20.9.11

Une équipe, une vraie !

In your ass les kangourous ! Désolé pour cette intro un brin vulgaire mais ça vient du coeur… De Rafter à Hewitt en passant par le fan’s club de 12 ans de moyenne d’âge de cette équipe de blaireaux, ce week-end m’a rendu allergique à l’Australie, aux koalas, à la Foster’s, à Kylie Minogue, à l’Ayers Rock et j’en passe et des meilleures. Mais je te rassure, je vais me calmer et je pense même me réconcilier avec eux à l’Open d’Australie. A moins que d’ici là, Pat Rafter ait convaincu les organisateurs de faire jouer Rodgeur et Stan sur les courts 14 et 16 en plein cagnard !

Plus sérieusement, ce que viennent de réaliser nos champions olympiques, c’est une putain de performance. Peut-être pas un exploit, mais une performance qui fera date et qui restera gravée dans le livre d’or de l’équipe suisse de Coupe Davis. Au même titre que nos succès passés à Nîmes, Toulouse ou autre Arnhem, c’est le genre de victoires qui marquent les esprits. Certes, nos deux joueurs étaient archi-favoris sur le papier ; ce n’est pas un has-been et un puceau avec 3 poils au menton qui allaient leur faire peur. Reste qu’aller battre l’Australie sur ses terres, en plein hiver, sur «gazon» et ceci quelques jours après l’US Open, c’est une perf’ magnifique pour un pays comme le nôtre.

L’Australie nous a tendu un piège, on a su l’éviter avec brio et avec une paire de couilles que ne renierait pas DSK. Et qu’on ne vienne pas me dire que Pat Rafter est fair-play parce qu’il est venu serrer la main des Suisses après la rencontre, ce mec est à la sportivité ce que M. Pokora est à la musique. Rafter fut jadis un grand champion, c’est aujourd’hui un capitaine de seconde zone à qui je donne autant de crédit qu’au dernier clip de Frédéric Recrosio. Tiens, c’est ici si tu veux te marrer un coup…

C’est en tout cas une victoire qui change tout et qui nous offre les plus belles perspectives pour 2012. Avec un Rodgeur qui a peut-être fait du Saladier d’Argent l’un de ses objectifs, avec un Stan qui a prouvé au pays et surtout à Federer qu’il pouvait gagner au moins un point, c’est avec ambition et panache qu’on abordera la campagne 2012 ! Et franchement, quand je vois la passion qu’il y avait sur le banc helvétique lors du cinquième match, je me dis que ce groupe vit bien. Voir Rodgeur pousser des gueulées et serrer du poing, c’est l’une des images fortes du week-end. L’autre image forte, c’est bien sûr la victoire héroïque de notre Stan national. Le gamin a signé LA victoire de sa vie en Coupe Davis. Le match qui le fait entrer dans le cercle fermé des «vainqueurs de 5ème match décisif», là où des Paul-Henri Mathieu, Mickaël Llodra ou autre George Bastl n’auront jamais leur place. Je ne discrédite pas ses victoires mémorables contre Blake et Almagro dans la compétition, mais celle obtenue face à Hewitt est d’une autre dimension. Ce n’est pas rien et je suis sûr que le Vaudois sortira grandi de ce barrage. Et dans ce sens sa séparation d’avec Lundgren est plutôt une bonne nouvelle.

Maintenant, je m’enflamme un peu. J’aimerais voir Rodgeur en faire une priorité de cette Coupe Davis mais c’est loin d’être sûr. Tu me diras qu’à passé 30 ans, c’est un minimum. Mais force est de constater que l’an prochain, l’objectif numéro 1 du Maître, Grand Chelem mis à part, c’est une médaille d’or aux Jeux Olympiques en simple. On peut donc légitimement se poser la question de la place de la Coupe Davis. Il faudrait pourtant qu’il y attache une attention toute particulière. Parce que qu’on le veuille ou non, ce n’est pas du premier coup qu’on la gagnera, si on doit la gagner un jour. C’est le drame de cette équipe, mais nous restons malheureusement dans l’expectative, dans l’attente d’une décision plus ou moins claire de la part de Rodgeur.

Ce sera sans doute une question de tirage au sort. En fonction du possible chemin que nous pourrons parcourir et des équipes qui seront en face. Et si on regarde le grand tableau, si on regarde la finale de cette année, il y a des raisons d’y croire. Certes l’Espagne fait figure d’épouvantail, surtout à domicile. Mais tant la France que l’Argentine ou la Serbie sont sans doute à notre portée. A condition bien entendu que le double tienne la route et que l’on s’appuie sur les performances de ce week-end pour y croire. Bref, ce que l’on sait aujourd’hui, c’est qu’une vraie équipe est née à Sydney et qu’on est de retour dans la cour des grands, merci et bravo les gars !

