Après Montreux, welcome back to St-Tropez !
Putain les mecs, vous êtes chauds ! 15 jours que je glande et mes lecteurs se plaignent, j’adore ça, continuez à me mettre la pression car vous me connaissez, je suis un gros flemmard ! En plus avec l’été et les festivals qui battent leur plein, je dois avouer que j’ai un peu levé le pied avec mon blog. Car franchement, entre une soirée VIP dans le chalet de Claude Nobs en compagnie de Brabec, Ospel et Kudelski – et Solomon Burke en metteur d’ambiance - et une soirée planté derrière mon PC, le choix est vite fait ! J’ai donc écumé les soirées du Montreux Jazz et j’ai laissé un peu de côté le monde du tennis. J’ai préféré le week-end brésilien organisé à Montreux aux demi-finales et finale de Gstaad, où j’étais pourtant invité par mes potes de Grand-Chelem Management. Et je ne regrette pas… Paul-Henri Mathieu a certes un joli jeu de jambes, mais je préfère largement le déhanchement des danseuses du «Hot Brazil Boat» ! Après deux jours à danser la samba et boire capinrinha sur capinrinha, tu décroches vite de l’actu tennistique. Bref, je n’ai pas vu une balle du tournoi de Gstaad. Et puis bon, ce n’est pas les résultats des Suisses qui motivaient à allumer le poste… Malgré des premiers tours relativement faciles, aucun n’a été capable de passer l’obstacle. On aurait dit des joueurs français à Roland Garros ou des Anglais à Wimbledon…Malgré un programme chargé au Montreux Jazz, j’ai tout de même suivi les exploits de Stan à Stuttgart. Bravo gamin ! Eliminer successivement Canas (certes blessé), Cilic, Vanek et surtout Chela force le respect. Comme quoi il a du caractère le petit. Bon ça je le savais déjà... Je me rappellerai toujours de la fois où, à tout juste 18 ans, il s’était fait refuser l’entrée au B-Club parce qu’il avait oublié sa carte d’identité. Ca faisait dix bonnes minutes que je négociais avec le gorille quand Stan a mis un énorme coup de latte dans la porte d'entrée, fou de rage. Le videur n'avait pas bronché et avait ouvert la porte. C'était autre chose qu'Heuberger dix minutes plus tard, la larme à l'oeil devant l'entrée parce qu'il s'était fait voler sa jaquette de l'équipe suisse au vestiaire. Bref, la semaine dernière j’ai retrouvé le Stan que je connaissais et ça me fait vraiment plaisir. Il sort enfin de se traversée du désert... et honnêtement je croise les doigts pour qu'il n'y retourne pas. On a besoin d'un numéro deux en pleine bourre pour gagner cette satanée Coupe Davis !
Bon je dois filer… non non je ne vais pas au Paléo ! T’es malade, je ne vais pas mettre les pieds dans un festival d’altermondialistes crasseux ! Comme je l'ai toujours dit, Paléo est un repère de gymnasiens en mal de sorties qui tiennent un prétexte auprès de leurs parents pour se mettre une mine. Cons comme des balais, ils te polluent n'importe quel concert de leur agitation permanente, de leurs rots dégueulasses et pour les plus sales de leur odeur de boucs... Autour de ça tu mets quelques nostalgiques de la première heure qui ont fumé leurs premiers bongs de leur vie là-bas et qui à plus de 40 ans rêvent d'une époque aujourd'hui révolue. Faut les voir en bermudas et sac à dos s'agiter comme il y a 20 ans, l'Opel Vectra en plus. On se croirait au camping de Valras-Plage. Justement le camping, on est loin des couloirs du Montreux-Palace pour conclure une nuit en beauté, si tu vois ce que je veux dire... Et puis entre nous, quand tu viens de voir en live John Legend, George Benson, Prince et le roi Solomon Burke à Montreux, t’as franchement pas trop la motive de te taper Laurent Voulzy, Lynda Lemay, Tryo ou Jean-Louis Murat debout sur des copeaux et de la boue !
Allez je te laisse, je décapote ma Mercedes et descends à St-Trop pour deux semaines de bonheur ! Je ne te promets pas de te tenir au courant de toute l’actu tennistique, par contre compte sur moi pour te raconter les plus belles nuits tropéziennes. Il paraît même que c'est un Valaisan qui a repris le Papagayo, j'espère qu'il sert de la petite Arvine à l'apéro !




