21.11.13

Allez Roger, ramène ce putain de Saladier !

Tcheu ils sont forts mes copains de Carton Rouge ! Ok, ils sont un peu lausannois, donc paysans sur les bords, mais sinon faut leur laisser qu’ils ont une belle rage et qu’ils ne lâchent rien, et ça c’est pas pour me déplaire ! C’est ainsi que cette bande de frappadingues vient de lancer une pétition pour que Roger Federer joue la Coupe Davis en 2014… «Allez Roger, ramène ce putain de Saladier !» qu’ils l’ont baptisée. Autant dire que me demander de signer une merveille pareille, c’est comme me demander si j’aime le champagne, les Harley-Davidson ou les jolies femmes : c’est oui oui et re-oui ! Bref j’adore, je signe, je fais tourner et je compte sur toi, ô fidèle lecteur, pour faire de même. Si on est 1000, 5000 voire même plus à signer cette pétition, nul doute que ça pourrait faire du bruit… jusqu’aux oreilles de Sa Majesté Rodgeur, soyons fous !

Comme ils l’expliquent très bien dans leur texte, c’est vraiment le bon et peut-être le dernier moment pour la jouer et pour tenter de la gagner, avec deux Top Ten en puissance capables de battre n’importe qui, ou presque. De plus, qu’on le veuille ou non, ou plutôt qu’il le veuille ou non, Rodgeur ne gagnera malheureusement plus des dizaines de Grands Chelem. Pour tout te dire, s’il en gagne encore un ou deux, ce serait tout simplement fantastique, pour ne pas dire miraculeux. Pas qu’il soit foutu pour le tennis, loin de là, mais on a traversé une saison avec deux ogres qui ont tout raflé sur leur passage, ceci avec une belle marge sur le reste de la concurrence, je ne vois pas pourquoi ça ne va pas continuer ainsi l’année prochaine. Bref, non content de s’envoyer un Top 8 en quart de finale d’un Majeur, le Bâlois devra désormais se coltiner Nadal ou Djokovic en demi-finale puis de nouveau l’un des deux (voire Murray) en finale. Tu vois le tableau… A Wimbledon dans un grand jour, il a ses chances, mais autrement je n’y crois pas trop, surtout avec ce ralentissement des surfaces…

Tu l’as compris, la Coupe Davis représente une formidable motivation pour 2014. La gagner lui assurerait une place encore plus importante dans la grande légende du tennis et dans le cœur des Suisses. Sans parler des quatre week-ends d
e liesse et d’ivresse qu’on pourrait vivre à soutenir Stan et Rodgeur dans leur conquête du Saladier d’Argent… Un premier tour de dingue à Belgrade à allumer tous les Serbes sur place, un quart de finale à domicile contre le Kazakhstan avec 12'000 supporters avec nous, une demi-finale contre les Etats-Unis où on remplirait de nouveau la grande salle de Palexpo, avant la finale de tous les superlatifs contre la France, l’Espagne ou les tenants du titre… Oui, je rêve complètement en couleurs, mais par les temps qui courent, ça ne fait pas de mal, merde !

Bref, je compte sur toi pour signer cette pétition et tout faire pour qu’elle fasse un maximum de bruit. Puisse Stan afficher le lien sur son site internet, sa page Facebook et son compte Twitter
! Puissent les clubs de tennis placarder le lien dans leur secrétariat ! Puissent tous les fans de tennis de ce pays faire de www.cartonrouge.ch/petition leur page d’accueil ! Puissent aussi les grands médias romands relayer l’information : que ce soit La Tribune de Genève, Le Matin, 20 Minutes, 24 Heures, Le Nouvelliste, La Liberté, La Télé, Léman Bleu ou mes potes de la RTS, j’espère qu’ils daigneront consacrer un article ou une émission à cette excellente initiative. Allez Roger, ramène ce putain de Saladier !

18.11.13

Incroyables Tchèques, incroyable Stepanek !

Oui, ils sont incroyables ces Tchèques ! Enfin, quand je dis «ces Tchèques», je parle uniquement de Berdych et Stepanek qui ont donc conservé leur Saladier d’Argent ce week-end à Belgrade, une première depuis le double sacre des crevettes à l’ail en 2008 et 2009. Après leur triomphe à Prague l’an dernier, le duo magique a remis ça face aux Serbes et a douché les espoirs d’un public peu fair-play, à la limite du tolérable. Mais bon, est-ce vraiment une surprise quand on voit le comportement de Djokobite sur un court ?