18.9.11

Les Australiens sont des blaireaux !

Oui, il n’y a pas d’autre mot pour décrire les organisateurs et l’équipe d’Australie qui nous offrent l’un des spectacles les plus minables de l’histoire de la Coupe Davis. Bien entendu qu’une rencontre à Marrakech ou à Djakarta n’envoie pas plus de rêve. Mais franchement, quand on s’appelle l’Australie, qu’on est une grande nation de tennis, qu’on organise l’un des quatre tournois du Grand Chelem de la saison et qu’on dispose de vraies installations, faire jouer cette rencontre Australie – Suisse sur un terrain pourri et un stade immonde, c’est une honte, un doigt d’honneur à la Coupe Davis, au tennis et à l’équipe de Suisse. Qu’on ne s’étonne pas ensuite que les grands joueurs, Federer en tête, n’aient qu’un intérêt modéré pour cette compétition. Sans doute d’ailleurs est-il trop difficile aux dirigeants du tennis international de mettre en place quelques règles pour que de telles conditions ne soient simplement pas disqualifiables.

Quel supplice de regarder un match de Coupe Davis sur un court dégueu et des tribunes dignes de la fête à la choucroute d’un village de l’est de la France... On pourra d’ailleurs lire dans les livres d’histoire : «en rencontrant la Suisse en septembre 2011 sur un terrain en friche, l’Australie sans le savoir, venait d’inventer une nouvelle surface : la terre». Je n’ai définitivement pas de termes assez politiquement corrects pour continuer de parler de ça. J’ai même envoyé un sms à Roger et Stan pour savoir s’ils logeaient bien à l’hôtel et non pas dans un camping une étoile, squatté par un festival de folkeux du coin.


Le but de la démarche de ces pauvres Australiens ? Garantir la promotion du tennis ? Mettre en avant leur équipe, le public et la compétition ? Non bien sûr, ils ont trouvé plus intelligent d’installer les Suisses dans les moins bonnes conditions possibles pour s’imaginer gagner. Bel exemple de fair-play, bel exemple de volonté malsaine de pourrir l’enjeu. Ces mêmes gens qui nous bassinent année après année que l’Australie est une terre de sports. Mon entre-fesse te le dit tout de go : c’est une terre de kangourous, d’alcoolos bodybuildés et de surfeurs qui ont autant de soucis qu’une communauté hippie du Larzac. Bref, je vais me calmer et tenter de faire promettre à Swiss Tennis que la prochaine fois qu’on accueille l’Australie en Coupe Davis, on les fera jouer à Aproz, entre deux combats de reines, non sans avoir oublié de faire poser à Blanchette une beuse de trois jours sur la chaise du capitaine australien, Pat Rafter. Le soi-disant champion, l’ignoble capitaine, grand artisan de ce guet-apens.

Sérieusement, quand je vois ce qu’ils sont capables de faire à Melbourne, je suis sidéré de ce que j’ai vu durant tout le week-end. Peut-être que d’ici demain, les Australiens auront trouvé le moyen de monter le filet, d’effacer les lignes et de vandaliser l’hôtel des Suisses, histoire de parachever leur oeuvre. Tu as vu le match de Rodgeur ? Il a passé son temps à passer le râteau pour dégager les feuilles qui s’amoncelaient sur le terrain. Et je ne parle même pas de l’installation de télévision derrière la ligne de fond, à deux doigts de s’envoler à cause du vent. Fallait voir les deux clowns de l’organisation en train de tenir et de tenter de fixer la bâche qui couvre cette oeuvre. Même le giron de Bottens a des installations plus sérieuses, même un camp de réfugié au Rwanda est mieux fixé, c’est dire du niveau de l’organisation de ce match de Coupe Davis.

Revenons-en au tennis, oui il y en a eu dans ce bourbier... Stan est donc à un jeu de renvoyer la Suisse dans le groupe mondial et de fermer la gueule à tous ces cons d’Australiens. Comme attendu, Rodgeur a livré la marchandise face à cet inquiet de Tomic. Tous les espoirs reposaient donc sur le gamin. Après avoir perdu le troisième set «à la Stan», le Vaudois semblait au bout du rouleau. Il est pourtant revenu dans une quatrième manche d’anthologie avant de confirmer au cinquième. Et c’est là qu’a débuté le show pathétique de cet abruti de Pat Rafter. Celui qui a eu la brillante idée d’organiser cette rencontre dans un champ de patates n’a eu cesse de demander l’arrêt du match pour cause d’obscurité, et ceci dès que Stan a fait le break. Encore un magnifique exemple de fair-play de cette organisation de minables, dignes représentants d’une nation issue du croisement de prisonniers irlandais et d’alcoolos écossais !

