial, ce froid mépris. C'est simple : Djokovic pourrait jouer contre un Palestinien à Tel Aviv ou contre Tiafoe au siège du Ku Klux Klan qu'il réussirait à avoir la foule contre lui. Parce que c’est un faux, ce Djoko. Un faux sympa, un faux cool, un faux cul. </span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Ce match aurait pu marquer un vrai tournant dans l’histoire de notre sport, avec ce premier grand sacre du plus «vieux» représentant de cette NextGen qui, du haut de ses 26 ans, aurait pu envoyer un signal fort aux trois dinosaures. Il n’en sera finalement rien. Les patrons restent en place et, même chahuté, même mené deux manches à une avec un public contre lui, Djokoboss est capable de trouver des solutions et de conclure par deux derniers sets assez secs, sur sa première balle de match, sans trembler. Les citadelles de Melbourne, Paris, Londres et New York restent imprenables, sauf rares exceptions en cas de blessure ou coup de pompe des trois ogres.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Voilà les gars, une dernière statistique bien dégueulasse pour conclure ce post : depuis le vingtième sacre de Federer à Melbourne en 2018, Popeye et Djokobite se sont partagés les huit dernières levées du Grand Chelem, soit trois pour l'Espagnol et cinq pour le Serbe. Je sais, ça fait très mal, surtout quand on sait que Rodgeur aurait pu briser cette série en ce funeste 14 juillet 2019. Les temps sont très durs pour les fans du Maître ; les temps sont également durs pour cette NextGen – si prometteuse mais encore un peu légère dans les finales en cinq manches – qui, selon moi, va traverser cette année 2020 sans titre majeur. Tu paries ? <br /><br />Allez, merci à tous pour vos nombreux excellents commentaires que j'ai lu un par un, clope par clope. Pour répondre à vos questions :<br />- je me branle du tennis féminin, mais bravo quand même à Sofia Kenin pour son titre et à Belinda pour son entrée dans le Top 5 en ayant gagné six titres mineurs (cherchez l'erreur) <br />- mon pote Goran Ivanisevic dans le box de Djokovic ? Il doit bien payer son goût prononcé pour la «vie». </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;">Bref, vous êtes forts comme des Jurassiens, à très vite pour de nouvelles aventures ! </span></span></span></div>
le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com35tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-68506607725385820962020-01-29T19:35:00.000+01:002020-01-29T20:33:19.051+01:00Tetcheu ce match ! <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW4_1mhOOIO7SvDGfF4Ki2_W0U8dQo42iTHKIiEwkibkyuTddiYVQYTur0cXDPhVJULipXc4cnl6bBKJa9uU97w-EzbOkLPrnbU2RvKUgv2m94Nzt-v0C84rNvhRs62uuRgiXu/s1600/Thiem_AO.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="622" data-original-width="1105" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW4_1mhOOIO7SvDGfF4Ki2_W0U8dQo42iTHKIiEwkibkyuTddiYVQYTur0cXDPhVJULipXc4cnl6bBKJa9uU97w-EzbOkLPrnbU2RvKUgv2m94Nzt-v0C84rNvhRs62uuRgiXu/s320/Thiem_AO.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Putain, quand tu passes en l'espace d'un jour du poussif Sandgren – Federer au gigantesque Thiem – Nadal, deux affiches des quarts de finale de cet excellent Open d'Australie, tu te dis que c'est pas tout à fait le même sport. Comme si tu passes de l'infect Suisse – Suède au somptueux France – Argentine à la dernière Coupe du Monde. Ou que tu as le choix entre passer un enterrement de vie de garçon avec le duo Johann Schneider-Ammann – Séverin Lüthi ou avec le binôme Frédéric Beigbeider – Pete Doherty. </span></span></span><br />
<br />
<span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Tu te dis aussi que Popeye, après s'être envoyé un Kyrgios survolté en huitième, n'a vraiment pas eu de chatte cette année au niveau du tirage au sort. Sans oublier la bande du filet qui avait clairement choisi son camp aujourd'hui... Ça compensera son autoroute à cinq voies lors de l'US Open 2017, tu sais, lorsqu'il avait affronté un Rublev fantomatique en quart, un Del Potro à moitié cramé en demi et cette imposture de Kevin Anderson en finale. Le Club Med à côté du parcours de Nadal, c'était Guantánamo.