Comme en 2012, le héros s’appelle Radek Stepanek, l’homme à la gueule de machine à laver, l’homme qui aurait pu jouer le rôle du méchant dans un James Bond, l’homme qui a un point commun avec 278 mecs sur terre (lequel ? celui de s’être tapé Martina Hingis…). Oui, c’est bien lui le héros de tout un peuple, 34 ans, toutes ses dents (ou presque) et produisant un tennis d’attaque digne d’un autre temps. Déjà magistral samedi en double, le numéro 44 mondial a déroulé face au pauvre Dusan Lajovic qui n’a pas compris ce qui lui arrivait, qui cherche encore sa maman et qui a dû passer le pire week-end de sa vie.

Pauvre n’est d’ailleurs que le prénom… Imagine : ce gamin de 23 ans, tête de premier de classe et remplaçant de Tipsarevic, a été envoyé au casse-pipe devant 17'000 compatriotes. Et a pris deux branlées aussi grandes que la bêtise de Steevy Boulay, Michaël Youn et Jean-Marc Morandini réunis ! Titulariser un gaillard pareil dans un match de cette importance, c’est comme demander à Jamel Debbouze de monter sur un ring contre Mike Tyson… Bref, autant dire que lui, s’il ne finit pas en hôpital psychiatrique ces prochains mois, tel un Paul-Henri Mathieu du pauvre, ben je dis bravo ! A la différence près que le Lajovic pointe à la 117ème place mondiale et n’a rien, mais alors strictement rien à se reprocher… à part d’être nul bien sûr !

Voilà, la République tchèque remporte donc le plus vieux trophée de la petite balle jaune avec seulement deux joueurs de champ. Et dire qu’on avait affronté cette équipe en février à Genève et qu’elle avait débarqué sans Stepanek… Sans vouloir remuer le couteau dans le Federer, pardon, dans la plaie, on peut quand même avoir des regrets cette saison. C’était presque un Saladier d’Argent «au rabais» quand on voit les équipes alignées sur le papier en finale. Sauf Berdych et Djokovic, autant la Serbie que la Tchéquie n’avaient rien d’un foudre de guerre. Toujours est-il que cette équipe tchèque a tout ce que n’a pas un groupe comme la Suisse : une cohésion, un bon capitaine, une excellente équipe de double et un leader qui répond toujours présent. Mais bon, concentrons-nous désormais sur la saison prochaine avec, je le dis, le répète et le crie haut et fort, la présence absolument OBLIGATOIRE de Sa Majesté Rodgeur !

Allez, merci à tous pour vos commentaires et pour votre fidélité, on se retrouve en janvier pour de nouvelles aventures sous le soleil de Melbourne. D’ici là, bonne bourre, bonne dinde et bonnes fêtes !

12.11.13

Quand c’est pas l’un, c’est forcément l’autre…

Voilà, Rafael Nadal s’est donc pris une fessée que n’aurait pas reniée Loana dans une piscine et, pour te dire la vérité, ce n’est pas pour nous déplaire. Pas qu’on aime particulièrement Djokovic, mais le Nadal et ses vamos, ses tics, ses pauses interminables et ses grattages de cul est aussi insupportable qu’une théorie politique dArnaud Montebourg. Ce qui a aussi le don de nous agacer, c’est ses regards avec son clan durant les matches, comme pour tenter de se faire «coacher» ou du moins se faire conseiller. Il l’avait fait contre Wawrinka, il a remis ça hier face au numéro deux mondial. Certes, il l’a fait discrètement, mais il l’a quand même fait et c’est contraire au règlement.

Mais bon, même avec l’aide de son tonton, de son médecin ou de Dieu le Père, il n’y avait rien à faire contre ce Djokovic-là, dit le Mur de Belgrade. L’Espagnol s’est fait balayer par le Serbe et n’a tout simplement pas eu droit au chapitre. J’ai même trouvé Nadal plutôt mauvais, peu en verve, inhabituellement irrégulier en coup droit et même au service où il a commis plusieurs doubles fautes. Bien sûr, il a tenté de s’auto-motiver à la fin de la rencontre après avoir sauvé deux balles de match, se mettant à hurler tel une vache qu’on égorge, mais ce ne fut qu’un sursaut d’orgueil inutile pour une fin de tournoi en queue de poisson… C’est presque dommage pour le spectacle, car un retour du Majorquin à ce moment-là du match aurait pu nous offrir quelques émotions. Las, au contraire de ses défaites rageantes à Paris et à New York, Djokovic n’a pas lâché son os et remporte une finale aussi belle que la caserne de Savatan un soir de novembre..

