13.7.20

Novak Djokovid, bête à manger du foin

Eh bien, ça fait une paie les gars ! Désolé pour mon silence ces derniers temps, mais bon, le tennis est complètement à l’arrêt depuis le mois de mars et, à part quelques nouvelles peu excitantes ici ou là, je ne voyais pas l’intérêt de retrouver mon bon vieux clavier poussiéreux. Bêtise oblige, je suis quand même obligé de sortir de ma torpeur pour commenter LA nouvelle tennistique de ces dernières semaines : le pathétique Adria Tour organisé par Novak Djokovid. Ou comment montrer le pire exemple à la planète entière.

T’as vu les images de cette exhibition entre têtes à claques ? Des tribunes pleines à ras bord, aucun masque de protection parmi les spectateurs, des joueuses et joueurs qui se font des accolades sur le court et, le plus grotesque dans tout ça, c’est la fête qui a suivi cette mascarade. Ces abrutis dansaient ensemble à torse nu, se sautaient dessus, se faisaient des becs. Comme si de rien n’était, comme si le virus n’existait plus, comme si leur cerveau s’était mis sur off pendant deux semaines. Bref, comme dirait un ami surnommé «le miston», c’est honteux. 

Résultat des courses, Grigor Dimitrov, Borna Coric, Viktor Troicki et l’instigateur du tournoi, le numéro 1 mondial Novak Djokovid ont tous attrapé le virus, sans parler de leurs staff et famille, dont le goût et l’odorat en ce moment doivent être aussi prononcés que la passion de Franck Ribéry pour les mots croisés. C’est un exemple désastreux pour toutes les personnes qui ont suivi cette propagation XXL en direct, dans une région – les Balkans – qui est en passe de devenir le plus gros foyer européen, peu avant le vestiaire du FC Zurich et le club Flamingo. 

Quand on pense que Djokonaze se félicitait que des spectateurs puissent assister aux matches de cette exhibition, tout en se disant sceptique sur la tenue de l’US Open, on se dit qu’il y a des paires de claques qui se perdent. Et surtout que son discours est aussi crédible que la gestion de la crise par la Suède, le pays qui nous a battu dans toutes les compétitions possibles, y compris dans celui des décès liés au coronavirus. Mais le pire dans tout ça, c’est encore le père de Novak, cet âne de Srdjan Djokovid qui est aussi répugnant qu’un pangolin sur le marché de Wuhan, lequel n’a pas hésité à remettre de l’huile sur le feu en accusant Dimitrov d’être le coupable de cette contamination. Dans la famille Djokovid, on est con de père en fils. Je les déteste. 

Bref, tout en souhaitant à cette bande de Prix Nobel les railleries de tout le circuit, j’espère bientôt vous retrouver pour du tennis, du vrai. La reprise est agendée au 14 août à Washington, avant le Masters 1000 de Cincinnati et l’US Open le 31 août. Ça sera évidemment sans spectateurs et sans Roger Federer (au repos jusqu’en 2021), ça ne sera pas forcément bandant mais ça restera tout de même plus intéressant que le néant actuel. A très vite les potes et un mauvais premier anniversaire – demain 14 juillet – à la pire défaite de tous les temps. Oui, j’y pense encore. J’y penserai toujours.