<br /><br />Ainsi donc, la Momie reste bloquée à 19 Majeurs et on est d'ores et déjà assuré d'être tranquille jusqu'en juin. L'autre nouvelle, c'est que Rambo est éliminé dès les quarts de finale en Grand Chelem, une première depuis l'Open d'Australie 2018, où il avait abandonné au cinquième set face à Marin Cilic. C'est donc une sensation et le mérite en revient entièrement à l'immense Dominic Thiem. Roland Garros mis à part, l'Autrichien au revers à une main (quelle merveille !) a signé la plus belle victoire de sa carrière et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a rien volé. Au vu du niveau stratosphérique affiché aujourd'hui, nul doute que le protégé de Nicolas Massu est mûr pour remporter son premier titre du Grand Chelem cette semaine. Un Dominic Thiem qui aurait déjà dû gagner le Masters de fin d'année et qui a failli nous refaire le même coup aujourd'hui mais, face à un Hulk tout aussi nerveux de l'autre côté du filet, ça a fini par passer. Superbe !<br /><br />L'autre quart de finale entre notre Stan national et le grand pin de Hambourg a, lui, accouché d'une souris. Y'avait pas besoin de mettre son réveil pour ce match-là, disputé dans des conditions à la limite du supportable. Sur le coup, je suis d'accord avec mon fidèle lecteur Sherpa : je me suis emporté concernant Wawrinka. Le gamin a sorti un match monstrueux contre Medvedev, certes, mais il était encore trop tôt pour parler de titre. On l'a vu ce mercredi, le Vaudois est encore trop court physiquement. </span></span></span><br />
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<span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Et voilà, face à un Zverev qui n'avait pas lâché le moindre set et qui entrait sur le court avec la même fraîcheur que le webmaster d'un site de vente d'alcool en ligne en Arabie Saoudite, le bison s'est complètement liquéfié. Pas trop de regrets pour Stanimal donc, qui peut tirer un bilan réjouissant de sa quinzaine. De son côté, celui qui a promis, </span></span></span><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">s'il gagne le tournoi, </span></span></span> de verser la totalité de sa prime à la lutte contre les incendies atteint sa première demi-finale de Majeur à l'âge de 22 ans. Il était temps. Je vais gentiment commencer à arrêter de l'allumer.<br /><br />Allez les gars, place désormais à ce Federer – Djokovic qui semble aussi déséquilibré que le récent match de Coupe d'Espagne entre le FC Ibiza et le Barça. Tous les éléments penchent en faveur du coton-tige : les conditions, la surface, leur fraîcheur, leur physique, la qualité de leur jeu durant cette quinzaine, leur passé en Grand Chelem, leur passé à Melbourne. Tout, sauf le soutien du public et le fait que Rodgeur, quand il n'a vraiment rien à perdre, peut devenir insatiable... A défaut de victoire, on espère au moins que le Maître sera à 100% et qu'il y aura un combat, et non un monologue, sur la Rod Laver Arena.</span></span></span></div>
le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com51tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-82111781682569839082020-01-28T17:23:00.000+01:002020-01-29T08:52:10.506+01:00Le retour du bison et la cour des miracles<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuriv9yvddCUdwZNzygIEeMRkJBn62kycSAV040rpfAmMhTpE0MmzyenUH9NZLDlzGPfCl7ycw-dMWN34vZfVGqHFHVGRsak4Sw1E3gyNHmM9ZALGaLEgizsV3a76U-EPtYZGb/s1600/WAW_MEL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="427" data-original-width="640" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuriv9yvddCUdwZNzygIEeMRkJBn62kycSAV040rpfAmMhTpE0MmzyenUH9NZLDlzGPfCl7ycw-dMWN34vZfVGqHFHVGRsak4Sw1E3gyNHmM9ZALGaLEgizsV3a76U-EPtYZGb/s320/WAW_MEL.jpg" width="320" /></a></span></div>
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<span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">C’est évidemment les deux événements qui ont fait vibrer toute la Suisse et tous les lecteurs de ce blog : Stan The Man is back et Roger Federer enchaîne les miracles. Oui, nos compatriotes envoient du rêve aux Antipodes et on est heureux, matin après matin, de mettre le réveil pour suivre leurs exploits. J’adore ce mois de janvier ! Enfin, pour l’instant…<br /><br />Ainsi donc, Stan The Man, Stanimal ou le bison – tous ces surnoms qu’il a hérité au fil de ses campagnes victorieuses et héroïques en Grand Chelem – a livré son meilleur match depuis son retour de blessure, juste au-dessus de ce combat titanesque face à Tsitsipas à Roland Garros 2019, que la rédaction d’<i>Eurosport</i> a d’ailleurs classé comme <a href="https://www.eurosport.fr/tennis/le-top-50-des-matches-des-annees-2010_sto7588199/story.shtml" target="_blank">huitième plus grand match des années 2010</a>. Une performance XXL du gamin face à un Medvedev qui semble être le moins loser de cette fameuse NextGen, avec notamment deux derniers sets monstrueux, où il a envoyé des pains dans tous les coins du court. C’était le Stan de la grande époque, celui qui arrivait à déborder Djokovic ou Nadal, celui attaquait chaque balle comme un meurt-de-faim.