Voir le Rai Club et mourir...

Ciao les gars, je suis de retour ! Désolé pour mon silence mais voilà, j’étais en vacances et j’avais d’autres chattes, oh pardon, d’autres chats à fouetter. Moscou – St-Pétersbourg – St-Trop : c’était l’itinéraire de mes vacances, pas mal non ? Autant le dire tout de suite, Moscou restera le sommet de ce périple et reste, pour moi, LA capitale de la vie nocturne dans le monde ! Ibiza ? Une réunion d’Anglais, Allemands et Hollandais mi-toxico mi-technomen ! New York et Miami ? Grandissimes mais trop américains, trop gentils, trop «politically correct» avec le risque d’être emmerdé pour une ou deux mains au cul ! Rio de Janerio ? Très chaud mais trop cheap ! St-Trop ? Dépassé, j’y reviendrai plus tard !

Bref, la capitale de la fête aujourd’hui, l’indétrônable, la plus folle et la plus excitante, c’est donc Moscou ! Marat m’a fait découvrir une boîte que je ne connaissais pas, tenue par deux oligarques : le Rai Club. Eh bien mon pote, je peux te dire que dans mon existence de fêtard pré-quarantenaire, il y aura un avant et un après Rai Club. Comme dirait l’autre, j’ai vu le Rai Club, je peux mourir tranquille ! Une boîte interdite aux moches, remplie à 70% de bombasses, aux shows incessants où danseuses, pluies de confettis, feux d’artifices et autres trapézistes te font complètement tourner la tête ! Et autant t’avouer que lorsque tu as le bracelet VIP et que tu te balades sur la piste de danse, y’a pas besoin de s’appeler George Clooney pour ramasser, si tu vois ce que je veux dire…

Ensuite, Marat et moi sommes montés tête baissée à St-Pétersbourg ! Une ville que je connaissais déjà mais que je ne me lasserais jamais de contempler. C’est sans conteste l’une des plus belles cités d’Europe avec Paris et Genève ! Je t’invite à y aller si tu es banquier et que tu n’as pas encore claqué tout ton bonus. Oups pardon, y’aura pas de bonus cette année, j’oubliais… Bref, l’ancien bonus sera mieux investi dans un voyage à St-Pét qu’en costards Hugo Boss de mauvais goût, qu’en clubs de golf que tu utilises 3 fois par année ou qu’en afterworks au champagne pour te la péter auprès de tes potes !

Enfin, j’ai fait le passage obligé à St-Tropez avec mes amis genevois. Y’a pas à dire, le village est mythique, la Place des Lices est magique et le pastis y monte toujours aussi bien. Mais bon, sans vouloir être salaud, quand tu viens de Moscou et que tu descends au VIP Room ou aux Caves du Roy, t’as franchement l’impression d’arriver à la Cantonale de Bavois ! 70% de clientèle masculine, des gamines de 17 ans qui se prennent pour Miss Monde et une musique aussi entraînante qu’un discours de Charles Pasqua ! Je veux bien que Jacky, le fameux DJ des Caves du Roy, aime les classiques mais il devrait quand même se mettre à la page ! Pour chauffer une salle à 2 heures du mat’, y’a autre chose que les vieux tubes de David Guetta ou Bob Sinclar, non ? C’est sans parler du gros loser résident cette année au VIP Room : une tête à claques incapable d’aligner deux disques à qui je rêverais de couper les mains et les oreilles, bref une honte !

Pis y’a désormais un autre gros problème dans les boîtes en France : l’odeur !!! Passe 30 secondes sur une piste de danse d’une discothèque bondée et tu comprendras ce que je veux dire… Un doux mélange entre l’haleine d’un Espagnol qui s’est envoyé 500 grammes de crevettes à l’ail, le vestiaire du Stade Toulousain et les égouts de Naples, en un mot comme en mille : immonde ! Je n’ai pas de solution à ce problème, mais sache juste que St-Trop avec le fond sonore de Radio Nostalgie et la puanteur d’un vestiaire de rugby, c’est plus vraiment le St-Trop des fêtes magiques, des stars et surtout des gros cigares en barreau de chaises fumés au milieu de la piste de danse !

Allez, à bientôt pour un post où je parlerai de tennis et du coup de blues de Federer, promis !