Deux jours à Valence et ensuite... London !

Je vais sûrement faire des jaloux mais bon tant pis, je te le donne en vrac : ce week-end je suis à Valence ! Ça fait deux mois que mon pote Ernesto me supplie de venir voir sa Coupe de l’America mais j’ai toujours trouvé une excuse… Faut dire que la voile et moi, c’est comme l’alcool et Nicolas Sarkozy : ce n’est pas un mariage harmonieux ! Pour te dire la vérité, Ernesto m’avait invité à suivre le Bol d’Or sur son bateau il y a deux ans. Ce con avait préparé un repas de midi gargantuesque avec cocktail de crevettes, homards, langoustines et bien sûr quelques moules marinières. Ça n’a pas manqué : je me suis goinfré comme un porc et à 15 heures, le vent s’est levé et le bateau a commencé à tanguer. Je suis passé du blanc au vert pâle et j’ai digéré mon gueuleton sur les chaussures de Michel Bonnefous ! Putain il tirait la gueule le petit gros, il ne m’a plus adressé la parole de la journée !

Bref, comme tu vois je ne suis pas un grand fan de voile et j’ai le mal de mer, ou de lac, c’est selon. Je regarderai les deux régates du week-end à terre, dans le coin VIP ! Il paraît que le champagne coule à flot et que les hôtesses valent le clin d’oeil... C’est sûr que l’Espagnole que je vais croiser à l’espace VIP de la Coupe de l’America, ce n’est pas tout à fait la même que je croise le matin en bas de mon immeuble et qui m'engueule parce que j'ai fait trop de bruit en rentrant de boîte, si tu vois ce que je veux dire ! Bref, j’espère qu’on va bouffer ces Kiwis et ramener cette Aiguière d’Argent au bord de notre Lac de Genève ! S’il la gagne de nouveau j’ai promis à Ernesto de lui apprendre à chanter (tu te souviens de sa tentative ratée de «On est les champions» ?) et lui m’a promis de venir fêter sa victoire avec son équipe dans mon bistrot... 30 marins dans le resto de Marc Rosset, ça va faire des dégâts ! Il y en a un qui me fait tout particulièrement souci : le wincher Kiki Karcher. Je l’ai surnommé «Zizi» Karcher tant il a un goût prononcé pour la drague ! Je te jure que lui, avec sa grande gueule et ses gros muscles, il monte les femmes aussi vite que les voiles !

Trêve de plaisanterie, dès lundi c’est Wimbledon ! Rodgeur y a rendez-vous avec l’Histoire car il pourrait égaler le record de Borg avec cinq victoires consécutives. Et moi j’ai rendez-vous avec Pascal Droz pour un tout autre record : après nos quatre nuits blanches consécutives à Paris, l’objectif est d’en faire cinq de suite à Londres ! Allez, rendez-vous lundi sur mon blog pour le début de la quinzaine londonienne !