Ainsi donc, il y a eu deux patrons cette saison : Nadal et Djokovic bien sûr. Autant l’Espagnol a été impressionnant de février à septembre, raflant quasiment tout sur son passage, autant le Serbe a tout cassé depuis son échec en finale de l’US Open. Résultat des courses, les deux ogres ont gagné trois des quatre titres du Grand Chelem, huit des neuf (!) Masters 1000, le Masters et peut-être la Coupe Davis pour le coton-tige. Ça situe bien la domination écrasante de ces deux monstres !

Seul Andy Murray a réussi à se mêler à la fête en remportant le Masters 1000 de Miami et surtout le tournoi de Wimbledon cet été. Le reste de la concurrence n’a pu se contenter que de miettes et j’ai bien peur que ce soit la même chanson la saison prochaine. J’espère évidemment me tromper, mais avec le ralentissement chronique des surfaces et des balles, l’ATP met tout en œuvre pour que ce duel entre Popeye et Joe Dalton devienne LE classique de ces deux à trois prochaines années. A moins que Rodgeur retrouve toute sa superbe (et change de coach), que Murray sorte de sa dépression (et change de mère) et que Stan, dans un très très grand jour, lâche tous ses coups (et change de meuf)… Bref, tout un programme.

Allez, on a tout de même vécu un grand Masters, un Masters historique même, avec la double présence helvétique en demi-finales. Vivement la saison prochaine avec deux Suisses au taquet et… réunis ensemble pour tenter de gagner le Saladier d’Argent ! C’est vraiment l’année ou jamais, alors come on Rodg, tu n’as plus d’excuses !

11.11.13

La finale logique... malheureusement.

Ainsi donc, après la superbe victoire de Rogdeur dans ce qui est – et restera peut-être – comme le plus beau match de ce Masters 2013, le soufflet est vite retombé dans le camp suisse. On rêvait du bout des lèvres d’une finale 100% helvétique, au final on aura droit à un énième duel Djokovic – Nadal après un dimanche qui a tourné au cauchemar. Pire qu’un cauchemar, c’était une exécution à mort et en public.

Aussi bien Rodgeur que Stan sont complètement passés à côté de leur demi-finale. Pour faire simple, on dira carrément qu’il n’y a pas eu de match. Le Bâlois a été transparent face à Nadal tandis que le Vaudois n’a absolument rien montré face au tenant du titre. En un mot comme en mille, deux matches à jeter à la poubelle et à oublier au plus vite ! Et dire que 17'800 personnes ont payé pour assister à des daubes pareilles… Quitte à balancer de l’argent par les fenêtres, autant s’acheter le dernier CD de Chantal Goya ou le dernier livre de Yann Moix. 

Que dire de plus sur ces pseudo-rencontres moisies ? Rien, ces deux horreurs ne méritent qu’une joyeuse indifférence, à l’image d’une théorie de Peter Rothenbühler dans Le Matin. Reste qu’il faut tout de même saluer la magnifique saison de Stan The Man qui n’a cessé de progresser et qui finit l’année sur une belle note, malgré son non-match face à Djokobite. Mine de rien, le gamin s’est offert le scalp de Berdych et Ferrer cette semaine et a confirmé que sa présence dans le Top Ten était largement méritée. A lui désormais de continuer à surfer sur cette vague positive en espérant faire encore mieux en 2014. A part Popeye et Djokovic, le Vaudois est capable de battre tout le monde, alors on peut rêver en couleurs pour la saison prochaine !

De son côté, Rodgeur a joué sur courant alternatif cette semaine, comme tout le reste de la saison d’ailleurs. Capable de réussir des coups grandioses, il est aussi le spécialiste pour s’autodétruire et perdre complètement son tennis pendant quelques jeux. Une sorte de «Mister Up & Down». Face à des joueurs comme Del Potro ou Gasquet, ça pardonne encore ; par contre, contre des mecs comme le coton-tige ou la Momie, il n’y a pas photo. Dimanche, notre Rodg national a fait peine à voir et n’a jamais semblé pouvoir inverser la tendance. Etait-il fatigué après son match incroyable face à Del Puerco ? Probablement. Toujours est-il qu’il termine la saison avec une défaite sans gloire et (presque) sans combattre face à un Rafael Nadal qui a autant transpiré qu’un fonctionnaire français un vendredi après-midi au boulot.

