11.3.20

Une crise mondiale à cause de quelques bites molles…

Quel cirque, quelle horreur, quel chaos, quelle parano. Bref, quel bordel. Ce que nous sommes tous en train de vivre, de subir s’apparente d’ores et déjà comme une crise sans précédent. Une crise d’une ampleur historique, qui pourrait bien marquer durablement notre génération. Le monde du sport est terriblement affecté par ce coronamachin et il n’y a désormais plus un jour, plus une heure sans que l’on ne parle de matches à huis clos, d’événements annulés ou autre catastrophe dans ce genre. 

Le tennis semblait encore peu touché, il vient de prendre un coup de fouet en pleine gueule avec l’annulation du Masters 1000 d’Indian Wells, à la veille du lancement des qualifications. Le tournoi de Key Biscayne est également sur la sellette. Au revoir donc la tournée américaine. Quid de la tournée sur brique pilée ? On imagine mal que les Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome pourront avoir lieu, eux qui se trouvent proche du Nord de l’Italie, qui est au coronabidule ce que les Valaisans sont à la beuverie : leur foyer.

A ce rythme, c’est donc la deuxième levée du Grand Chelem qui est menacée. Eh oui, qu’on le veuille ou non, pas sûr que Roland Garros puisse avoir lieu cette année, dans une ville de Paris qui voit le nombre de contaminations augmenter comme les dépressions dans le monde de l’hôtellerie genevoise… Pas de Roland Garros en 2020 ? Même si ce serait un tremblement de terre dans le monde de la petite balle jaune, personne ne viendrait à le regretter, ici en Suisse. On pense évidemment au record de Rodgeur qui aurait encore quelques semaines, voire quelques mois, de répit. Il n’y a pas de petit profit, comme on dit.


Bref, je signe des deux mains et des deux couilles pour l’annulation pure et simple de la tournée sur terre battue ! Et tant pis s’ils annulent aussi Wimbledon et l’US Open, tout compte fait… Une chose est sûre, le Maître n’aurait pas pu trouver une meilleure période pour faire un break et se faire opérer. A croire que Federer, en cette année de tous les dangers pour lui, a offert des vacances à quelques Chinois en février en Italie, là où les mesures sanitaires contre le coronatruc semblent aussi efficaces qu’un discours de Greta Thunberg à Davos contre le réchauffement climatique...

Voilà, que dire d’autre sur ce coronaconnard qui n’a pas été dit et redit ? Dans les bistrots, au supermarché, sur les groupes what’s app, sur Facebook, dans les journaux, partout, on ne parle plus que de ça et ça commence sérieusement à me gonfler. Une dernière chose quand même, sais-tu comment est apparu ce virus ? Selon ce que l’on commence à savoir, c’est sans doute via le pangolin que cette maladie a fini par infecter les premiers humains, sur un marché du côté de Wuhan, en Chine (des Chinois qui, non contents de manger des pangolins, se gavent de chats, chiens, rats et autres chauve-souris. Je dis ça, je dis rien). 

Ainsi donc, les Chinois, pardon, certains Chinois (ne généralisons pas) au goût culinaire plus que douteux raffolent de cette bestiole car elle aurait des vertus… aphrodisiaques, notamment au niveau de leur virilité. On y arrache les écailles de cet animal tout bizarre pour les vendre sur le marché ; on apprécie aussi beaucoup son cousin, le pangolin géant, réputé pour sa viande que l’on dit savoureuse, voire magique. 

Bref, si notre pays est aujourd’hui complètement à l’arrêt, si notre économie est en danger, si les bourses du monde entier dégringolent, si des pays comme la Chine, la Corée du Sud ou l’Italie sont au bord de la faillite, si on va bientôt jouer à huis clos dans toute l’Europe, si on n’ose plus serrer la main à son voisin et si on sursaute lorsqu’on entend quelqu’un éternuer dans le train, c’est parce que quelques Chinois un peu frustrés, voire impuissants, bouffaient des pangolins afin de bander dur. Ah, la triste ironie du sort… Une crise planétaire à cause de quelques bites molles, avouez que c’est quand même très con.