21.11.16

The boss !

Plus de doute possible, Andy Murray est bel et bien le nouveau patron du tennis mondial. Un patron aussi souriant qu'un sergent-major à l'appel du matin, mais bon, on fera avec et de toute façon c'est toujours moins pire que le coton-tige... En cette semaine londonienne, le Britannique a poursuivi sa série de victoires (24 de suite !) et confirmé son statut de numéro 1 mondial en signant le parcours parfait : 5 matches, 5 succès dont une démonstration de force contre sa traditionnelle bête noire en finale. Le stade était en transe, Ivan Lendl a failli lâcher un sourire, la mère d'Andy a presque semblé sympathique et dans ma cabine y’avait de la joie aussi ! Car tu sais très bien que tout ce qui peut emmerder de près ou de loin Djokovic me rend heureux… Le Serbe ne remontera donc pas sur le trône avant un petit moment et le record de Rodgeur est pour l’instant moins menacé.

Sans Federer ni Nadal, cette édition du Masters a clairement manqué de saveur, de matches références (sauf un, j’y reviendrai) et ce n’est pas les présences folkloriques, pour ne pas dire inutiles, des Monfils, Thiem ou autre Goffin qui ont redonné des couleurs à ce tournoi. Le non-match de Nishikori en demi-finale est également à classer dans le rayon des hontes de ce tournoi. Quand tu es qualifié pour l’un des matches les plus importants de ta carrière et que tu joues en night session devant plus de 17'000 personnes, tu n’es pas capable d’offrir un autre spectacle et de gagner plus que deux jeux ? Pauvres spectateurs qui ont dû payer pour assister à cette véritable purge, à ce véritable Jean-François Copé

Heureusement pour les amoureux de la petite balle jaune, la première demi-finale entre Raonic et Murray a, à elle seule, sauvé le tournoi de l’indifférence totale. Un duel de malades entre deux joueurs en feu qui s’est conclu après… 3h38 de jeu, un record dans l'histoire d'un Masters. Un match de fou dans une ambiance électrique où l’Ecossais a sorti ses couilles sur le court et a notamment sauvé une balle de match dans le tie-break complètement dingue du troisième set. Rien que pour ce morceau de bravoure et la rage qu'il a affiché tout au long de ce thriller, le sosie de Frankenstein est un beau numéro 1 mondial.

La finale, elle, n’a pas atteint des sommets et ne deviendra donc pas LE match mythique entre Djokovic et Murray. Depuis trois ans, les deux dominateurs du circuit n’arrivent pas à être à leur meilleur niveau au même moment, d’où des finales à sens unique et sans la moindre émotion. La joie de l’Ecossais lors de la remise des prix était d’ailleurs tout sauf communicative… Le mec vient de gagner son 5ème tournoi de suite, son tout premier Masters en battant son pire ennemi, il est assuré de finir l'année au sommet du classement ATP et on dirait qu'il vient d'enterrer la moitié de sa famille... Ivan Lendl, merde, sors de ce corps ! 

Bref, la saison fut longue, les artistes – dont Stan – semblaient très fatigués cette semaine et je crois que tout ce petit monde est content de partir en vacances. Allez, vivement 2017 avec le retour plus qu’attendu du Maître et de Rafa. Putain comme ces deux monstres nous manquent !

4 Comments:

At 21 novembre, 2016 11:14, Blogger Unknown said...

Attation Marc, tu deviens partial dans tes commentaires, je me dois de rétablir la vérité.

Lendl a souri lors d'une séance photo avec Murray et le trophée des World tour finals. Eh oui. Sisi je t'assure.
Bon c'est pas non plus un sourire qui respire la joie de vivre, faut pas se mentir! Les deux côte à côte avec l'air d'être vaguement constipés, c'est un spectacle terrifiant.

Mais il sourit.

 
At 21 novembre, 2016 22:05, Anonymous TENNIS FAN said...

Salut Marc,

merci beaucoup pour ce dernier post (sans doute) de la saison.

Bon, je suis d'accord, mi-figue, mi-raisin ce Masters. Y'avait un peu de tout:
-des meks bien cramés (Stan, Nishikori),
-un gars qui faisait du tourisme (Monfils),
-et un autre qui s'échauffait avant sa finale de Coupe Davis (Cilic).

Malgré tout, y'a quand même eu des sacrés matchs je trouve.
Bon, ben on se réjouit de retrouver FED en 2017!

Allez

 
At 22 novembre, 2016 12:36, Anonymous Marly said...

Bonjour Marc,

Cela fait plaisir d'avoir un article sur la WTF.

C'est vrai que le Masters était pour ma part un peu terne,le fait que Roger ne soit pas là a sans doute joué quelque chose. Sinon, beaucoup étaient fatigués comme les autres années. Je ne suis pas avec Andy Murray mais au moins il coupe la série de semaines de Novak Djokovic à la place de numéro 1 et surtout Nole ne rejoint pas RF au nombre de victoires à la WTF. Mais Roger me manque terriblement, j'espère et j'ai hâte de le voir en 2017 à la Hopman Cup.

à bientôt

 
At 01 mai, 2019 00:03, Anonymous Sarah said...

Oui, vous avez raison pour lui. Il est bon sur les surfaces dures et rapides mais sera également difficile à battre à Wimbledon

 

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