Merci Dimitri !

Stan a donc décidé de se séparer de Dimitri Zavialoff, son fidèle entraîneur depuis plus de 15 ans. Quelque part, c’est un événement et on comprend désormais pourquoi les «pensées de Stan étaient ailleurs» durant son premier tour perdu face à Istomin. Je suis pote avec Dimitri et ne vais donc pas me réjouir de cette nouvelle, mais force est de constater que le gamin a sûrement pris la bonne décision. A l’image d’un club qui ne gagne plus, le Vaudois avait besoin d’un électrochoc pour relancer sa carrière. Il doit passer ce fameux cap et vient de prendre une décision importante sportivement et bien entendu humainement.

Une page, que dis-je, un très beau chapitre se tourne pour Stan et les émotions ont dû être vives ces derniers jours. Se séparer du coach qui a fait de toi le vainqueur de Roland Garros juniors, un tennisman professionnel puis un membre du Top 10 n’a pas dû être facile. Maintenant, on ne peut qu’espérer qu’il avance et qu’il se trouve un entraîneur qui lui ferait perdre ses tripes sur le court, un mec qui n’aurait pas peur de l’insulter à l'entraînement, un coach peut-être moins «copain-copain» que Dimitri. On pourrait même imaginer un gros cinglé, anglo-saxon par exemple et aussi poli qu’un supporter de West Ham à la sortie d’un pub après la 15ème défaite de son club, qui, voyant le cirque de la Coupe Davis, y mettrait fin aussitôt à grands coups de poings sur la table. Ce que Dimitri, probablement trop respectueux auprès du Maître, n’a pas osé faire.

A propos de Coupe Davis, tu as dû entendre que le taureau des Baléares se retire comme un prince, avant même la fin de Wimbledon... J’hallucine ! A tous ceux qui pensent que Nadal va enchaîner les Grands Chelems jusqu’à 34 ans, je vous le donne en mille: à 28 ans, Popeye fera un concours de cannes avec Marco van Basten... Je ne veux pas être salaud, même pas être moqueur, mais faut juste voir la réalité en face : la santé de la Momie est aussi solide que le mariage de Tiger Woods ! En attendant, à l’heure où les joueurs de l’équipe de France, d’Italie et d’Angleterre se font enflammer dans leurs pays parce qu’ils ont merdé en Coupe du Monde, je me dis qu’il vaut mieux être joueur de tennis... Puisque ne pas jouer pour son pays, saborder la seule compétition «patriotique» en place est un sport répandu au nom de la performance individuelle sans même une égratignure à son image, autant finir tennisman que footballeur !

Quant à Zavialoff, ben je lui paierai volontiers une bonne mine un de ces quatre ! Le connaissant, nul doute qu’il acceptera avec plaisir et que son frère Greg ne sera pas trop loin, lui qui est désormais à la fête ce que Merz est à l’incompétence ! Je suis sûr qu’il retrouvera un job dans le monde du tennis helvétique ou mondial. Il a prouvé qu’il savait former un jeune et le mener à la victoire. Qu’on le veuille ou non, le boulot qu’il a accompli avec Stan est gigantesque. Même si le gamin n’a pas atteint tous ses objectifs, Dimitri a su tirer énormément de son potentiel. Pour preuve, sa présence dans le Top 10 en 2008 et sa victoire en double à Pékin. Une victoire signée avant tout grâce à la rage du Vaudois, qui avait su remotiver un Rodgeur aussi concerné qu’un fonctionnaire français à 5 jours de sa retraite. Bref, s’il y en a un qui a toujours cru en Stan, c’est bien lui. Donc merci Dim et au plaisir d’en boire une avec toi !

6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68

Voilà, tout est dit dans ce titre ! Unique, historique, légendaire… Je ne vais pas sortir la panoplie complète des superlatifs qui ont été utilisés pour qualifier ce match. Je crois qu’il faut juste tirer un grand coup de chapeau à John Isner et Nicolas Mahut. Ces deux champions ont écrit la grande Histoire du tennis entre ce mardi 22 et ce jeudi 24 juin 2010, soit 3 jours pour enfanter l'un des scénarios les plus fous du sport moderne. Pour dire, ils ont réussi à détourner l’attention des médias et des fans de sport en pleine Coupe du Monde. Même les médias français s’y sont intéressés et nous ont lâché la grappe avec leurs miséreux. C’est pas rien…

«Une chose pareille n’est jamais arrivée avant et ça n’arrivera jamais après», a dit McEnroe. «C’est irréel», d’après Roddick. «Un truc de martiens», selon le philosophe Monfils. Et il y a eu beaucoup d’autres réactions à travers le monde… «Même sous viagra je n’aurais pas tenu aussi longtemps», a réagi Rocco Siffredi. «Aussi long et chiant que mon règne, aussi grand que ma bêtise», a déclaré Domenech. «Plus c’est long, plus c’est bon» ont annoncé en choeur Clara Morgane et Zahia Dehar. Par contre, Anelka n’avait pas l’air emballé : «Allez vous faire enculer, sales fils de pute», a simplement écrit le Prix Nobel de littérature sur son site internet.

