Messi n’y arrive pas, Del Potro si !
Eh oui, c’est peut-être un peu sévère avec le lutin
du FC Barcelone et ce n’est pas forcément comparable, mais force est de constater
que Juan Martin Del Potro a réalisé ce week-end ce que rêve de faire Lionel
Messi depuis près de 10 ans : offrir à l’Argentine un grand titre
international, et quel titre !
La Puce n’avait pas réussi à avoir ce supplément d’âme et de couilles en finale de la Coupe du Monde 2014 et à celles de la Copa America 2007, 2015 et 2016, perdues à chaque fois dans les pleurs et la détresse ; le géant de Tandil a lui parfaitement répondu à l’attente de tout un peuple et offre donc un premier Saladier d’Argent à son pays, après quatre échecs en finale. Que la fête a dû être belle dans leur vestiaire à Zagreb, dans les bars de Buenos Aires et dans les narines de Maradona !
Déjà héroïque en demi-finale face au futur numéro 1 mondial Andy Murray, à Glasgow qui plus est, Delpo a remis le couvert à Zagreb en signant un succès logique vendredi et un véritable exploit dimanche : mené deux sets à zéro par Marin Cilic, le vainqueur de l’US Open 2009 est revenu de nulle part et a fini par terrasser le Croate au terme d’un combat épique de 5 heures. Un match d’anthologie, une victoire pour l’éternité pour celui qui était encore… 1045ème mondial en février dernier ! J’ai regardé ce duel avec passion et ne pouvais qu’être content pour ce mec qu’on croyait fini, ce grand gaillard très sympa mais trop souvent blessé, trop souvent maudit, qui s’est donné les moyens de revenir et qui s’offre une seconde moitié de saison exceptionnelle, avec ce triomphe en Coupe Davis et sa médaille d’argent à Rio.
Cette victoire de l’Argentine, c’est aussi celle du noboby Federico Delbonis, lui qui avait conquis deux victoires en quart de finale et qui n’a pas tremblé au moment d’aller chercher ce point décisif, bien aidé il est vrai par un Ivo Karlovic aussi adroit que Gilbert Montagné en état d’ivresse… C’est également celle de Leonardo Mayer et Guido Pella, deux joueurs au palmarès famélique qui ont quand même ramené 6 points tout au long de cette campagne victorieuse, dont le cinquième contre la Grande-Bretagne pour Mayer.
Bref, ce fut beau de voir un pays de foot comme celui-ci se prendre de passion pour cette Coupe Davis. Ce fut magique de voir la rage des Argentins sur le court, l’excitation des supporters dans les tribunes et la folie de Maradona dans sa loge ! A l’image des Suisses à Lille en 2014, les Argentins ont régné en maîtres durant cette finale. Et plus que jamais, Diego Maradona est un sacré beau cinglé, l’une des plus belles légendes du monde du sport. Au contraire d’un Messi qui donne autant de rêve qu’un concert d’harmonica au marché de Noël de Montreux…
Allez mon pote, cette fois je te laisse, bonnes vacances à toi et que la magie de la Coupe Davis perdure pour des siècles et des siècles !
La Puce n’avait pas réussi à avoir ce supplément d’âme et de couilles en finale de la Coupe du Monde 2014 et à celles de la Copa America 2007, 2015 et 2016, perdues à chaque fois dans les pleurs et la détresse ; le géant de Tandil a lui parfaitement répondu à l’attente de tout un peuple et offre donc un premier Saladier d’Argent à son pays, après quatre échecs en finale. Que la fête a dû être belle dans leur vestiaire à Zagreb, dans les bars de Buenos Aires et dans les narines de Maradona !
Déjà héroïque en demi-finale face au futur numéro 1 mondial Andy Murray, à Glasgow qui plus est, Delpo a remis le couvert à Zagreb en signant un succès logique vendredi et un véritable exploit dimanche : mené deux sets à zéro par Marin Cilic, le vainqueur de l’US Open 2009 est revenu de nulle part et a fini par terrasser le Croate au terme d’un combat épique de 5 heures. Un match d’anthologie, une victoire pour l’éternité pour celui qui était encore… 1045ème mondial en février dernier ! J’ai regardé ce duel avec passion et ne pouvais qu’être content pour ce mec qu’on croyait fini, ce grand gaillard très sympa mais trop souvent blessé, trop souvent maudit, qui s’est donné les moyens de revenir et qui s’offre une seconde moitié de saison exceptionnelle, avec ce triomphe en Coupe Davis et sa médaille d’argent à Rio.
Cette victoire de l’Argentine, c’est aussi celle du noboby Federico Delbonis, lui qui avait conquis deux victoires en quart de finale et qui n’a pas tremblé au moment d’aller chercher ce point décisif, bien aidé il est vrai par un Ivo Karlovic aussi adroit que Gilbert Montagné en état d’ivresse… C’est également celle de Leonardo Mayer et Guido Pella, deux joueurs au palmarès famélique qui ont quand même ramené 6 points tout au long de cette campagne victorieuse, dont le cinquième contre la Grande-Bretagne pour Mayer.
Bref, ce fut beau de voir un pays de foot comme celui-ci se prendre de passion pour cette Coupe Davis. Ce fut magique de voir la rage des Argentins sur le court, l’excitation des supporters dans les tribunes et la folie de Maradona dans sa loge ! A l’image des Suisses à Lille en 2014, les Argentins ont régné en maîtres durant cette finale. Et plus que jamais, Diego Maradona est un sacré beau cinglé, l’une des plus belles légendes du monde du sport. Au contraire d’un Messi qui donne autant de rêve qu’un concert d’harmonica au marché de Noël de Montreux…
Allez mon pote, cette fois je te laisse, bonnes vacances à toi et que la magie de la Coupe Davis perdure pour des siècles et des siècles !