Et le pire dans tout ça, c’est que Séverin Lüthi n’a même pas bronché sur sa chaise, n’a même pas osé dire à ce capitaine à la déontologie d’un dictateur libyen de fermer sa grande gueule. Je peux te jurer que si j’avais été sur ce court, j’aurais tout dit à cet immense bobet ! Il a eu sur sa chaise autant de mots à distiller que quand Roger y vient s’asseoir. Inutile au possible, les jambes croisées, Lüthi a même eu le bon goût de se mettre 3 linges autour de ses jambes de freluquet. Une démonstration de prêt-à-porter à la croisée des chemins entre un pensionnaire des bains de Saillon, un pèlerin du chemin de Saint-Jacques de Compostelle et un scout de 8 ans autour du feu un soir de novembre. Une nouvelle fois, Captain Lüthi nous a rappelé qu’il ne sert à rien et que sa place est plus dans un film de Charlie Chaplin que sur une chaise de capitaine.

Bref, la fin de la rencontre est reportée à demain. Parce que c’est évident que quand on organise une rencontre de Coupe Davis dans un pays où il fait nuit à 18h, on ne se préoccupe pas de l’éclairage… Il suffit donc d’un jeu, de 4 points, pour réintégrer le groupe mondial et quitter ce pays en vainqueur, en n’oubliant pas de faire un gros bras d’honneur à tous ces ânes sur le tarmac de l’aéroport. Allez Stan !!!!!!!

12.9.11

Anéanti

Bon, autant le dire tout de suite, je suis complètement, mais alors complètement au fond du bac. Tu n’imagines même pas comme je suis dégoûté depuis samedi soir. J’aimerais balancer ma télé dans la première poubelle et faire un gros «fuck» à la terre entière. Si j’étais Roger Federer, j’aurais probablement explosé toutes mes raquettes, détruit le vestiaire et mis des coups de boule aux journalistes en conférence de presse. Heureusement, je ne suis pas Roger Federer.

Ne compte pas sur moi pour être un peu drôle aujourd’hui, j’ai juste envie d’oublier ce tournoi, cette horrible défaite et ces deux balles de match que Rodgeur n’aurait jamais dû rater. Oui, là, j’ai juste envie de passer à autre chose, de ne plus parler de cet US Open 2011 et, pour tenter de faire passer la pilule, je me dis que le seul point positif de ce désastre, c’est que le Rodg arrivera deux jours plus tôt en Australie. Si du moins le Maître ne déclare pas forfait d’ici là…

N’en déplaise aux fans de Djokoboss, on est encore passé à côté d’une finale de rêve à New York, d’un Federer – Nadal qui faisait rêver toute l’Amérique. La finale de rêve n’aura pas lieu cette année. Et cette finale, je peux déjà t’annoncer que je n’en parlerai pas ici. Djokovic et Nadal sont deux grands champions mais je n’ai pas le goût de pondre trois ou quatre paragraphes pour encenser l’un ou l’autre. Que le meilleur gagne mais ce sera sans moi. Fuck off !

Franchement, je ne sais pas comment se relever d’une telle claque. Du coup peut-être bien qu’une semaine avec ses potes, de l’autre côté du monde, lui fera du bien… Que Rodgeur aille défendre la patrie et qu’il oublie vite, très vite ce putain de match de merde. Bon, malgré ma haine et mon dégoût, je vais quand même tenter de mettre un peu de sens à ce post. Rodg ne sait plus tuer, c’est aujourd’hui quasiment une certitude, une évidence qui fait d’autant plus mal qu’elle nous indique sans doute une fin de carrière «difficile» pour le Bâlois. Comment expliquer sinon qu’avec deux manches d’avance et le confort d’une Cadillac au dernier set, il ne soit pas arrivé à crever Djokovic ? On peut parler de la magie du sport et du tennis, un retournement de situation incroyable sur un retour de Djoko qui finit 9 fois sur 10 dans la bâche, un niveau de jeu tellement hallucinant que tout ne se joue finalement qu’à de petites poussières. Moi, je veux bien y croire.

