La revanche des Croates
Bien malheureusement, la dernière finale de la grande histoire de la Coupe Davis (#fuckpiqué) n'a pas tenu ses promesses. La faute à des Croates trop forts ou des Français trop faibles, c'est selon. J'opterais plutôt pour la deuxième option tant les Bleus ont fait peine à voir ce week-end. L'équipe de double mise à part, les trois joueurs de simple ont alterné impuissance, tristesse et maladresse. Une belle bande de Gérard Piqué. Une statistique suffit à symboliser ce désastre : Chardy, Tsonga et Pouille ont été incapables de signer le moindre break durant tout le week-end. Pire, le soi-disant leader de cette équipe, Lucas Pouille, ne s'est pas procuré la moindre balle de break face au numéro 7 mondial. Facile, trop facile pour des Croates qui prennent ainsi leur revanche de la Coupe du Monde et qui soulèvent leur deuxième, pardon, leur second Saladier d'Argent.
Après leur victoire de 2017 grâce à un tableau décimé et l'éternelle chatte à Noah, les Bleus ont endossé leur costume habituel, celui de losers. Cette lourde défaite est aussi la confirmation que le tennis tricolore traverse une période ô combien compliquée. Aucun joueur dans le Top 20, une relève plus que jamais absente et des performances en Grand Chelem pathétiques, lesquelles valent mieux qu'un long discours : aucun quart de finale au compteur en 2018 et un seul en 2017, le pauvre Tsonga en Australie... Lucas Pouille, celui que certains annonçaient comme la locomotive du tennis français, pointe à une misérable 32ème place et, à le voir se faire promener sur le court par Marin Cilic ce dimanche, il ne devrait guère progresser.
Le son de cloche est évidemment tout autre du côté de la Croatie, ce grand pays de tennis et de sport en général. Avec un leader comme Cilic et un espoir comme Coric, dignes successeurs de Ivan Ljubicic et Mario Ancic, titrés en 2005 contre la Slovaquie, le tennis croate est en pleine bourre et constitue un magnifique vainqueur de cette feu Coupe Davis. Une compétition qui aurait mérité un autre scénario pour sa 107ème et dernière édition (#fuckpiqué) et, surtout, une opposition plus féroce que celle proposée par les Pieds Nickelés de Yannick Noah. Des Français qui, à défaut d'être bons sur le court, auront au moins eu le mérite d'avoir su tacler la nouvelle formule de la compétition avec rage et rancœur, Mahut et Noah en tête. Bien joué les mecs.
Après leur victoire de 2017 grâce à un tableau décimé et l'éternelle chatte à Noah, les Bleus ont endossé leur costume habituel, celui de losers. Cette lourde défaite est aussi la confirmation que le tennis tricolore traverse une période ô combien compliquée. Aucun joueur dans le Top 20, une relève plus que jamais absente et des performances en Grand Chelem pathétiques, lesquelles valent mieux qu'un long discours : aucun quart de finale au compteur en 2018 et un seul en 2017, le pauvre Tsonga en Australie... Lucas Pouille, celui que certains annonçaient comme la locomotive du tennis français, pointe à une misérable 32ème place et, à le voir se faire promener sur le court par Marin Cilic ce dimanche, il ne devrait guère progresser.
Le son de cloche est évidemment tout autre du côté de la Croatie, ce grand pays de tennis et de sport en général. Avec un leader comme Cilic et un espoir comme Coric, dignes successeurs de Ivan Ljubicic et Mario Ancic, titrés en 2005 contre la Slovaquie, le tennis croate est en pleine bourre et constitue un magnifique vainqueur de cette feu Coupe Davis. Une compétition qui aurait mérité un autre scénario pour sa 107ème et dernière édition (#fuckpiqué) et, surtout, une opposition plus féroce que celle proposée par les Pieds Nickelés de Yannick Noah. Des Français qui, à défaut d'être bons sur le court, auront au moins eu le mérite d'avoir su tacler la nouvelle formule de la compétition avec rage et rancœur, Mahut et Noah en tête. Bien joué les mecs.
Voilà les amis, l'heure est grave et la douce euphorie de dimanche dernier est bel et bien retombée. La Coupe Davis est morte, le rideau est tombé, les larmes peuvent couler et le deuil commencer... On ne revivra plus jamais un week-end comme celui-là. Plus jamais. Ce format était magique ; ce format a été crucifié sur l'autel du roi dollar. Ne reste plus qu'à espérer que Gérard Piqué et son équipe de Serge se foirent complètement en 2019. Que les meilleurs joueurs du monde snobent leur coupe du monde et qu'on en parle le moins possible. Ne compte évidemment pas sur moi pour regarder ou commenter ce doigt d'honneur au tennis, cette merde sans nom, cette ignominie orchestrée par le plus gros connard du sport moderne. Je ne leur souhaite que du malheur. #FUCKPIQUÉ