Tetcheu ce match !
Putain, quand tu passes en l'espace d'un jour du poussif Sandgren – Federer au gigantesque Thiem – Nadal, deux affiches des quarts de finale de cet excellent Open d'Australie, tu te dis que c'est pas tout à fait le même sport. Comme si tu passes de l'infect Suisse – Suède au somptueux France – Argentine à la dernière Coupe du Monde. Ou que tu as le choix entre passer un enterrement de vie de garçon avec le duo Johann Schneider-Ammann – Séverin Lüthi ou avec le binôme Frédéric Beigbeider – Pete Doherty.
Tu te dis aussi que Popeye, après s'être envoyé un Kyrgios survolté en huitième, n'a vraiment pas eu de chatte cette année au niveau du tirage au sort. Sans oublier la bande du filet qui avait clairement choisi son camp aujourd'hui... Ça compensera son autoroute à cinq voies lors de l'US Open 2017, tu sais, lorsqu'il avait affronté un Rublev fantomatique en quart, un Del Potro à moitié cramé en demi et cette imposture de Kevin Anderson en finale. Le Club Med à côté du parcours de Nadal, c'était Guantánamo.
Ainsi donc, la Momie reste bloquée à 19 Majeurs et on est d'ores et déjà assuré d'être tranquille jusqu'en juin. L'autre nouvelle, c'est que Rambo est éliminé dès les quarts de finale en Grand Chelem, une première depuis l'Open d'Australie 2018, où il avait abandonné au cinquième set face à Marin Cilic. C'est donc une sensation et le mérite en revient entièrement à l'immense Dominic Thiem. Roland Garros mis à part, l'Autrichien au revers à une main (quelle merveille !) a signé la plus belle victoire de sa carrière et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a rien volé. Au vu du niveau stratosphérique affiché aujourd'hui, nul doute que le protégé de Nicolas Massu est mûr pour remporter son premier titre du Grand Chelem cette semaine. Un Dominic Thiem qui aurait déjà dû gagner le Masters de fin d'année et qui a failli nous refaire le même coup aujourd'hui mais, face à un Hulk tout aussi nerveux de l'autre côté du filet, ça a fini par passer. Superbe !
L'autre quart de finale entre notre Stan national et le grand pin de Hambourg a, lui, accouché d'une souris. Y'avait pas besoin de mettre son réveil pour ce match-là, disputé dans des conditions à la limite du supportable. Sur le coup, je suis d'accord avec mon fidèle lecteur Sherpa : je me suis emporté concernant Wawrinka. Le gamin a sorti un match monstrueux contre Medvedev, certes, mais il était encore trop tôt pour parler de titre. On l'a vu ce mercredi, le Vaudois est encore trop court physiquement.
Et voilà, face à un Zverev qui n'avait pas lâché le moindre set et qui entrait sur le court avec la même fraîcheur que le webmaster d'un site de vente d'alcool en ligne en Arabie Saoudite, le bison s'est complètement liquéfié. Pas trop de regrets pour Stanimal donc, qui peut tirer un bilan réjouissant de sa quinzaine. De son côté, celui qui a promis, s'il gagne le tournoi, de verser la totalité de sa prime à la lutte contre les incendies atteint sa première demi-finale de Majeur à l'âge de 22 ans. Il était temps. Je vais gentiment commencer à arrêter de l'allumer.
Allez les gars, place désormais à ce Federer – Djokovic qui semble aussi déséquilibré que le récent match de Coupe d'Espagne entre le FC Ibiza et le Barça. Tous les éléments penchent en faveur du coton-tige : les conditions, la surface, leur fraîcheur, leur physique, la qualité de leur jeu durant cette quinzaine, leur passé en Grand Chelem, leur passé à Melbourne. Tout, sauf le soutien du public et le fait que Rodgeur, quand il n'a vraiment rien à perdre, peut devenir insatiable... A défaut de victoire, on espère au moins que le Maître sera à 100% et qu'il y aura un combat, et non un monologue, sur la Rod Laver Arena.
Tu te dis aussi que Popeye, après s'être envoyé un Kyrgios survolté en huitième, n'a vraiment pas eu de chatte cette année au niveau du tirage au sort. Sans oublier la bande du filet qui avait clairement choisi son camp aujourd'hui... Ça compensera son autoroute à cinq voies lors de l'US Open 2017, tu sais, lorsqu'il avait affronté un Rublev fantomatique en quart, un Del Potro à moitié cramé en demi et cette imposture de Kevin Anderson en finale. Le Club Med à côté du parcours de Nadal, c'était Guantánamo.
Ainsi donc, la Momie reste bloquée à 19 Majeurs et on est d'ores et déjà assuré d'être tranquille jusqu'en juin. L'autre nouvelle, c'est que Rambo est éliminé dès les quarts de finale en Grand Chelem, une première depuis l'Open d'Australie 2018, où il avait abandonné au cinquième set face à Marin Cilic. C'est donc une sensation et le mérite en revient entièrement à l'immense Dominic Thiem. Roland Garros mis à part, l'Autrichien au revers à une main (quelle merveille !) a signé la plus belle victoire de sa carrière et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a rien volé. Au vu du niveau stratosphérique affiché aujourd'hui, nul doute que le protégé de Nicolas Massu est mûr pour remporter son premier titre du Grand Chelem cette semaine. Un Dominic Thiem qui aurait déjà dû gagner le Masters de fin d'année et qui a failli nous refaire le même coup aujourd'hui mais, face à un Hulk tout aussi nerveux de l'autre côté du filet, ça a fini par passer. Superbe !
L'autre quart de finale entre notre Stan national et le grand pin de Hambourg a, lui, accouché d'une souris. Y'avait pas besoin de mettre son réveil pour ce match-là, disputé dans des conditions à la limite du supportable. Sur le coup, je suis d'accord avec mon fidèle lecteur Sherpa : je me suis emporté concernant Wawrinka. Le gamin a sorti un match monstrueux contre Medvedev, certes, mais il était encore trop tôt pour parler de titre. On l'a vu ce mercredi, le Vaudois est encore trop court physiquement.
Et voilà, face à un Zverev qui n'avait pas lâché le moindre set et qui entrait sur le court avec la même fraîcheur que le webmaster d'un site de vente d'alcool en ligne en Arabie Saoudite, le bison s'est complètement liquéfié. Pas trop de regrets pour Stanimal donc, qui peut tirer un bilan réjouissant de sa quinzaine. De son côté, celui qui a promis, s'il gagne le tournoi, de verser la totalité de sa prime à la lutte contre les incendies atteint sa première demi-finale de Majeur à l'âge de 22 ans. Il était temps. Je vais gentiment commencer à arrêter de l'allumer.
Allez les gars, place désormais à ce Federer – Djokovic qui semble aussi déséquilibré que le récent match de Coupe d'Espagne entre le FC Ibiza et le Barça. Tous les éléments penchent en faveur du coton-tige : les conditions, la surface, leur fraîcheur, leur physique, la qualité de leur jeu durant cette quinzaine, leur passé en Grand Chelem, leur passé à Melbourne. Tout, sauf le soutien du public et le fait que Rodgeur, quand il n'a vraiment rien à perdre, peut devenir insatiable... A défaut de victoire, on espère au moins que le Maître sera à 100% et qu'il y aura un combat, et non un monologue, sur la Rod Laver Arena.