Tous les records de longévité du tennis sont donc tombés : match le plus long, set le plus long, plus grand nombre de jeux... et d’autres, comme le plus grand nombre d’aces dans un match, Isner en ayant servi 112, contre 103 à Mahut, record d’Ivo Karlovic (78) pulvérisé. Pour tenter de marquer le coup, une petite cérémonie a été organisée sur le court pour les deux joueurs et... l’arbitre. D’ailleurs, je ne sais pas si t’as vu la gueule de Mahut sur la photo, c’est quelque chose. Une copie améliorée de Mathieu en Coupe Davis. Honnêtement, on le comprend, ça doit être sacrément dégueulasse de perdre un match pareil...

Sinon, je pense que les organisateurs devraient en faire beaucoup plus ! Du genre proposer à ces deux héros de venir remettre les prix en finale, organiser une vraie cérémonie sur le Central ou tout autre folklore à la british ! Mais voilà, je crois bien que ces ânes d’organisateurs ne vont rien faire de tout ça… Pour preuve, ils n’ont même pas eu la décence de programmer le deuxième tour de John Isner sur le Central. C’est d’un faible ! Non non, ces abrutis ont préféré laisser cet honneur à Hewitt et Monfils, soit deux charlots qui font autant rêver que la défense de la Squadra Azzura ! Les organisateurs auraient même pu faire un truc encore plus fou : programmer la fin de ce marathon sur le Centre Court ! Je sais, c’est contraire au règlement mais ç’eût été magique, non ? Bref, je pensais que les organisateurs de Roland Garros étaient les plus cons du monde, ceux de Wimbledon sont en passe de leur faire de la concurrence.

Petit bémol aussi à Canal+ qui hier après les matches de foot a cru bon nous repasser le match... Très cool, sauf que quand tu sais qu’ils ont fini à 70-68, pour commencer à regarder cette partie au premier set, il faut être sous amphet ! A croire qu’après le sélectionneur, la fédération, les joueurs et la ministre, même les rédactions commencent à lâcher la rampe dans ce pays...

Sinon, je suis du même avis que certains : ce serait puissant, énorme et mythique que Mahut et Isner forment une paire de double ! Juste comme ça, pour la déconne, pour le clin d’œil, pour la légende. Qu’on le veuille ou non, leurs noms seront à tout jamais associés. On ne parlera plus de Mahut sans évoquer Isner, et vice versa. Putain de merde, que le tennis est beau ! Alors qu’on se fait chier comme des rats morts devant cette Coupe du Monde, le tennis vient de prouver qu’il est bel et bien le plus beau sport du monde, éternellement capable de nous surprendre. Allez, hop Suisse quand même !

Ah, ces Sud-Américains...

Putain les amis, on a failli vivre la plus grosse surprise de ces 10 dernières années. Une victoire de l’équipe de France de football ?!? Une réponse honnête de Domenech ?!? Une remarque intelligente de Patrice Evra ?!? Non non, une défaite du Maître dans son jardin anglais au premier tour ! Y’a pas à dire, entre ces comédiens de Chiliens qui ont battu la Suisse et ce Alejandro Falla sorti de nulle part, l’Amérique du Sud nous a bien pourri ce lundi après-midi… Il ne manquait plus que ta meuf te trompe avec un Argentin, et là tu sortais la batte de base-ball et fracassais le premier barbu avec un t-shirt du Che Guevara que tu croisais !

Bref, Rodgeur est passé à deux doigts de la correctionnelle, que dis-je, de LA catastrophe pour son premier match de la quinzaine londonienne. Mais pour te dire la vérité, je n’ai pas regardé cette rencontre, préférant me chauffer pour le match de la Nati avec quelques potes. Je ne sais donc pas comment il a fait pour retourner une situation aussi compromise, je ne sais pas non plus comment il a fait pour se mettre dans une merde pareille. Une chose est sûre, après son printemps abominable, son élimination en quart à Roland, sa perte du trône et sa finale perdue à Halle face à Hewitt (!), le numéro 2 mondial ne respire pas la confiance.

Que se passe-t-il chez le Rodg ? Serait-il moins acharné à l’entraînement ? Sa motivation est-elle moins forte sur le court ? Ses deux jumelles accaparent-elle toute son attention ? C’est sûrement un peu de tout ça, couplé à un physique qui est moins saillant qu’à la grande époque. Toujours est-il qu’il est beaucoup trop tôt pour faire de grandes théories… Ce premier tour n’était peut-être qu’un gros jour sans, comme ça peut arriver dans une saison. Reste que les points d’interrogations sont nombreux et qu'on se réjouit de voir la suite, ses adversaires aussi.