Sauf que aujourd’hui Rodgeur a 16 titres du Grand Chelem, une famille et des ronds pour mille ans. Sa quinzaine new yorkaise, il l’a passée sur un rythme de sénateur donnant la leçon à tous ses adversaires, avec une facilité telle que s’il ne s’appelait pas Roger Federer, on la prendrait pour de l’arrogance. Le Rodg s’est même payé le luxe de se promener deux sets durant face au numéro 1 mondial. Il lui a donné une leçon de tennis sans même se fatiguer. Comme cela était tellement simple, il s’est permis le luxe de perdre son tennis deux sets et de finalement regérer le cinquième à sa main, sans même que Djokovic n’ait eu à dire, demander ou prendre quelque chose. Oui, ne t’excite pas, Djoko a élevé le niveau et blablabla, mais la vérité est que même après une traversée du désert de 2 sets, Rodg est revenu aux commandes sur un cinquième set, comme s’il jouait face à Allegro.

Bref, Federer était étincelant de facilité et de maîtrise, le public dans son dos. Ne restait plus qu’à planter la dernière banderille et tuer la bête. La suite on la connaît. Djoko sur un ou deux coups a contrarié le rythme du Maître, a chauffé le public et la machine s’est enrayée, trop facilement. C’est un désastre et autant le dire franchement c’est indigne.

Cette saison nous l’aura démontré, dans le dur, quand il est bousculé et que les choses ne tournent plus tout à fait rond, Roger ne sait plus gagner, il ne sait même plus se rebeller. La maîtrise ne suffit plus, à ce tel degré de rivalité, c’est la rage qui fait la différence. Rodgeur semble avoir autant de rage aujourd’hui qu’il semble troublé par les défaites qui s’en suivent.

C’est pourtant bien sur ce terrain-là qu’il faudra jouer s’il compte un jour reconquérir un Grand Chelem. La participation ou non de Rodgeur en Coupe Davis nous en dira long sur sa capacité à se faire mal, se rebeller et se mettre dans le dur. Plutôt que de s’entraîner tranquille du côté de Dubaï en famille et en piscine, traversera-t-il le monde pour se mettre minable 3 jours durant avec Stan ? Réponse dans quelques jours et d
’ici là, bonne finale à ceux qui la regarderont !

6.9.11

La revanche !

Voilà, nous y sommes : le choc que tout New York attend aura bien lieu sur le Arthur Ashe Stadium ! Federer – Tsonga, acte III après Wimbledon et Montréal, est sur toutes les lèvres et c’est pas moins de 50 sms, e-mails ou autres messages sur WhatsApp que j’ai reçus de mes potes frocards. De «notre coq va bouffer ta vache» à «Mohammed Ali va renvoyer le pré-retraité au tapis» en passant par «et 1, et 2, et 3-0…», j’ai eu droit à la panoplie complète des messages de beaufs et autres docteurs ès tennis. La plus belle perle vient quand même de mon ami Arnaud Clément, philosophe à ses heures perdues : «Si Magic Tsonga élimine Papy Federer, Nolween chantera la Marseillaise à poil et moi, je serai au garde à vous toute la nuit !» Autant le dire tout de suite, je les garde bien au chaud dans mon iPhone et me réjouis déjà d’y répondre, un par un, en cas de victoire du Rodg… Et je te promets que je ne vais pas les rater, toutes ces grandes gueules !

Pour la petite histoire et la grande légende, Rodgeur a décroché hier son 30ème quart de finale en Grand Chelem consécutif. Oui, 30 !!! Soit 7 ans et demi de suite à atteindre au moins le grand huit… C’est tout simplement hallucinant et ça prouve encore une fois la gestion parfaite du Maître, saison après saison. Qu’on se le dise, il est encore là et bien là et sa démonstration face à Monaco ne fait que confirmer mes propos. Maintenant, saura-t-il gagner ses trois derniers matches en Majeur, ce qu’il n’a pas réussi à faire depuis Melbourne 2010 ? J’ai vraiment envie d’y croire mais ne brûlons pas les étapes mon pote, qu’il batte déjà le chouchou de nos chers voisins et on en reparlera... Car une chose est sûre : le Jo-Wilfried Tsonga sur un court, il est aussi dangereux que Matt Moussilou sur un parking !

En attendant, Djokoboss continue sa balade de santé tandis Murray et Nadal devraient passer sans problème leur prochain tour, et ce même si le Majorquin marque des signes évidents de fatigue. Entre sa victoire difficile – mais en 3 sets quand même – face à Nalbandian et son étrange malaise en conférence de presse, on ne peut pas dire que la Momie rassure durant cette quinzaine. Sa finale perdue à Wimbledon aurait-elle laissé des traces ? Sa perte du trône aussi ? Toujours est-il que Popeye ne semble pas au mieux de sa forme et qu
’il est loin de son niveau de 2010… mais attention à une bête blessée… surtout si elle est espagnole...

