Le come-back du siècle !
Fabuleux Roger Federer, FA – BU – LEUX !!!!! Putain les amis, c’est la baffe, la claque, l’uppercut, le coup de boule de Zidane, le high kick de Cantona, le 48 tonnes en pleine figure !!! Open d’Australie, Indian Wells, Key Biscayne : les trois plus gros tournois de cette première partie de saison sont dans l’escarcelle du Maître. Il n’y croit pas ? Nous non plus ! C’est complètement fou, dingue, hallucinant, magique !! Et complètement inimaginable il y a encore 3 mois...
Oui, on peut parler de come-back du siècle et ce n’est pas Rafael Nadal qui nous contredira, lui qui vient de subir sa troisième défaite de l’année face à son meilleur ennemi. Ah Popeye, qu’est-ce qu’il est agréable quand il se met à perdre ! Le gendre idéal presque... Un brin dégoulinant, un peu toqué et à moitié chauve certes, mais malgré tout ô combien sympathique. Comme hier où il n’a pas réussi à trouver les solutions face aux coups de fusil du Suisse, très inspiré et hyper offensif, bref, comme on l’aime !
Oui, on peut parler de come-back du siècle et ce n’est pas Rafael Nadal qui nous contredira, lui qui vient de subir sa troisième défaite de l’année face à son meilleur ennemi. Ah Popeye, qu’est-ce qu’il est agréable quand il se met à perdre ! Le gendre idéal presque... Un brin dégoulinant, un peu toqué et à moitié chauve certes, mais malgré tout ô combien sympathique. Comme hier où il n’a pas réussi à trouver les solutions face aux coups de fusil du Suisse, très inspiré et hyper offensif, bref, comme on l’aime !
De toute sa phénoménale carrière, on repensera souvent à cette période dorée où le Maître s’est offert ce triplé hors du commun, le tout après une pause de 6 mois. Un exploit qu’il avait déjà réussi en… 2006 lorsque la planète tennis était à ses pieds. C’est dire si cette performance fera date et qu’on peut parler d’un exploit XXL. Un exploit qu’avait également réalisé Sampras en 1994, Agassi en 2001 et Djokobite en 2011, 2015 et 2016, mais qu’aucun de ces trois monstres n’a signé à 35 ans et demi... Là aussi, ce n’est pas Nadal qui nous contredira, lui qui a été battu pour la cinquième fois en finale dans la fournaise de Miami.
Le
Maître remporte donc son 26ème Masters 1000, creuse l’écart à la
Race et remonte à la 4ème place mondiale, déjà ! Au contraire d’Indian
Wells où le Bâlois s’était offert une promenade de santé, son parcours en Floride fut un véritable champ de mines. Avec notamment un troisième tour contre Del
Potro, un quart contre Berdych et une demi-finale face à Kyrgios,
l’homme aux 18 Majeurs a dû mettre son bleu de travail et a d’ailleurs
vu la sortie de près, de très près même, sauvant deux balles de match
contre Monsieur Ester Satorova. Sa demi-finale face au grand dadet fut également
dantesque, avec trois tie-breaks irrespirables où la réussite a choisi
le camp du Suisse. Quand on est Dieu, pas étonnant que le ciel nous file
deux-trois coups de main… A côté de ces thrillers, la finale est quasiment passée pour une
formalité, même si le score est sévère pour un Rafa qui aurait pu remplir quatre jacuzzis et deux piscines avec tout ce qu’il a transpiré...
Bref, autant dire qu’on regrette que cette délicieuse et inoubliable saison sur dur soit déjà terminée...
Place désormais à la saison sur terre battue avec ses trois Masters
1000, son Roland Garros et son armada de joueurs espagnols. Une saison que le Maître a décidé de zapper,
se concentrant uniquement sur le Grand Chelem de la Porte d’Auteuil. Une
sage décision qu’on peut évidemment comprendre, même si on espérait quand
même le voir à Madrid et/ou Rome. Une chose est sûre, Murray et
Djokovic doivent vite se remettre de leurs pépins car ils auront une
montagne de points à défendre. De là à dire qu’on serait heureux de les voir se prendre les pieds dans le tapis, il n’y a qu’un pas qu’on n’oserait point franchir, quoique... Allez, encore bravo au Maître et vivement qu’on le retrouve en pleine forme à Paris !