Bref, la saison est terminée pour nos Suisses mais il reste malgré tout quelques jolis matches à se mettre sous la dent avant la fin de l’année. Tout d’abord le choc de ce soir qui vaudra des ronds avant la finale de la Coupe Davis entre la Serbie et la République tchèque à Belgrade. Parce qu’on aime le tennis et les belles émotions, on gardera un œil attentif sur ces deux événements. Mais bon, ça fait quand même chier d’avoir vécu un dimanche aussi pourri, merde !     

7.11.13

Dos au mur…

Dos au mur ? Non, je ne parle pas du Lausanne-Sport qui est tellement au bout du rouleau qu’il est prêt à faire sortir un Italien gominé et quasiment sans références d’entraîneur de sa retraite… Tu me diras que c’est toujours moins pire qu’Alain Geiger ou Gabet Chapuisat, mais bon, ça ne fait pas rêver des masses pour autant ! C’est un peu comme si Roger Federer engageait Thierry Champion pour redevenir numéro 1 mondial... Bref, à bientôt en Challenge League chers amis vaudois...

Plus sérieusement, je parle bien sûr de nos deux Suisses pour qui le constat est désormais aussi clair quune huître de Marennes-Oléron : les champions olympiques de 2008 n’ont plus le droit à l’erreur et devront gagner leurs prochains matches pour accéder au dernier carré de ce Masters historique. Soit respectivement un pour Stan et deux pour Rodgeur. Difficile mais tout à fait jouable !

Comme prévu, le Vaudois a perdu en deux sets face au taureau des Baléares. Ce qui était moins prévu par contre, c’est que le gamin pousse le numéro 1 mondial jusqu’au tie-break dans les deux manches. Et il aurait même pu, même dû en gagner au moins un ! Las, la Momie a su élever son niveau dans le money-time et signe ainsi une 12ème victoire en 12 matches face au plus patriote des tennismen suisses, assurant au passage sa place au sommet de la hiérarchie jusqu’à la fin de la saison

Malgré cette défaite rageante où il a d’ailleurs inscrit plus de points que son adversaire (83 contre 80) et où il s’est énervé – à très juste titre – contre le clan Nadal qui est au fair-play ce que Franck Ribéry est à la langue française, Stan The Man peut être fier de sa performance et devra s’en inspirer lors du choc de vendredi face à David Ferrer. Une victoire contre la mobylette du circuit et la porte des demi-finales serait défoncée ! Putain, ce serait tellement beau que je serais prêt à passer une soirée à Lausanne après mon séjour à Londres pour fêter ça ! Oui oui, dans la ville où tu as plus de dealers que de jolies filles et où toute la campagne vaudoise, fribourgeoise et valaisanne se donne rendez-vous week-end après week-end pour prendre des pétées au MAD ou au D…

De son côté, Rodgeur n’a plus le choix et devra impérativement gagner ses duels face à Gasfife et Del Puerco s’il compte aller plus loin. Avant de penser à l’acte III face à l’Argentin, il faudra déjà faire le job face au rouleur de pelles de Miami et, vu la saison en cours du Bâlois, on n’est pas à l’abri d’une nouvelle veste. Toutefois, force est de constater que le Maître nous a quelque peu rassuré contre Djokovic et semble retrouver ses sensations, même s’il a complètement sombré dans le troisième set et que le Serbe, malgré la perte de la deuxième manche, n’a jamais paru très inquiet.

A part ça, je ne veux pas faire chier, mais c’est pas parce que les mecs de la City n’ont plus de thune à mettre dans les putes et la coke qu’il faut ralentir la surface pour faire durer le jeu. Sérieux, c’est le premier Masters de l’histoire qui se joue sur terre battue... Non mais t’as vu la lenteur de la surface ?! C’est indigne d’un tournoi en salle et nul besoin d’affirmer que si les organisateurs rêvaient d’une finale Djokovic – Nadal, ben ils ont tout fait pour l’avoir. En tout cas ça va dans le sens du tennis moderne où toutes les surfaces sont désormais pareilles et où tous les gars pratiquent le même jeu… Ciment, herbe, terre battue ou indoor : même combat ! Finis le service-volley et les affrontements de styles à la Agassi – Becker ou Edberg – Lendl, soit les demi-finales du Masters de 1990… Nostalgie, quand tu nous tiens !