<br /><br />Je suis d’accord avec certains lecteurs : ce Stan-là peut aller au bout, il est même celui qui doit faire le plus peur au coton-tige à Melbourne. Mais bon, avant de s’enflammer et de s’exciter devant un éventuel Wawrinka – Nadal d’anthologie, il faut déjà passer l’écueil Zverev. Celui qui n’a fait que de la merde depuis son sacre au Masters en 2018 et que je n’ai pas hésité à fustiger dans ces colonnes atteint son troisième quart de finale en Majeur, ce qui est rien pour un gars à qui l’on promettait la lune. Wawrinka – Zverev, ce sera donc demain matin à 5h et on est de nouveau bons pour passer une petite nuit. Allez gamin, continue à envoyer du lourd, </span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">continue à hurler sur ce court, </span></span></span>continue à chauffer ce public complètement acquis à ta cause et continue à mettre ce doigt sur la tête, c’est comme ça qu’on t’aime !<br /><br />De son côté, Rodgeur a bientôt réalisé plus de miracles en dix jours à Melbourne que Jésus-Christ en 33 ans à Jérusalem. Après son hold-up et sa remontada face à Millman, l’homme aux vingt Majeurs a fait encore plus fort ce mardi : sauver sept (!) balles de match face à Sandgren tout en étant à moitié blessé. Franchement, je n’y croyais pas devant ma télé et, à voir sa réaction, Federer lui-même n’y croyait pas. L’Américain n’avait qu’à finir le job, il a réussi à se fourvoyer tout seul face à un Rodgeur qui ne faisait que renvoyer péniblement la balle.<br /><br />Tu connais le point commun entre Millman et Sandgren ? Les deux ressemblent à des colonels de l’armée US, ils ont le mental d’un footballeur suisse au moment de tirer un pénalty et ils ont fait appel à la cellule d’aide psychologique pour les victimes d’attentat. Aux dernières nouvelles, Millman fait des cauchemars toutes les nuits de Federer déguisé en Dark Vador, avec Mirka nue sur un balcon qui vocifère en suisse allemand, tandis que Sandgren a commencé une cure intensive à base de Prozac, de somnifères et de Jack Daniel’s.<br /><br />Bref, bravo Rodgeur, même si ça restait un 100ème mondial au jeu aussi varié que le scenario d’un film X dans les années 80, il fallait avoir le courage de rester sur ce court sans abandonner, de continuer à y croire et de ne rien lâcher sur ces balles de match. Le Maître atteint donc les demi-finales d’un Grand Chelem pour la 46ème fois (!) de sa carrière, le tout sans avoir affronté un seul joueur parmi les 40 meilleurs. Fatigué, diminué et assez peu inspiré durant cette quinzaine, je ne vois pas comment il pourrait battre Djokoboss. Mais bon, ne sait-on jamais, le sosie de Joe Dalton va peut-être glisser dans sa salle de bain jeudi matin, se péter trois orteils, jouer avec un plâtre et perdre 18-16 au super tie-break après avoir raté 13 balles de match…<br /><br />Allez les gars, merci pour vos commentaires. Vivement les prochains blockbusters, y compris le très alléchant Nadal – Thiem, et surtout allez Stan et Jésus-Christ !</span></span></span></div>
le vrai faux blog de Marc Rossethttp://www.blogger.com/profile/06724764850499003852noreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-33485019.post-56496312568009033102020-01-25T20:40:00.002+01:002020-01-25T23:56:09.023+01:00Greta Thunberg m'emmerde <div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNkalDPk_g_VKjWSxOcjO_A152L5hbJBBJzfF9H5YzS6QzhoHaxDn_GZe2fjI8Vqt1Yu5XgRhXTGYULucI7OEI0pOy28_0JV51Z3aeDinAP8N0p_bWF1GFEHg4sGA25yEydJ2/s1600/FED-MIL.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNkalDPk_g_VKjWSxOcjO_A152L5hbJBBJzfF9H5YzS6QzhoHaxDn_GZe2fjI8Vqt1Yu5XgRhXTGYULucI7OEI0pOy28_0JV51Z3aeDinAP8N0p_bWF1GFEHg4sGA25yEydJ2/s320/FED-MIL.jpeg" width="320" /></a></div>