Comme toi je suppose, je suis en mode Coupe du Monde en ce moment. Ça fait presque bizarre de devoir s’intéresser au tennis alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’Afrique du Sud et le cirque des Bleus. Mais bon, je vais quand même essayer de te causer tennis ! Ainsi donc Stan a paumé face à Istomin, prétextant que «ses pensées étaient ailleurs pendant le match», sans vouloir nous en dire plus. Ça aussi, c’est pas très bon ! Il nous fait quoi le Stan ? Il commence lui aussi à penser famille, gamins et pouponnages ?! Bref, quand McEnroe ou un autre naze disait qu’avoir un enfant n’était pas la meilleure chose pour un tennisman, je commence gentiment à les croire… En tout cas c’est pas avec deux pères de famille à moitié motivés qu’on va gagner la Coupe Davis, merde !

Bon je te laisse, on refait le point dans deux jours quand Rodg aura disputé son deuxième match que je te promets de regarder attentivement. D’ici là, profite de l’été qui pointe enfin le bout de son nez et si t’es une fille, n’hésite pas à raccourcir un peu, car on en a vraiment marre de vous voir en jeans ou pantalons !

Une finale à l’image de ce tournoi...

Une grosse finale de merde, donc ! Je ne dis pas ça car il n’y avait pas Rodgeur au rendez-vous, mais franchement, même les supporters espagnols ont dû se faire chier sur ce Central… Il n’y a tout simplement pas eu de match entre un Rafa hyper solide et un Söderling complètement impuissant. Dès le premier set, dès le premier jeu serais-je tenté de dire, on avait compris que l’Espagnol était au-dessus et que le Suédois, fatigué par sa demi-finale en 5 sets, n’était pas dans le coup. Au final, une victoire en 3 petits sets de Popeye sur sa première balle de match. Zéro émotion, zéro folie, zéro ambiance ! En deux mots comme en mille, à chier.

Et ce n’est pas la remise des prix qui a sauvé cette mascarade. Alors qu’on savait que les deux hommes se détestaient, tels Becker et Muster ou Lendl et McEnroe de la grande époque, et qu'on aurait pu espérer quelques étincelles, la cérémonie protocolaire fut d’un consensuel… «Bravo, t’as bien joué» «Merci, t’es également un super joueur» «Je te respecte» «Et moi je t’adore»… Tcheu les gars, on aurait dit qu’ils allaient se rouler une pelle et partir en vacances ensemble ! Bref, Robin Söderling est autant un bad-boy que Séverin Lüthi est un sex-symbol… Je ne sais pas toi, mais perso il me manque le temps où John McEnroe quittait la cérémonie sous les sifflets du public et envoyait péter Ivan Lendl !

Pour tout te dire, j’ai même eu plus de plaisir à commenter et à suivre la finale dames... Tu vois comment ! Même si bon, une finale entre la fille cachée de Fernandel et un garçon manqué affublé de lunettes de soleil aussi immondes que les peintures de Jérôme Rudin, y'avait pas de quoi faire rêver les foules... Reste qu’il faut tirer un grand coup de chapeau à la surprenante Francesca Schiavone et, surtout, à l'impressionnant Rafael Nadal. Le taureau de Manacor réalise donc un «Grand Chelem sur terre battue» assez hallucinant : les 3 Masters 1000 et Roland Garros, le tout couronné par une place de numéro 1 mondial amplement méritée. Moi qui me suis foutu de sa gueule pendant ses 11 mois de galère, ben je peux désormais la coincer et faire profil bas ! Sérieusement, on ne peut être qu’admiratifs en voyant la rage et la conviction qu’il a mis pour revenir au premier plan. Le grand, le très grand Nadal est de retour et il faudra aller le chercher sur le gazon de Wimbledon.

De son côté, Rodgeur boit le calice jusqu’à la lie. Il a tout perdu en l’espace de 15 jours... Quand on voit ses résultats depuis sa victoire à l’Open d’Australie, force est de constater qu’il n’a pas un rythme de numéro 1 mondial, pas même celui d’un membre du Top 10... Aucun titre et seulement une demi-finale à Estoril (…) ainsi qu'une finale perdue à Madrid, le Maître doit certainement regretter ces quelques matches qu’il n’a pas abordés avec la motivation et la concentration nécessaires. Nul doute qu’avec une tournée américaine plus fructueuse, il serait encore au sommet du classement ATP et aurait battu le record de Sampras. Bref, c’est con et ce n’est pas à Wimbledon où il pourra rattraper Popeye qui, forfait en 2009, n’aura absolument aucun point à défendre.

