Tsonga venge ses compatriotes avec panache
Après les victoires de Rodgeur contre Benneteau et Simon, puis le miracle de Stan contre Gasquet, on commençait à fanfaronner, à chauffer nos collègues français et à se foutre gentiment de leur gueule. «Hé les Frouzes, vous voulez un stock de lubrifiants ? Parce qu’on est en train de vous la mettre bien profond depuis quelques jours !» les allumait-on avec plaisir… Et bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que le retour sur terre est sévère et cruel. Notre Rodgeur national a donc été humilié par le Kinder Bueno, et je peux te dire que c’est nous, les Suisses, qui nous faisons chambrer depuis la fin de ce calvaire de près de 2 heures. La chute est brutale et la claque immense pour Federer et ses fans. Il n’y a pas eu de match hier, et c’est peut-être ça le plus inquiétant.
Même si on était optimistes, on sentait quand même que ce quart de finale puait à des kilomètres. Non pas que Rodgeur sentait la mort, mais plutôt que Tsonga sentait la poudre. Et la poudre il l’a faite parler en trois sets, sec et sonnant ! A l’heure où certains feront l’éloge de Tsonga, de son agressivité, de ses coups droits dévastateurs et de son extraordinaire mobilité sur le court ; d’autres cracheront sur le Maître, sur son apathie, son manque de précision et son non-match.
Pourtant, tout avait plutôt bien commencé pour le Bâlois. Un break rapidement pris dans le premier set et une certaine assurance dans les échanges, malgré la fougue du Manceau. Tout ça était beau, mais c’était avant l’orage. Et quand l’orage passe, tout devient sombre. Federer a d’ailleurs ce don naturel chez lui qu’il est plutôt facile de voir sur sa gueule quand rien ne va. Et face à un Tsonga en transe, prêt à tirer des gifles de coup droit et des passing somptueux, il n’y avait pas grand-chose à faire pour ce Rodgeur-là. Sauf attendre que l’orage passe, attendre que le Français descende en régime, se mette à commettre des fautes et laisse filer le match. Ça aurait pu se passer, mais Tsonga n’est pas un âne et à force d’enquiller les matches et les défaites lors des grands rendez-vous, il apprend. Il apprend tellement bien qu’il ne lâchera finalement rien et enterrera sa Majesté en 3 sets. Pour le plus grand plaisir de ce mélange gracieux de bobos, starlettes en devenir et vieilles gloires sur le retour aux premiers rangs, et toute la gent beauf du bon peuple gaulois qui occupe lui le haut du Central.
Le numéro 8 mondial n’a donc rien volé et c’est même plutôt sympathique de le voir en demi-finale. Nul doute qu’on sera même son plus grand supporter tant le Ferrer envoie autant de rêve qu’un éléphant du Knie après 5 heures de route dans une roulotte. Tsonga – Ferrer, ça ne va pas faire lever le bout de beaucoup de mâles, ni exciter des wagons de femelles. Mais c’est une demi qui s’annonce ouverte et qui permettra surtout au gagnant de défier un monstre en finale. A savoir Djokovic ou Nadal à qui la demi-finale semble promise, et dont tout Paris rêve de voir s’affronter. A moins que… à moins que Stan gagne ses trois premiers sets contre le Majorquin et réalise le plus grand exploit de l’histoire sur terre battue ! Ça parait tellement impensable qu’on ne va pas y croire, ou si peu… Allez gamin !!
Même si on était optimistes, on sentait quand même que ce quart de finale puait à des kilomètres. Non pas que Rodgeur sentait la mort, mais plutôt que Tsonga sentait la poudre. Et la poudre il l’a faite parler en trois sets, sec et sonnant ! A l’heure où certains feront l’éloge de Tsonga, de son agressivité, de ses coups droits dévastateurs et de son extraordinaire mobilité sur le court ; d’autres cracheront sur le Maître, sur son apathie, son manque de précision et son non-match.
Pourtant, tout avait plutôt bien commencé pour le Bâlois. Un break rapidement pris dans le premier set et une certaine assurance dans les échanges, malgré la fougue du Manceau. Tout ça était beau, mais c’était avant l’orage. Et quand l’orage passe, tout devient sombre. Federer a d’ailleurs ce don naturel chez lui qu’il est plutôt facile de voir sur sa gueule quand rien ne va. Et face à un Tsonga en transe, prêt à tirer des gifles de coup droit et des passing somptueux, il n’y avait pas grand-chose à faire pour ce Rodgeur-là. Sauf attendre que l’orage passe, attendre que le Français descende en régime, se mette à commettre des fautes et laisse filer le match. Ça aurait pu se passer, mais Tsonga n’est pas un âne et à force d’enquiller les matches et les défaites lors des grands rendez-vous, il apprend. Il apprend tellement bien qu’il ne lâchera finalement rien et enterrera sa Majesté en 3 sets. Pour le plus grand plaisir de ce mélange gracieux de bobos, starlettes en devenir et vieilles gloires sur le retour aux premiers rangs, et toute la gent beauf du bon peuple gaulois qui occupe lui le haut du Central.