<span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Rien de tel qu'un bon titre provocateur pour démarrer une nouvelle année et une nouvelle saison tennistique, non ? Que ceux qui sont fans de Greta Thunberg, qui votent à gauche, qui bouffent du tofu et qui sont persuadés de pouvoir changer la crise climatique alors qu'ils passent cinq heures par jour sur leur smartphone, bouffent trois fois par semaine au McDo et font leurs courses sur Zalando arrêtent de me lire tout de suite. Ils m'emmerdent aussi.</span></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Pour un premier paragraphe de la nouvelle décennie, je me trouve assez en forme. Bref les amis, on est en 2020, la moitié de l'Australie est en train de brûler, Roger Federer joue toujours au tennis, Genève est toujours la plus belle ville du monde, les Vaudois se sont pris de passion pour des adolescents boutonneux qui font du ski ou du patinage artistique, les tennismen français, enfin, les Français sont toujours aussi affligeants, Djokovic et Nadal sont toujours aussi forts et je suis toujours aussi con. En gros, pas grand-chose n'a changé. La première levée en Grand Chelem a donc démarré cette semaine sur un fond de polémique liée aux conditions de jeu, laquelle s'est toutefois gentiment estompée.</span></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">On parle désormais tennis à Melbourne et c'est tant mieux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet Open d'Australie a d'ores et déjà offert son lot d'émotions et de gros matches. Wawrinka – Seppi, Kyrgios – Khachanov et, bien sûr, l'immense Federer – Millman m'ont scotché devant l'écran. Notre Rodgeur national a donc remporté sa centième (!) victoire à Melbourne et, celle-ci, il s'en rappellera toute sa vie. Un véritable thriller que le Maître a terminé à 1 heure du matin, beau cerné et complètement cuit, à l'image d'une Mirka au bord de la crise de nerfs dans sa loge. Fort !</span></span></span><br />
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<span style="color: #20124d;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">A vrai dire, je ne sais pas trop comment il a réussi à gagner ce match, tant il semblait à l'agonie physiquement au cinquième set. Cette victoire tient complètement du miracle, notamment ce renversement de situation dans le super tie-break. Un super tie-break qui est d'ailleurs une belle connerie. Mais voilà, les tournois du Grand Chelem ont décidé de vendre leur âme au diable et ne pourront que pleurer sur leur sort quand les trois monstres auront pris leur retraite et que les audiences seront dramatiques. </span></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Maître des lieux, Novak Djokobite se présente comme le grandissime favori, lui qui visera une huitième couronne sur la Rod Laver Arena, record absolu bien sûr. Federer et Nadal sont en embuscade alors que cette fameuse NextGen, aussi brillante en Grand Chelem que le PSG en Champions League, pourra peut-être, sur un malentendu, ne sait-on jamais, soyons fous, sortir son épingle du jeu. D'ailleurs, cette saison 2020 sera-t-elle celle de l'éclosion de la NextGen ou vont-ils de nouveau s'écrouler en Majeur ? Franchement, ces tocards m'ont tellement déçu que je suis incapable, à l'heure qu'il est, d'entrevoir le moindre pronostic. Allez, j'en fais quand même un : ils ne vont rien gagner cette année. Faut un peu se mouiller dans la vie. </span></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Dernier point, la polémique Greta, cette Fifi Brindacier aussi charismatique qu'une table de nuit Ikea. Ainsi donc, cette petite peste a cru intelligent d'attaquer notre Rodgeur national pour défendre sa cause. Ok, très bien. Mais franchement, à part pour se faire une énorme pub, à quoi bon ? Pourquoi ne pas focaliser son attention sur les géants de la finance, de l'agro-alimentaire, de la pharma ou autre industrie florissante ? Si elle attaque un tennisman, pourquoi ne pas s'attaquer aux écuries de Formule 1 ou de Moto GP ? Federer est-il vraiment pire que tous les autres sportifs, politicards, dirigeants ou milliardaires de ce monde ? Non, il est comme les autres. Ni plus ni moins écolo. Bref, cette polémique fut ridicule et on s'en serait bien passé.</span></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Allez, que le show continue à Melbourne et que nos deux compatriotes continuent à envoyer du rêve ! </span></span></span></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></div>
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