Finalement, le seul point positif de cette quinzaine, c’est que j’ai vraiment pris mon pied à commenter les matches au micro de la TSR. Je t’annonce que je rempile pour Wimbledon où je commenterai les trois derniers jours du tournoi ! Une chose est sûre, si Rodgeur se foire de nouveau avant les demis, c’est que je suis un putain de chat noir… Mais je n’y crois pas : blessé dans son orgueil, le Maître va redevenir le Maître dans son jardin londonien ! Affaire à suivre dans moins de 15 jours…

A chacun son 11 septembre…

On ne peut pas comparer l’incomparable, mais force est de constater que Rodgeur a vécu, en ce 1er juin 2010, un traumatisme sans précédent. Il a non seulement été battu à la régulière, mais a en plus mis un terme à son incroyable série de 23 demi-finales de Grand Chelem consécutives, sans oublier le record de Sampras qui risque d’être mis entre parenthèses en cas de victoire finale de Nadal. Et puis bien sûr, il a perdu son titre à la Porte d’Auteuil et n’aura pas l’occasion de réaliser l’improbable Grand Chelem cette année… C’était l’année ou jamais, serais-je tenté d’écrire. Bref, le Maître a perdu beaucoup plus qu’un match hier soir. Et ça fait drôlement chier…

Que dire sur cette partie qui n’a pas déjà été dit ? Pas grand-chose en fait. Ce quart de finale, tu l’as vu, tous les passionnés tennis l’ont vu. Il n’y avait pas vraiment photo entre un Söderling en état de grâce et un numéro 1 mondial en deçà de ses possibilités. Bien sûr, l’histoire aurait pu être différente si le Suisse avait remporté ce maudit 3e set, s’il avait su et pu concrétiser les quelques rares occasions qui se sont présentées à lui. Mais voilà, on ne va pas refaire le match, le Suédois était tout simplement sur un nuage, tapait comme un sourd et tutoyait les lignes comme le Maradona de la grande époque. Tout lui a souri en ce mardi pluvieux. Et surtout, il n’a rien lâché et n’a connu aucune baisse de régime. Du travail de pro, du Black & Decker alors que Rodg l’avait blanche et droite si tu vois ce que je veux dire...

A l’image du 31 mai 2009 où, dans un Central en ébullition, il avait terrassé l’ogre de Manacor en huitième de finale, la grande tige de Tibro avait également du feu dans sa raquette en ce putain de 1er juin 2010. Les comparaisons s’arrêtent car ce n’était vraiment pas la même ambiance. Un Central aussi vide que d’habitude durant cette quinzaine, un ciel noir, une pluie fine, un public acquis à la cause de Rodgeur mais sans voix et tellement incrédule: il y avait une ambiance d’enterrement sur le Philippe Chatrier. Bref, je le disais hier, je le répète aujourd’hui : cette édition 2010 est vraiment pourrave. Loin de moi l’envie de dénigrer Söderling, mais franchement, une demi-finale Söderling – Berdych en Grand Chelem fait autant rêver qu’un Suisse – Honduras en Coupe du Monde…

Maintenant, on se doit de reconnaître que le protégé de Magnus Norman a été stratosphérique contre notre Rodg national. Il a mérité cette victoire, il a mérité d’entrer dans la grande histoire du tennis. Robin Söderling sera à tout jamais celui qui a battu pour la première fois Rafael Nadal à Roland Garros, et celui qui a brisé le record de Roger Federer en Grand Chelem. Et tu veux que je te dise ? Je n’arrive même pas à le détester tant il m’avait procuré de joie l’an dernier. Je me réjouis même de le voir évoluer en finale dimanche contre Rafa si bien sûr il y arrive (pour Popeye, je ne me fais aucun souci). Nul doute qu’avec ses pains de coup droit et ses services à 225 km/h, il est capable d’atomiser une seconde fois le taureau des Baléares ! Et il n’y aurait personne pour crier à l’injustice… à part quelques Espagnols un peu chauvins sur les bords... En tous les cas, la revanche Nadal – Söderling en finale, si les deux sont à fond et jouent leur meilleur tennis, moi j’achète !

En attendant, je n’ai plus grand-chose d’autre à dire, je suis même à court de théories. Je n’avais même pas la force de sortir avec Pascal Droz hier soir. Lui était beau chaud, il y avait un concert des Soldat Louis dans une vieille boîte de rock du 18e, autant dire qu’il avait sorti sa veste en cuir et ses santiags ! Mais le cœur n’y était pas de mon côté… Et dire qu’aujourd’hui, les «chocs» qui nous sont proposés sont Djokovic – Melzer et Almagro – Nadal, le tout devant des gradins aux trois quarts vides et sous un ciel maussade, c’est clairement indigne d’un tournoi estampillé Grand Chelem… Il va falloir trouver une sacrée niaque pour commenter ces matches de rêve !