Le numéro 8 mondial n’a donc rien volé et c’est même plutôt sympathique de le voir en demi-finale. Nul doute qu’on sera même son plus grand supporter tant le Ferrer envoie autant de rêve qu’un éléphant du Knie après 5 heures de route dans une roulotte. Tsonga – Ferrer, ça ne va pas faire lever le bout de beaucoup de mâles, ni exciter des wagons de femelles. Mais c’est une demi qui s’annonce ouverte et qui permettra surtout au gagnant de défier un monstre en finale. A savoir Djokovic ou Nadal à qui la demi-finale semble promise, et dont tout Paris rêve de voir s’affronter. A moins que… à moins que Stan gagne ses trois premiers sets contre le Majorquin et réalise le plus grand exploit de l’histoire sur terre battue ! Ça parait tellement impensable qu’on ne va pas y croire, ou si peu… Allez gamin !!
11 Comments:
Je crois surtout que Roger a le dos en vrac, en témoigne le bandage qu'on pouvait voir apparaître sous son maillot à Rome. Et vous trouvez pas bizarre qu'il n'ait jamais changé son maillot trempé contre Simon et Tsonga. Il a clairement un truc dessous et c'était pas pour le froid, en tout cas sur les derniers matchs.
J'avais déjà proposé sur ce blog de naturaliser Tsonga, qui est résident en Suisse, afin d'avoir une vraie équipe de coupe Davis. Avec trois Suisses dans le top 10 il y aurait moyen... ;)
Ouaip, une claque.
Je m'énerve un peu contre les réactions d'après-match de FED quand il dit que tout va bien et qu'il a déjà tout oublié...
On veut de la révolte! A commencer par la saison sur gazon qui début tout bientôt.
Très bon papier. Tsonga a été magnifique, rien à rajouter.
Roger mal au dos? Mouais, Il ya peut-être quelque chose. On l'attend sur le vert.
mais pour l'instant j'attends avec impatience le match de Stan.
Pourvu qu'il puisse, sinon gagner, du moins voler un set à Rafa. Je ne lui en demande pas plus, pour cette fois;)
Bon match à tous.
Comment ça juste voler un set à Rafa!!?? Si sa cuisse ne lui pose pas de problèmes, Stan a les moyens de gagner ce match... même en 5 sets!
On sent que tu es frustré Marc, il y a quelques fautes d'orthographe non coutumières.
c’est nous, les Suisses, qui NOUS faisons chambrer
malgré la fougue du MAnceau
Sinon, une victoire nette et sans bavure pour Tsonga.
Il va falloir que Rog se remette en question car cette indolence montrée contre Simon et Tsonga va lui faire perdre beaucoup de matchs !
Et son obstination à ne jamais vouloir changer de filière de jeu est un problème.
Ceci dit, ça me ferait plaisir de voir la danse des pouces sur le Central dimanche, car ça changerait de l'autre qui croque chaque année la Coupe des Mousquetaires.
Oui, relis-toi Marc, tu faisais sans doute moins de fautes d'orthographe et de syntaxe en sortant du Arthur's à 5h du matin.
Eh bien, y avait 3 quarts de finale qui promettaient, et finalement... ben rien. C'était nullissime. Federer archi battu, Haas maîtrisé facilement, et Wawrinka dégommé.
Et sincèrement, j'ai pas l'impression que Wawrinka fait un si mauvais match, mais en face, c'était du Nadal des grands jours. Le mec n'a pas raté un seul coup difficile, et c'est triste, parce que finalement ce n'est même plus agréable, tant c'est attendu. S'il a ce niveau face à Djoko, je me demande si l'addition ne sera pas loin d'être la même, malgré son revers à 2 mains... Parce que oui, on a eu une nouvelle preuve que revers à 1 main contre Nadal = débandade, on se serait cru à la finale de 2008. Ca relativise un peu les débâcles de Federer l'air de rien. "Il faut qu'il change sa tactique, d'entraîneur, blablabla...". Même avec l'entraineur du seul mec qui a battu Nadal à RG, Wawrinka se prend une branlée mémorable. C'est un handicap trop important.
D'ailleurs c'est bien simple, 4 revers à 1 main en quart de finale et... 0 en demi... Vive le tennis moderne
Archi nul ??? Tu joues au tennis des fois ?
Je ne parlais pas du niveau tennistique, je voulais dire qu'il n'y a pas eu de matches, pas vraiment d'émotion
Top 10 à la fin de l'année le Rodgeur? Top 5 pour Stan ?!?
Enregistrer un commentaire
<< Home