A part ça, je vais finir par une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est que la mère d’Andy Murray a enfin décidé d’aller consulter un psy ! Mais non, je badine… La bonne nouvelle, c’est que la présence de Roger Federer au barrage de Coupe Davis a été confirmée par l’homme le plus inutile sur terre, à égalité avec Bernard Rappaz, j’ai nommé Severin Lüthi. Rodgeur est donc sélectionné pour le déplacement en Australie et là, on ne voit pas comment il pourrait se défiler. A moins bien sûr que la finale soit reportée de 2 jours à cause d’un ouragan et qu’il remporte celle-ci 7-6 au cinquième set… mais on n
y est pas encore, hein.

Quant à la mauvaise nouvelle ou plutôt les mauvaises nouvelles, ben c’est la pluie qui s’invite à Flushing Meadows et, surtout, la programmation ubuesque de notre chère télévision suisse romande ! C’est un peu gonflé de ma part de critiquer une chaîne qui m’emploie mais franchement, est-ce possible de m’expliquer pourquoi le match Federer - Monaco n’était pas diffusé sur TSR1 ou TSR2 ? A la place, on a eu droit à Euronews sur TSR1 et à un dessin animé sur TSR2 !! Eh non, je ne déconne pas… Et pendant ce temps-là, SF2, TSI2 et même Eurosport diffusaient le match en direct… Je ne sais pas s’il faut parler d’incompétence crasse ou de bêtise à l’état pur, mais les Prix Nobel de la Tour devraient sérieusement penser à virer la stagiaire de 18 ans qui s’occupe de la programmation !

4.9.11

J’aurais mieux fait de me taire...

Eh oui, j’aurais peut-être mieux fait de la coincer en début d’année. Mais voilà, en bon Genevois que je suis, je l’ai ouverte et on ne peut pas dire que j’ai eu raison... Après la fabuleuse quinzaine de Stan à Melbourne, j’écrivais donc, euphorique : «Je suis d’ailleurs prêt à prendre les paris : le gamin sera dans le Top 10 avant Roland Garros ! Ou au plus tard après Wimbledon…»

Résultat des courses ? Stan n’a pas confirmé et hormis un bon parcours à Roland Garros, marqué par une magnifique victoire contre Tsonga, le Vaudois se fait l’auteur d’une saison bien pourrave. Avec en point d’orgue ces humiliations au deuxième tour à Wimbledon et à l’US Open contre deux inconnus au bataillon, j’ai nommé Simone Bolelli et Donald Young. D’ailleurs, réussir à se faire éliminer par un Donald au pays de Mickey, c’est pour le moins saugrenu...


Plus sérieusement, ces deux revers en Grand Chelem sont inexcusables et incompréhensibles pour un mec qui rêve du Top 10. Non, si tu as des ambitions, tu n
’as pas le droit de perdre contre ces deux joueurs. Si tu ajoutes encore sa défaite cuisante en quart de finale à Gstaad, ça y est, c’est presque un été aussi catastrophique qu’à la Maladière ! A la différence près que Stan aura l’occasion de se racheter la saison prochaine... tandis que Xamax... Bref, on signalera tout de même que le gamin n’était pas à 100% physiquement et que, désormais, on compte à fond sur lui pour le barrage à Syndey. Connaissant la niaque du gaillard, on est persuadés qu’il sera à 400% durant ce week-end de Coupe Davis. Puisse en être de même pour notre Rodgeur national ! Sans faire de vagues, ce dernier continue son bonhomme de chemin à New York. Bon, il s’est légèrement fait peur face à Cilic lorsqu’il a dû sauver une balle de break au troisième set, mais pas de quoi fouetter une chatte pour autant. Son prochain match contre Monaco devrait être une formalité et, pour tout te dire, on salive déjà en pensant à son quart de finale face à Tsonga. LA revanche de Wimbledon que tout Flushing Meadows attend !

Sinon, ben autant te dire qu’il n’y a pas grand-chose à ajouter et qu’on se réjouit vraiment d’attaquer la deuxième semaine ! Parce que bon, ce n’est pas les 14 abandons, la sortie prématurée de Sharapova ou les victoires écrasantes de Djokovic qui soulèvent un quelconque intérêt... Allez, vivement que les choses sérieuses commencent et que, comme dans une suite d’un célèbre Sofitel de Manhattan, il y ait un peu d’action dans cet US Open 2011 !