EMPIRE STAN BUILDING !!!!!
EMPIRE STAN BUILDING, voilà comment il faudrait rebaptiser la plus
haute tour de New York !!! Il faudrait non seulement la rebaptiser
mais également la repeindre en rouge et blanc, y installer une réplique du Cervin sur le toit et diffuser le cor des Alpes dans les
ascenseurs ! Car Stan, pardon, Monsieur Stan Wawrinka, en ce 11
Septembre forcément symbolique, est devenu un monument à Big Apple. Dans ce pays attaché aux super-héros, le Vaudois mérite d'être surnommé
Batstan, Ironstan, Spiderstan, King Stan ou encore Stansby le
Magnifique !!!
Putain mon pote, je peux te dire que c'est cerné et exténué que j'écris
ces quelques lignes, n'ayant pas réussi à trouver le sommeil avant 6 heures du mat, encore complètement excité par ce match
d'anthologie durant lequel je me suis bouffé les ongles comme
rarement. Encore une fois, Stan nous a totalement bluffé et prouvé
qu'il n'était pas fait du même bois que tout le monde. Le Vaudois
avait marqué les esprits en remportant ses deux premières finales
de Grand Chelem face au numéro 1 mondial du moment, il a encore
renforcé son mythe en atomisant la muraille Novak Djokovic avec
classe, autorité et panache. 3 sur 3 : mais quel pied les mecs et quel
divin cadeau pour les 10 ans de mon blog, merci Papa Stanoël !!!
A l'image de son chef d'oeuvre à Roland Garros en 2015, le bison a
joué en patron, dicté le jeu et géré les moments chauds tel un
grand champion, tel un extraterrestre. Combien de balles de break
sauvées face au joueur qui, faut-il le rappeler, est considéré
comme le plus fort dans ce domaine ? Dans la tête, Stanimal a
été plus solide que jamais. Sans vouloir remuer le couteau dans la
plaie de notre Rodgeur national, le Vaudois a réussi à faire ce que
le Bâlois avait complètement raté l'année dernière au même stade de la compétition : ne
rien lâcher sur les balles de break et saisir la moindre occasion
sur le service adverse. Je vibre encore en pensant à la fin des
deuxième et troisième manches. Tellement fort !
Le quatrième set, de son côté, fut plus un pensum qu'autre chose. La faute à
un Novak Djokobite pathétique, truqueur et clairement scandaleux.
Ce petit monsieur est au fair-play ce que Rocco Siffredi est au romantisme, ce que Nabilla est à la littérature.
Quand on est numéro 1 mondial et qu'on a déjà gagné 12 Majeurs,
qu'on joue la finale de l'US Open face à un soi-disant pote, ne
peut-on pas se comporter autrement ? Ne peut-on pas montrer un peu de fierté et de dignité dans la défaite ? Comme par hasard, les deux
pauses pédicure sont arrivées au moment où Stan lui dansait sur le
ventre. Comme par hasard, le Serbe a continué à jouer, à courir, à frapper fort, tout en faisant ses grimaces et en boitant entre les
points. Ne va pas me dire que ce n'était pas pour déstabiliser son
adversaire... D'ailleurs, que serait-il arrivé si Djokocon avait
concrétisé ses balles de break à 3-1 ? Bref, Stan a été
très fort face à cette situation ô combien compliquée. N'importe quel
autre joueur aurait probablement craqué et perdu le quatrième set - puis le match -
face au show grotesque du coton-tige.
Allez, une chose est sûre après ce jour de grâce : Djokonaze
nous a de nouveau démontré qu'il était l'antithèse d'un grand champion tandis que Stan
renforce encore plus sa légende, sa stature, son aura et sa place dans l'histoire du tennis. Avec trois
tournois du Grand Chelem dans son escarcelle sur quatre possible, le numéro 3 mondial
peut désormais rêver de Wimbledon et, bien sûr, d'autres grands
sacres. Depuis 2014 et son avènement à Melbourne, le natif de
St-Barthélémy est tout simplement le joueur le plus titré en Majeur
après le sosie de Joe Dalton.
Bref, bravo et merci pour tout mon gamin, tu es le roi de New York, le prince de l'Amérique et, surtout, notre super-héros !! Toute la Suisse, y compris Rodgeur, te remercie et te vénère. Tous les amoureux du tennis, du beau et vrai tennis (pas celui de Djoko donc), aussi. The world is yours, Stan The Man.