New York : Day III

Je suis allé à Flusing Meadows aujourd'hui. J'ai d'abord suivi le match de Rodgeur contre un canard laqué mais le temps que j'aille me chercher une bière après le 1er set, la rencontre était déjà terminée ! Sacré Rodgeur, j'espère que t'es moins rapide avec Mirka ! J'ai enchaîné avec le match de Martina Hingis contre une lanceuse de poids chinoise. On aurait dit un combat de reines à Aproz. Je te jure, c'était pas l'île de la tentation ! Dépité, j'ai donc changé de court et - manque de bol - je tombe sur le match de Mary Pierce... Je n'ai rien contre Mary Pierce mais bon, à bientôt 40 ans elle devrait songer à prendre sa retraite. Je suis sûr que si elle se laisse pousser la barbe, elle pourrait remplacer Corbier au Club Dorothée... Bref, le tennis féminin et moi ça fait deux, je reviendrai demain mais choisirais mieux mon programme.

New York : Day II

J’adore New York !!! Ce que je préfère à New York, c’est me lever le matin dans ma suite, nu comme un ver et rond comme un polonais, et regarder le paysage sous mes pieds. Toutes ces petites fourmis qui courent pour aller au boulot alors qu’il suffit de taper dans une balle jaune pour gagner du pognon, ça m’a toujours fait marrer. En plus à New York personne ne me connaît, je peux me balader tranquille. Ce n’est pas comme à Genève où je dois signer des autographes tous les 5 mètres. Des fois j’aimerais bien m’appeler George Bastl et passer incognito n’importe où... George Bastl c’est l’anti Paris Hilton : même les photomatons refusent de le photographier ! Le pire à Genève, c’est les petites vieilles qui te demandent de signer «pour tous mes petits-enfants qui vous adorent». Mais oui Madame ils m’adorent, et ta sœur elle s'appelle Robert ? Le seul qui m’adore à Genève, c’est le patron du Velvet quand il me voit débarquer avec Arnaud Clément et Michael Llodra ! Ces deux, ils n'ont pas le QI d'Einstein mais qu'est-ce qu'ils sont chauds !

New York : Day I

A New York j’ai rendez-vous avec Marat Safin ! Marat c’est mon pote, si tu savais comme je suis content de le voir ! Mais Marat, c’est surtout un bel allumé. Moi je suis presque l’Abbé Pierre à côté...

Marat c'est le seul mec du circuit ATP capable d’enchaîner une nuit blanche et un match en 5 sets. Je te jure que des fois, s'il avait dû souffler dans le ballon pour jouer au tennis, il ne serait jamais sorti du vestiaire... Un matin il puait tellement la vodka qu'on se serait cru dans le short de Mansour Bahrami après un double sur le Central de Roland Garros. Heureusement que Rodgeur lui a prêté sa brosse à dents.

Si ses résultats sont en dents de scie, une seule chose persiste chez Marat : le succès auprès des femmes. Et pas n'importe lesquelles : ses conquètes c'est plus un défilé Fashion TV qu’une réunion de famille chez Mirka Vavrinec ! Je rigole Rodgeur, je l'aime bien ta meuf... Mais faut quand même avouer que ce n'est pas la petite soeur d'Heidi Klum...

New York New York

Aujourd’hui je pars à New York ! Comme dirait certains blaireaux : "le grand pin s'envole pour la grande pomme" ! Putain ils sont vraiment drôles ces journaleux...
Je n'ai jamais aimé l'avion, surtout quand j'étais 300ème mondial. Mais c'est vrai que depuis que je figure dans le top 100, bref depuis que j'ai vraiment des ronds, je voyage en business. Ca ne me fait pas aimer l'avion mais c'est quand même plus confortable : on te sert du champagne tout le trajet et les hôtesses sont toutes plus belles les unes que les autres... Donc autant te dire qu'enfermé dans une carlingue à 10'000 pieds, les légendes ne sont pas que des légendes. Alors quand tu t’appelles Marc Rosset et que t'as un feu de forêt entre les jambes, tu te poses pas de questions et tu tapes allégrement dans le tas. Mon record: quatre hôtesses de l’air durant le vol Melbourne – Bangkok ! Faut le faire, surtout après une défaite en 5 sets contre Thomas Muster !

Gueule de bois

Pour débuter ce blog, je dois être sobre. Ce n'est pas mon cas aujourd'hui alors je te dis merde et à demain.



NB: Ce blog est inventé de toute pièce et n'est évidemment pas écrit par Marc Rosset lui-même. Nous tenons à lever toute confusion. Ce blog est une tribune libre sans prétention à tout délire imaginé par deux Lausannois.