Après le soleil de Valence, la flotte de Londres !

17 degrés, de la pluie et du vent : welcome to London ! Quand tu vois ce temps de cochon, tu ne t’étonnes pas que les Anglais soient blancs comme des filles de fromagers ou des albinos scandinaves… Tu ne t’étonnes pas non plus que les Anglaises se promènent à moitié nues dès les premiers rayons de soleil… Bref, après la sangria et les tapas sur les terrasses de Valence, me voici parti pour deux semaines de pint de Guinness et de fish ‘n’ chips dans les pubs de Londres ! Mais bon, je ne vais pas être médisant (c'est pas mon genre, hein ?), je les aime bien les Britons, surtout quand ils ont plus de deux pour mille dans le sang et que tu les allumes sur le sport. Venant d’un Suisse, je t’assure que c’est un succès garanti. Les mecs ont inventé le football et le tennis mais ce sont des pives légendaires dans ces deux sports ! En foot ils n’ont rien gagné depuis 1966 et en tennis je ne t’en parle même pas. La dernière fois qu’un Anglais a gagné un Grand Chelem, Napoléon était encore dans les slips de son père ! Bref, rien de tel qu’allumer un bon vieux Briton dans un pub, c’est des rires assurés.

Entre deux averses, on a quand même joué hier. Federer et Roddick, les deux favoris du haut du tableau, ont passé sans problème. Dans le tournoi des couineuses en culotte courte, la peste de Trübbach a eu des sueurs froides face à l’Anglaise Cavaday, 232ème à la WTA, contre laquelle elle a dû sauver deux balles de match sur le court n°2, qu'on appelle le «cimetière» ! Même scénario pour la Patty qui a également dû écarter deux balles de match. Eh bien, si Patty Schnyder commence à sauver des balles de match, George Bastl va peut-être enfin signer sa première victoire en cinq sets ! Ah non c’est impossible, les challengers se jouent au meilleur des trois sets… Bref, au niveau du tennis c’est à peu près tout, comme à Roland, la première journée a été synonyme de grisaille et d’annulations en série.

J’en ai profité pour faire connaissance avec mon nouveau «collègue»… silence dans la salle… il s’agit donc Pierre-Alain Dupuis. Je vais commenter les matches avec lui en deuxième semaine. La TSR a mis Pascal Droz sur le carreau, ils lui reprochent d’avoir trop fait le con à Paris. Bon faut avouer qu’on a pas mal abusé… La fois où on avait fait nuit blanche et qu’on avait débarqué dans la cabine à 13 heures du matin, pas rasés et puant la vodka à 3 mètres, on ne s’était pas fait une bonne pub ! Surtout que le Droz titubait dans les couloirs des médias, tu aurais dû le voir, on aurait dit Jean-Jacques Tillmann à Wembley après la finale de la Cup ! Bref, après avoir dû gérer les Tillmann, Heimo, Willemin et autre Meury, la TSR ne voulait pas faire la même chose avec Droz ! Faut dire qu'avec cette équipe, ils avaient de quoi vider le caveau de la ville de Genève et la réserve d'Alain Morisod...

Ils lui ont donc préféré Pierre-Alain Dupuis… Autant dire que c’était une bien mauvaise nouvelle… Moi qui me réjouissais d’écumer les bars londoniens avec Pascal, je vais finir à jouer au Sudoku et à regarder Winni l’Ourson avec Pierre-Alain ! Le plus dur sera de le convaincre de sortir. Le mec est tellement persuadé d'être une star qu'il a peur d'être abordé par des fans dans les pubs londoniens. T'as beau lui dire que de Bursins au Grand-Saconnex tout le monde s'en branle de le voir passer, il ne veut rien entendre… Tu me connais, je vais quand même tenter de le détourner, une ou deux bières et le mec devrait être lancé ! Avec son physique de playmobil, il doit vite partir en sucette ! Et j'ai fait un pari avec mes potes : lui enlever les étiquettes de ses pulls, chemises et autres polos qui le grattent depuis dix ans à l'antenne !