Enfin bref, je ne vais pas cracher dans la soupe, on vit des moments uniques et comme mentionné dans mon dernier post, il faut en profiter comme d’une fellation avant 10 ans de prison !

5.11.13

Deux Suisses au Masters !

Je sais et j’en suis désolé, j’ai été très silencieux ces derniers temps. Mais bon, tu me connais, il n’y a désormais plus que les Grands Chelem, certains Masters 1000, la Coupe Davis et le Masters, le vrai, qui me font encore rêver. Sans rancune donc !

Bref, cette année 2013 – qui fut aussi frustrante pour Rogdeur que jouissive pour Stan – se termine en apothéose du côté de Londres. Pour la première fois dans l’histoire de la petite balle jaune, il y a ainsi deux représentants helvétiques dans ce rendez-vous des maîtres. Deux Suisses dans le tournoi le plus relevé de l’année, c’est tout simplement hallucinant pour un pays comme le nôtre ! C’est unique, mythique, historique et inutile de préciser qu’il faut en profiter comme d’un repas gastronomique entre potes, d’une partie de jambes en l’air avec une nymphomane ou d’un Pétrus cuvée 1961.

Pour Stan, c’est la confirmation qu’il fait bel et bien partie du gratin du tennis mondial et qu’il a pour de bon franchi ce fameux palier. Cette place est une récompense pour son acharnement à l’entraînement et ses progrès sur le court, notamment sur le plan mental. Pour Rodgeur, c’est la preuve qu’il fait encore partie des meilleurs, malgré une saison décevante pour un champion de son standing. Reste qu’il est toujours là et bien là, pour la 12ème fois d’affilée, avec des ambitions cette année encore, ce qui situe le niveau du gaillard.

Accessoirement, ça conclut une année exceptionnelle pour le sport suisse qui, mis à part le naufrage de notre équipe nationale de ski alpin, a fait autant bander qu’un gang-bang dans la maison de Hugh Hefner ! Entre la finale de la Suisse aux championnats du monde de hockey, la qualification d’unser Nati à la Coupe du Monde brésilienne et, pour couronner le tout, la présence de Rodg et Stan cette semaine à l’O2 Arena, le sport helvétique est en train de toucher les étoiles. Pourvu que ça dure !

Et comme une bonne nouvelle n
’arrive jamais seule, les festivités ont débuté de la meilleure des manières avec une superbe victoire de Stan The Man contre Tomas Berdych. Un succès en 3 sets amplement mérité, signé dans un stade complètement acquis à sa cause et qui lui permet d’être, mine de rien, à une victoire des demi-finales. J’ai utilisé tellement d’adjectifs pour saluer la saison du gamin que je vais en garder pour la suite du tournoi car, oui, le rêve est en marche pour le Vaudois qui peut viser le dernier carré ! Et là, je te promets de sortir lartillerie lourde en termes denflammades en tous genres... Je serais même prêt à faucher un lama au zoo de Servion et de le faire prendre un tram à Genève, histoire de plagier le délire génial des cinq Bordelais !

De son côté, le Bâlois est tombé dans le soi-disant «groupe de la mort», comme l’ont surnommé les spécialistes. Bon, dire qu’il y a un groupe de la mort dans le Masters, c’est aussi pertinent qu’affirmer «qu’il faut prendre match après match», «que Patrice Evra est un âne» ou «qu’il y a plus de chance de croiser une jolie fille dans un défilé Victoria Secrets qu’aux Brandons de Payerne»... Bref, il n’y a forcément que du lourd au Masters, mais c’est vrai qu’avec Dela Poutre, Gascoke et surtout Djokobite face de lui, le Rodg aura fort à faire pour aller chercher sa qualif. Toujours est-il qu’après ses excellents tournois de Bâle et Bercy où il a (presque) retrouvé toute sa superbe, le Maître peut espérer faire aussi bien, voire mieux que l’an dernier. 

Allez les amis, bon Masters à tous, hop Suisse et à très vite, promis !